Quand James Cameron explique qu’il s’agit du meilleur film sur l’espace jamais réalisé, et que l’ensemble des astronautes français, américains, et allemands le trouve bluffant de réalisme, doit-on s’attendre à une simple claque visuelle ? Non, à bien plus.

Michael Noer réalise un film extrêmement puissant où se mêle drame familial et violence mafieuse de manière totale et brute. Northwest n'est pas un film policé, il témoigne sans équivoque du dynamisme du cinéma danois.

Adapté du monument de la littérature américaine, Tandis que j’agonise de William Faulkner, James Franco signe une première grande réalisation, qui ressemble un peu à votre premier soufflé : osé pour un premier vrai essai culinaire, beau en apparence, pas mauvais au goût mais qui ne prend pas comme on l’aurait souhaité et qui déçoit au final.

Loin des spéculations et autres théories du complot auxquelles Hollywood nous avait habitués, JFK d’Oliver Stone en tête, Peter Landesman privilégie ici le cercle restreint, de ceux à qui l’assassinat de Kennedy a changé le quotidien à tout jamais dans un Parkland on ne peut plus intimiste.

Le Festival de Cannes avait rendu hommage à deux acteurs américains : Paul Newman et Joanne Woodward. 50 ans de mariage avec celle qu'il avait rencontré sur le tournage des Feux de l'été. Paul Newman s'est éteint il y a exactement 5ans, l'occasion de revenir sur son parcours.

Valéria Golino signe ici un film désagréable et décevant : sans assumer ses choix de symboles, l'histoire dérange sans pour autant provoquer des questions pertinentes. La réalisatrice semble ne pas accepter d'aller jusqu'au bout dans la logique de déconstruction qu'elle engage, comme symbole de la mort assistée.

Hitchcock aimait les femmes d’un amour charnel. Woody Allen, lui, les aime, mais différemment. Transformant les meilleurs actrices hollywoodiennes en égérie, à la recherche de la perle rare, le cinéaste trouve enfin chaussure à son pied avec Cate Blanchett, dans ce qui pourrait bien être son plus beau rôle.

Lassé, Steven Soderbergh nous livre son ultime œuvre, mettant un terme à une carrière bien remplie. En présentant Ma vie avec Liberace, le cinéaste signe en plus de son plus beau film, le retour en grâce de Michael Douglas, rayonnant comme jamais.

Imaginez : un film français tourné aux Etats-Unis sur la psychanalyse faite par un Hongrois juif sur un Amérindien. Le voilà en chair et en image. Et il a un nom : Jimmy P. Son réalisateur, Arnaud Desplechin adapte, avec pudeur, intimité et une beauté rare, le livre autobiographique de Georges Devereux, créateur de l’ethnopsychiatrie.

Pour son quatrième long métrage, le réalisateur américain, Joshua Michael Stern, s'est vu attribué la lourde tâche de réaliser l'un des premiers biopic sur Steve Jobs. Ashton Kutcher, au physique ressemblant, s'est approprié le génie pour tenter de nous faire découvrir la face cachée de l'icône de toute une génération.