Nous avons de l'espoir parce que nous sommes jeunes et parce que nous croyons fortement en la possibilité d'un futur bien meilleur que celui que nous présentent chaque jour nos politiciens et autres médias classiques. Nous croyons en la solidarité humaine et en la force de chacun de nos correspondants, traducteurs, photographes et dessinateurs. Sans oublier bien sûr la force de notre lectorat qui désire avant tout sortir de la monotonie ambiante. Nous croyons en la liberté et l'autonomie car le but premier du journalisme est d'apporter à toute personne les informations dont ils ont besoin pour être libres et autonomes.
C'est ainsi que tout s'accélère, le monde, les relations, les voyages, les communications... n'attendant personne. Si vous êtes trop lent, la mondialisation vous laissera sur le bas-côté. Et nous, jeunes passionnés, voulons éviter cela. Nous voulons vous accompagner, vous aider à vous relever, vous prendre par la main s'il le faut et vous entraîner sans vous étouffer, sans vous recouvrir d'un flux indigeste d'informations qui n'ont malheureusement aucun sens et qui, à l'heure où nous vous parlons, ont déjà été oubliées par la majorité d'entre vous.
Mais pourquoi ont-elles été oubliées ? Parce qu'elles privilégiaient la quantité à la qualité, parce qu'elles étaient rabâchées toute la journée par des rédactions en quête de popularité et débattues par des chroniqueurs identiques d'un média à un autre n'apportant finalement aucune réponse. Laissant seulement un vide, un blanc immuable.
Notre énergie : la passion
Notre but, ou tout du moins la mission que nous essayons chaque jour de remplir du mieux possible est la suivante : vous transmettre ce qui vous échappe, ce qu'on vous dissimule, ce que vous devriez savoir et ce qui vous est inconnu. Nous devons vous informer parce que ceci est votre droit, pas seulement le droit d'une personne derrière son ordinateur, son journal ou son smartphone, mais parce que c'est le droit d'un peuple, de chaque peuple composant les cinq continents.
Ainsi, pour remédier à cette crise, nous souhaitons sortir des sentiers battus et des codes. Nous voulons vous dévoiler des réalités inédites, des informations passées à la trappe. Nous voulons vous faire voyager comme personne n'a pu le faire auparavant. Nous désirons vous apporter un regard différent, neuf et original. Nous essaierons de vous faire vivre au plus près les multiples expériences et récits de nos correspondants qu'ils soient en Allemagne ou bien en Corée du Nord. Nous souhaitons enfin emprunter une autre route. Elle est sûrement sombre et nous savons pertinemment que tout ne sera pas rose mais il sera nécessaire de s'y rendre pour évoluer et atteindre le seul et unique objectif : inventer l'avenir.
Notre défi : inventer l'avenir
Inventer l'avenir pour permettre la liberté de l'information. Inventer l'avenir pour relever les plus grands et les plus beaux défis qui se poseront constamment à nous, le défi de l'information et de la diversité. Et nos articles ne devront refléter qu'une seule et même chose : la loyauté de l'auteur envers le lecteur.
Notre monde change, il est en mutation permanente tel un homme qui évolue au fil de sa vie, faisant des erreurs, se relevant mais essayant coûte que coûte d'avancer du mieux possible.
C'est ainsi que pour comprendre ce qui nous entoure, nous tenterons de vous apporter l'information la plus fiable en nous appuyant sur notre fort réseau de correspondants qui mettront tout en oeuvre pour rompre avec cette avalanche incessante d'informations. Privilégier la qualité à la quantité, tel sera notre fil d'Ariane. Fil d'or qui nous permettra, nous l'espérons, de chercher à développer le sens critique du public plutôt que de s'employer à faire du sensationnalisme.
Par l'intermédiaire de la diversité de nos articles, dessins, carnets de voyage, photo-reportages, nous tenterons de vous prouver que pour l'information et le journaliste, les frontières n'existent plus. Nous faisons notre métier, peu importe le pays et le lieu mais avec la seule volonté de vous transmettre au mieux nos multiples visions du monde.
Notre force : un réseau de correspondants
Notre média se base sur la diversité de son réseau de plus de deux cents correspondants à travers le monde, car le vitrail de la réalité exige des millions de facettes. Or le divers décroît et cela nous afflige car la harpe du monde ne peut vibrer sur une seule corde. Ne devenez pas cette copie "qu'on forme", morne norme du quotidien. Menacé par la civilisation du même, notre média tourné vers l'international est une alternative complémentaire et non concurrente des médias traditionnels, qui permet ainsi de faire résonner les échos originaux de points de vus méconnus.
Cette force, nous avons la volonté de la valoriser par le biais de partenariats médias pour mieux diffuser la diversité de notre actualité, mais aussi grâce au soutien d'institutions culturelles ou politiques ainsi que d'associations et d'ONG. Cela afin de permettre à nos correspondants - comme à vous lecteurs - d'être en lien avec les acteurs du monde de demain. Ainsi, participer à l'aventure du Journal International devient une expérience intense à partager ensemble.
Nous sommes donc un média d'ailleurs, un média d'avenir. Bienvenue dans l'ère du web 3.0, la troisième voie du trans-média. Un média nomade dont le réseau d'initiatives connectées et mutualisées vous apporte une information contextualisée de qualité. Ce qui vous permet de participer activement à l'actualité internationale en allant toujours plus loin pour découvrir le monde hors de vous même. Ayez l'audace de vous réinventer ! Nous sommes les liens que l'on tisse. Ceux-ci nous définissent. Soyez alors toujours pour vous-même votre dehors, le dehors de toute chose. Ne soyez rien : mais devenez sans cesse.
« Notre métier est de porter la plume dans la plaie »
Enfin, dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, certes... mais il faudra la dire bien, en suivant les enseignements de celui que tous les journalistes citent pour défendre leur indépendance professionnelle et leur liberté critique, Albert Londres : « Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de choeur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire tort, il est de porter la plume dans la plaie ». N'était-ce pas alors Napoléon Bonaparte qui affirmait : « Je redoute trois journaux plus que cent mille baïonnettes » ?