L’épicentre a été situé à Saint-Marc-sur-Richelieu, à 37 km de Montréal. La secousse a duré une dizaine de secondes, et a été aussi ressentie par la population d’Ottawa. Les résidents dans le campus de l’Université de Montréal se sont aussi fait surprendre par le tremblement en plein milieu de la nuit.
“L’ascensseur a commencé à trembler très fort, c’était comme au passage d’un grand camion” c’est le témoignage d’une résidente au 18ème étage, qui manifeste le sentiment partagé par grand nombre de personnes.
Un autre tremblement de terre, de magnétude 5, avait aussi marqué la population québécoise en juin 2010, avec un épicentre se situant entre Ottawa et Montréal. La ville de Montréal est en effet considérée, à la grande surprise de nombreux étudiants étrangers nouvellement installés, comme la deuxième ville après Vancouver présentant une vulérabilité sismique, selon son site officiel, à cause de sa forte densité de population et d’une particulière conformation du sol.
La région fait ainsi partie de la zone sismique de l’Ouest du Québec, qui a fait l’objet de tremblements assez fréquents dans l’espace de plusieurs années.
La nuit entre le 9 et le 10 octobre, le centre d’urgence de Montréal, le 911, a ainsi été surchargé d’appels de la part de la population demandant des explications et des précisions sur le phénomène.
Mais la première vague d’information suivant le tremblement de terre a été déclenchée par les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, qui ont rapidement répandue la nouvelle en dépassant largement les sites d’information en ligne. Une page a notamment été créée sur Facebook pour dédramatiser l’événement, intitulée “I survided Montreal 2012 earthquake”, presentant jusqu’à présent 2,512 Likes.
