Pourquoi avoir créé ce groupe ? Le fait de jouer en famille n’est-il pas un facteur de conflit ?
Le groupe s’est formé naturellement au sein de cette famille. Tout d’abord pour les clients de notre gîte dans les années 2000. Un voisin m’avait donné sa guitare car il savait que dans mon adolescence j’étais membre d'un groupe de pop anglaise. Puis mes fils se sont naturellement mis à jouer d’un instrument, le premier ayant eu un coup de cœur pour la guitare, j’ai privilégié la batterie pour le second, au risque d'avoir trop de guitaristes dans la famille.
Le fait de jouer en famille permet de favoriser la longévité du groupe, contrairement à une bande d’amis, de par ce respect mutuel issu de nos liens familiaux. Très souvent, le succès monte à la tête des membres d'un groupe, ce qui entraîne très vite des dissolutions. En famille, on a pas le même tempérament et la même façon d’aborder cette vie d’artiste.
Quelles sont vos influences musicales ?
Elles sont très variées. Personnellement je suis adepte de la pop anglaise, dont l’univers de Deep Purple, contrairement à mon fils Elliot qui est influencé par l’univers skateurs et mon autre fils, Oli, qui a un univers plutôt hard rock. Un bon mélange qui nous démarque de tous les autres groupes.
Comment se déroule la phase d’écriture ? Quelle est votre source d’inspiration?
Elle se compose en deux phases: je compose la structure qui sera la base de la chanson, puis mes deux fils vont ajouter la couleur et la fraîcheur dans la modification.
Du fait de notre composition, je me vois mal chanter des chansons engagées dénonçant la guerre, le sexe et la violence. Je préfère chanter notre quotidien, c’est-à-dire notre vie dans la culture française. Dans le deuxième album, Out of the bubble est une dénonciation de notre vie de famille, partagée entre la vie de scène et la vie civile en France.
Notre devise est de toujours créer des chansons tant que la passion et le désir de partager avec le public sera là.
Quel est votre sentiment sur les groupes de rock français ?
Notre avis sur le rock français est assez clair. Nous pensons qu’il ne s’agit que d’une copie de groupes emblématiques anglais ce qui leur fait perdre toute originalité. La culture musicale française n’est pas imprégnée de cette pop anglaise. Les Français veulent s’approprier une culture musicale qui n’est pas la leur. De nombreux groupes vont jusqu’à faire du franglais, le pire mélange entre deux cultures. L’anglais est une langue plus musicale contrairement au français qui est plus poétique.
En quoi ce deuxième album se différencie-t-il du premier ?
Ce deuxième album est plus abouti car nous avons pu prendre le temps de peaufiner la technique et les différentes sonorités. Après une année de représentation, nous avons eu le temps de nous perfectionner. Il ne faut pas oublier, qu’à la base, je n’ai aucune qualification musicale.
Où peut-on se procurer votre album ?
Notre album est disponible sur notre site officiel www.thesimpsonband.com et via les plateformes d’écoute gratuite. Nous savons très bien que seul Internet pourra nous faire connaître à l’international et sur le plan national. Seuls les connaisseurs achèteront l’album, c’est le même problème pour les grands comme pour les petits. Internet peut être un tremplin mais ce n’est qu’un tremplin virtuel.
Pourquoi n’avez-vous pas décidé de participer à un télé-crochet pour vous faire connaître ?
Ce genre de programmes télévisés est un peu trop sélectif et formaté. Seuls les groupes extravagants ou qui entrent dans le moule des groupes connus ont une chance de réussir ces programmes. Or, nous ne faisons pas ce métier pour la notoriété mais pour le partage et la communication avec notre public qui, selon son envie, nous permettra de nous faire connaître. La notoriété n’est pas un facteur de qualité.
Quels sont vos projets pour 2013 ?
Nous allons entamer, dès février, une tournée en Angleterre afin de revenir à nos sources et de nous faire connaître outre-Manche. Un troisième album est également en préparation car nous possédons notre propre label, ce qui nous permet de créer à notre rythme.
Le groupe s’est formé naturellement au sein de cette famille. Tout d’abord pour les clients de notre gîte dans les années 2000. Un voisin m’avait donné sa guitare car il savait que dans mon adolescence j’étais membre d'un groupe de pop anglaise. Puis mes fils se sont naturellement mis à jouer d’un instrument, le premier ayant eu un coup de cœur pour la guitare, j’ai privilégié la batterie pour le second, au risque d'avoir trop de guitaristes dans la famille.
Le fait de jouer en famille permet de favoriser la longévité du groupe, contrairement à une bande d’amis, de par ce respect mutuel issu de nos liens familiaux. Très souvent, le succès monte à la tête des membres d'un groupe, ce qui entraîne très vite des dissolutions. En famille, on a pas le même tempérament et la même façon d’aborder cette vie d’artiste.
Quelles sont vos influences musicales ?
Elles sont très variées. Personnellement je suis adepte de la pop anglaise, dont l’univers de Deep Purple, contrairement à mon fils Elliot qui est influencé par l’univers skateurs et mon autre fils, Oli, qui a un univers plutôt hard rock. Un bon mélange qui nous démarque de tous les autres groupes.
Comment se déroule la phase d’écriture ? Quelle est votre source d’inspiration?
Elle se compose en deux phases: je compose la structure qui sera la base de la chanson, puis mes deux fils vont ajouter la couleur et la fraîcheur dans la modification.
Du fait de notre composition, je me vois mal chanter des chansons engagées dénonçant la guerre, le sexe et la violence. Je préfère chanter notre quotidien, c’est-à-dire notre vie dans la culture française. Dans le deuxième album, Out of the bubble est une dénonciation de notre vie de famille, partagée entre la vie de scène et la vie civile en France.
Notre devise est de toujours créer des chansons tant que la passion et le désir de partager avec le public sera là.
Quel est votre sentiment sur les groupes de rock français ?
Notre avis sur le rock français est assez clair. Nous pensons qu’il ne s’agit que d’une copie de groupes emblématiques anglais ce qui leur fait perdre toute originalité. La culture musicale française n’est pas imprégnée de cette pop anglaise. Les Français veulent s’approprier une culture musicale qui n’est pas la leur. De nombreux groupes vont jusqu’à faire du franglais, le pire mélange entre deux cultures. L’anglais est une langue plus musicale contrairement au français qui est plus poétique.
En quoi ce deuxième album se différencie-t-il du premier ?
Ce deuxième album est plus abouti car nous avons pu prendre le temps de peaufiner la technique et les différentes sonorités. Après une année de représentation, nous avons eu le temps de nous perfectionner. Il ne faut pas oublier, qu’à la base, je n’ai aucune qualification musicale.
Où peut-on se procurer votre album ?
Notre album est disponible sur notre site officiel www.thesimpsonband.com et via les plateformes d’écoute gratuite. Nous savons très bien que seul Internet pourra nous faire connaître à l’international et sur le plan national. Seuls les connaisseurs achèteront l’album, c’est le même problème pour les grands comme pour les petits. Internet peut être un tremplin mais ce n’est qu’un tremplin virtuel.
Pourquoi n’avez-vous pas décidé de participer à un télé-crochet pour vous faire connaître ?
Ce genre de programmes télévisés est un peu trop sélectif et formaté. Seuls les groupes extravagants ou qui entrent dans le moule des groupes connus ont une chance de réussir ces programmes. Or, nous ne faisons pas ce métier pour la notoriété mais pour le partage et la communication avec notre public qui, selon son envie, nous permettra de nous faire connaître. La notoriété n’est pas un facteur de qualité.
Quels sont vos projets pour 2013 ?
Nous allons entamer, dès février, une tournée en Angleterre afin de revenir à nos sources et de nous faire connaître outre-Manche. Un troisième album est également en préparation car nous possédons notre propre label, ce qui nous permet de créer à notre rythme.