Aujourd’hui en Inde, riches et pauvres prônent la tolérance

14 Janvier 2013



« Happy Pongal » ! Le 14 janvier de chaque année, les statuts Facebook des Indiens donnent à voir cette phrase fétiche. Retour sur une fête méconnue des Occidentaux, qui réactive les valeurs de tolérance et de générosité.


Aujourd’hui en Inde, riches et pauvres prônent la tolérance
Nous voici ce 14 janvier 2013 au Main festival du Tamil Nadu : le Pongal. Fête tamoule par excellence, elle est célébrée un peu partout dans le sud de l’Inde. Chants, cris, manifestations de très bonne heure, font l’essence de ce jour « des nouvelles opportunités ».

Sans lien direct avec l’hindouisme, le Pongal représente surtout la fin des moissons. Les festivités sont célébrées quatre jours durant. Le premier jour consiste à se débarrasser de ses vieux vêtements et outils devenus inutiles afin de commencer une nouvelle vie plus saine. Le second, « The Pongal Day »  commence à 6h30 du matin : pendant des heures, le lait est chauffé en l’honneur des fermiers jusqu’à ébullition et du riz parsemé de l’essence des cannes à sucre est ajouté au mélange : c’est le « Pongal ». Il s’agit d’un plat cuisiné et partagé par toute la population, peu importe qu’elle soit issue des « Schedules Castes » ou des  « Upper Castes ». 

Le jour de Pongal, la cuisine se fait ensemble, peu importe sa caste
Le jour de Pongal, la cuisine se fait ensemble, peu importe sa caste
Pongal est aussi l’occasion de faire des discours sur l’amour, le bonheur et tout ce qui se rapproche de la morale hindoue. La tolérance et la générosité étant certainement les principaux buts de cette foire de gaieté, les enfants y jouent un rôle primordial en préparant des spectacles et en chantant. 

Demain, nous honorerons les vaches et les buffles à Madurai afin de les remercier pour leur dur labeur durant l’année.  Le mercredi 16 janvier, « Kanum Pongal » permettra à tout le monde de se réunir autour d’un  grand pique-nique, le but étant de se rassembler pour créer une ambiance chaleureuse, et reprendre sa vie en main. 


Notez


Florence CARROT
Etudiante en sciences politiques à l'Université Lyon 2 et ayant la chance de passer un an en Inde,... En savoir plus sur cet auteur