Le samedi 30 mai 2015, devant le temple républicain du Panthéon, les deux delegates français sont revenus sur leur motivation et leur engagement à PIMUN 2015. Ils expliquent aussi pourquoi ils ont décidé de rejoindre la manifestation parisienne.
Journal International : pourquoi as-tu décidé de participer à PIMUN 2015 ?
AH : Je voulais m'investir dans le monde associatif de mon école, l'Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI) dans le 17ème arrondissement de Paris. S'inscrire à PIMUN permet de s'engager sur des périodes assez courtes tout en pouvant discuter de problématiques intéressantes. Cela peut paraître cliché mais c'est un bon moyen pour prendre confiance en soi à l'oral. Cela permet aussi d'échanger des points de vue et de rencontrer des gens d'horizons totalement différents.
FC : L'an dernier, j'avais participé à l'édition PIMUN 2014. Le thème était alors l'Europe de la défense car j'avais siégé dans la réplique du Conseil européen. J'avais donc négocié et parlé français. Cette année, je voulais retenter l'expérience mais en anglais.
AH : Je voulais m'investir dans le monde associatif de mon école, l'Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI) dans le 17ème arrondissement de Paris. S'inscrire à PIMUN permet de s'engager sur des périodes assez courtes tout en pouvant discuter de problématiques intéressantes. Cela peut paraître cliché mais c'est un bon moyen pour prendre confiance en soi à l'oral. Cela permet aussi d'échanger des points de vue et de rencontrer des gens d'horizons totalement différents.
FC : L'an dernier, j'avais participé à l'édition PIMUN 2014. Le thème était alors l'Europe de la défense car j'avais siégé dans la réplique du Conseil européen. J'avais donc négocié et parlé français. Cette année, je voulais retenter l'expérience mais en anglais.
Est-ce la première fois que tu participes à un tel événement ?
AH : C'est la deuxième fois, en ce qui me concerne. Au début de l'année, j'ai participé au Model United Nations Nancy 2015 (MUN2015). Je siégeai alors dans le Haut comité pour les réfugiés des Nations unies. Et nous avons débattu de la tragédie des réfugiés syriens.
AH : C'est la deuxième fois, en ce qui me concerne. Au début de l'année, j'ai participé au Model United Nations Nancy 2015 (MUN2015). Je siégeai alors dans le Haut comité pour les réfugiés des Nations unies. Et nous avons débattu de la tragédie des réfugiés syriens.
Quel est ton rôle exact dans cette édition PIMUN 2015 ?
AH : Je siège dans le comité UN News où je représente la chaîne BBC News. À la grande conférence sur le climat de l'Assemblée générale des Nations unies, à l'UNESCO, je représente Trinidad-et-Tobago.
FC : Je siège aussi dans le comité UN News où je représente le New York Times. Et à la conférence sur le climat, je représente le Qatar. Un sacré défi en soi. C'est assez amusant de se faire l'avocat du diable sachant que le Qatar est un des pays les plus pollueurs et émetteurs de CO2 per capita.
AH : Je siège dans le comité UN News où je représente la chaîne BBC News. À la grande conférence sur le climat de l'Assemblée générale des Nations unies, à l'UNESCO, je représente Trinidad-et-Tobago.
FC : Je siège aussi dans le comité UN News où je représente le New York Times. Et à la conférence sur le climat, je représente le Qatar. Un sacré défi en soi. C'est assez amusant de se faire l'avocat du diable sachant que le Qatar est un des pays les plus pollueurs et émetteurs de CO2 per capita.
Selon toi, est-il nécessaire de suivre des études de relations internationales pour participer à PIMUN ?
AH : Non. Je ne dirais pas que cela soit nécessaire. Mais il faut être passionné, c'est sûr. Je suis en première année à l'ILERI. Le cursus dans notre école se fait en cinq ans. Je ne sais pas encore dans quoi je veux me spécialiser même si certains domaines m'attirent plus que d'autres : environnement, cause animale, droit des femmes, droits de l'Homme etc. C'est encore flou et participer à de tels événements permet déjà de se faire une idée.
FC : Selon moi, ce n'est pas forcément nécessaire. Mais cela peut bien aider. Je suis étudiant à Lyon 3, sur le campus de la Manufacture des Tabacs, en double licence droit et science politique. Le rythme est assez intense mais cela m'a permis de me forger une bonne culture sur les relations internationales. En 2014, j'ai ainsi représenté le Danemark au Conseil européen et j'avoue que je n'aurais pas eu grand-chose à dire si je n'avais pas suivi ce parcours universitaire. Je suis moi aussi passionné de relations internationales car je veux en faire mon métier. Bien qu'étudiant de deuxième année, j'ai un projet professionnel bien défini. Je veux travailler dans la stratégie de gestion de crise entre le monde arabo-musulman et les pays anglo-saxons sur les problématiques de sécurité et de défense. Lyon 3 propose d'ailleurs un master qui traite ces thèmes. Pour cela, j'aimerais faire des stages dans des cabinets d'avocats, au journal francophone libanais L'Orient-Le Jour, dans la société d'armements Thalès ainsi qu'à l'ONU. J'espère notamment pouvoir rejoindre le bureau de Tunis, spécialisé dans le domaine.
AH : Non. Je ne dirais pas que cela soit nécessaire. Mais il faut être passionné, c'est sûr. Je suis en première année à l'ILERI. Le cursus dans notre école se fait en cinq ans. Je ne sais pas encore dans quoi je veux me spécialiser même si certains domaines m'attirent plus que d'autres : environnement, cause animale, droit des femmes, droits de l'Homme etc. C'est encore flou et participer à de tels événements permet déjà de se faire une idée.
FC : Selon moi, ce n'est pas forcément nécessaire. Mais cela peut bien aider. Je suis étudiant à Lyon 3, sur le campus de la Manufacture des Tabacs, en double licence droit et science politique. Le rythme est assez intense mais cela m'a permis de me forger une bonne culture sur les relations internationales. En 2014, j'ai ainsi représenté le Danemark au Conseil européen et j'avoue que je n'aurais pas eu grand-chose à dire si je n'avais pas suivi ce parcours universitaire. Je suis moi aussi passionné de relations internationales car je veux en faire mon métier. Bien qu'étudiant de deuxième année, j'ai un projet professionnel bien défini. Je veux travailler dans la stratégie de gestion de crise entre le monde arabo-musulman et les pays anglo-saxons sur les problématiques de sécurité et de défense. Lyon 3 propose d'ailleurs un master qui traite ces thèmes. Pour cela, j'aimerais faire des stages dans des cabinets d'avocats, au journal francophone libanais L'Orient-Le Jour, dans la société d'armements Thalès ainsi qu'à l'ONU. J'espère notamment pouvoir rejoindre le bureau de Tunis, spécialisé dans le domaine.
Comment se déroule la sélection pour participer à PIMUN ?
AH : Il n'y a pas de sélection à PIMUN, à proprement parler. Il suffit de s'inscrire à temps et d'envoyer son position paper. Si l'on ne se sent pas la force de parler anglais, on peut demander à rejoindre les comités francophones. Par contre, le nombre de places est limité dans chaque comité. Il faut donc anticiper si l'on veut débattre dans une structure bien précise.
AH : Il n'y a pas de sélection à PIMUN, à proprement parler. Il suffit de s'inscrire à temps et d'envoyer son position paper. Si l'on ne se sent pas la force de parler anglais, on peut demander à rejoindre les comités francophones. Par contre, le nombre de places est limité dans chaque comité. Il faut donc anticiper si l'on veut débattre dans une structure bien précise.