« Vanakam ! » (Bonjour et bienvenue, en tamoul) viennent nous répéter les enfants de l’école de Vellore. S’agitant quelque peu autour des étudiants et professeurs de Madras University venus les visiter, ils racontent leur pays, la fierté qu’ils en ont et l’espoir de s’en sortir que leur offre l’école.
Située dans l’Etat du Tamil Nadu, la communauté indienne du petit village de Vellore tente peu à peu d’élargir son école qui ne comptait à ses débuts que sept élèves. C’est dans un lieu précaire, au milieu d’une prairie, que se trouve cette école en construction, manquant du matériel le plus banal. Pas de chaise, pas de table. Un espace immense qui ne peut survivre sans donations. Sans chasse d’eau ni électricité, les enfants ne peuvent pas apprendre correctement. Un tableau noir et quelques craies, une cabane en bambou dans les arbres et quelques volontaires pour enseigner manquent pour encadrer ces enfants issus des classes sociales défavorisés.
L’année 1998 a été marquée par l’inauguration de ce projet immense qui permet à présent à plus d’une centaine d’élèves issus des milieux populaires l’accès à l’éducation gratuite. Or, pour que le projet soit plus concret encore et que l’apprentissage ne soit pas un ravage, les fonds doivent être renfloués.
Visiter cet établissement, c’est être frappé en plein visage par la réalité indienne. L’un des principaux fondateurs du projet, M. Santosh Nair nous expose les ambitions de l’école de Vellore qui « permet, non seulement de lire, d’avoir accès à des métiers, mais le plus important, de comprendre la société dans laquelle on vit ».
L’association a besoin de plus de bénévoles. Peu importe ses compétences, chacun peut aider. Pour participer au projet de l’école de Vellore, contactez Ramu Manivannan (ramumanivannan@gmail.com ) et pour plus d’information, contactez le site internet de l’association : http://gardenofpeace.org.in/