(N)Iceland : au pays de la paix

PIERRE BELIN, CORRESPONDANT À REYKJAVÍK, ISLANDE
4 Novembre 2013



Encensée régulièrement par la presse et les observateurs internationaux, l’Islande serait le pays où l’on vit le mieux au monde. Cet Etat de 325 000 habitants peut également se targuer d’être le pays le plus pacifique de notre planète. Retour sur une nation où les premiers colons vikings encensaient Thor, le dieu de la guerre.


Imagine Peace Tower | DR
Imagine Peace Tower | DR
Vous êtes pacifiste ? La France, nation de « la liberté et des droits de l’Homme » ne vous sied guère ? Alors venez en Islande ! Chaque année depuis 2008, cet Etat décroche le titre rêveur de « pays le plus pacifique au monde ». Celui-ci est décerné par l’Institute for Economics and Peace (Institut pour l’Economie et pour la Paix), et il vise à récompenser les efforts extérieurs et intérieurs réalisés par la diplomatie, les politiques et les citoyens islandais pour promouvoir la paix avec, entre autres, la défense des droits fondamentaux et des libertés individuelles et collectives.

Membre fondateur de l’OTAN, l’Islande fait pourtant partie de ces rares Etats qui ne disposent pas de forces armées – à l’exception de quelques garde-côtes et d’un groupe d’intervention de 200 volontaires, le « Viking Squad », qui participent à différents théâtre d’opération de maintien de la paix. L’Islande n’a jamais réellement engagé de troupes combattantes en tant que telles à l’extérieur de son territoire, et n’a jamais eu de conflits avec ses voisins. Facile, me direz-vous, car c’est une île isolée, perdue entre le Groenland et la Norvège ! Et qui se soucierait de ce territoire parsemé de volcans, de sources chaudes et de moutons ?

De prime abord, l’Islande n’aurait que peu d’atouts à faire valoir, mis à part sa géothermie et ses réserves de merlans, de morues et de harengs. Même si tout ceci représente une source de revenue conséquente, cela ne constitue pas des ressources « stratégiques » à proprement parler. Pourtant, la donne pourrait changer dans les prochaines années du fait de l’ouverture de la route maritime du Nord, par laquelle les porte-containers en provenance d’Asie transiteraient. La Chine lorgne déjà sur ce pays afin d’en faire un port d’attache.

Une substance intéresse également beaucoup de monde dans la région. Non, ce n’est pas l’hydromel, la boisson des Vikings, mais la découverte d’hydrocarbure en Arctique qui aiguise les appétits des grandes puissances voraces en énergie. L’Islande pacifique va donc se retrouver au milieu de ce ring nordique, et devra déployer tous ses talents de médiateur pour apaiser les tensions inhérentes à ce genre de découverte. Vu que les drakkars ont été mis au rebut – car pas très adaptés aux enjeux contemporains selon certains analystes – et que la redoutable marine islandaise, à savoir trois bateaux des garde-côtes, restent à quai du fait des restrictions budgétaires, il n’y a pas à douter que les Islandais auront fort à faire pour contenir les éventuels débordements.

Bien que l’Islande soit une nation indépendante que depuis le 17 juin 1944, elle a derrière elle une longue tradition de pacifisme et a réussi à s’affranchir de la tutelle danoise sans coup férir. Le Danemark était alors occupé par les troupes allemandes et n’avait aucun moyen de pression pour garder ce territoire sous son giron. L’indépendance se fit pacifiquement ce qui perpétue une tradition de médiation et de compromis initiée plusieurs siècles auparavant.

Par Thor, nous voulons la paix !

Lorsque les premiers Vikings venus de Norvège débarquèrent vers 871 en Islande, ils découvrirent une île habitée seulement par quelques moines irlandais qui menaient une vie austère depuis le VIIe siècle. Très vite, des conflits apparurent entre les colons quant à la question de l’attribution des terres. Si la plupart des familles nouvellement arrivées de Norvège, de Grande-Bretagne et de Scandinavie ont acheté leurs terrains aux premiers occupants, certaines n’ont pas hésité à se lancer des duels meurtriers. Cette éruption de violence faisait presque de l’ombre aux éruptions volcaniques qui secouaient l’île.

Afin de juguler cette violence, un Parlement a été créé en 930 : « l’Alþingi » (l’Althing). Il se réunissait chaque été sur le site de Þingvellir (Thingvellir) à l’est de la capitale et statuait sur les différents litiges. En l’an Mil, le Parlement accorda le statut de religion d’Etat au christianisme, et celui-ci vint supplanter la religion des dieux nordiques sans grands chamboulements majeurs. Depuis, l’Assemblée a été déplacée dans Reykjavík. L’Islande a donc le plus vieux Parlement encore en activité dans le monde. Il a toutefois cessé de fonctionner pendant quelques années sous la gouvernance des Danois.

Le seul phénomène vraiment violent qui secoua la société Islandaise – mis à part les séismes – fut la réforme luthérienne au XVIe siècle qui engendra une quasi-guerre civile entre catholiques et protestants. Ces derniers arrivèrent finalement à évincer leur adversaires catholiques, et l’ère de paix instaurée depuis a perduré jusqu’à aujourd’hui.

De la « God war » à la « Cod war »

Parlement islandais à Reykjavík | Crédits photo -- Olivier Morin/AFP
Parlement islandais à Reykjavík | Crédits photo -- Olivier Morin/AFP
Après s’être écharpés, puis s’être (plus ou moins) réconciliés sur les questions religieuses, les Islandais ont pu s’appesantir sur les questions d’ordre économique. L’abondance de poissons dans les eaux territoriales attirait de nombreux pécheurs étrangers. Parmi eux, des Bretons, qui bravèrent vaillamment le froid et les tempêtes Islandaises, mais aussi des Allemands, des Scandinaves et des Anglais. Des tensions sont apparues car ces étrangers disposaient de bateaux aptes à la pêche en haute-mer, tandis que les locaux ne possédaient que des barques aptes à la pêche côtière. Les prises étaient donc moins fructueuses, et les Islandais se faisaient piller leurs ressources halieutiques. Mais ne disposant pas d’armée, il leur a été difficile d’imposer leurs volontés.

Ce n’est qu’à partir de 1952 que les garde-côtes islandais répliqueront et expulseront les bateaux étrangers de leurs eaux territoriales. Ces événements, connus sous le nom de « Cod War » – Guerre de la Morue – brouilleront les relations avec les Britanniques jusqu’en 1976. L’Islande a en effet agrandi par étape sa Zone Economique Exclusive (ZEE) de 3 milles nautiques (5,5 km) à 200 milles nautiques (370 km). Les Britanniques qui ne furent plus autorisés à pêcher dans ces eaux-là se sentirent lésés, et ce d’autant plus que les Islandais coupaient leurs filets de pêche à l’aide de grappins. La Royal Navy intervint alors par trois fois, en envoyant plus de 40 navires de guerres pour contrer les trois navires des garde-côtes islandais. Des accrochages et des éperonnages eurent lieu, et un mort fut à déplorer côté islandais. Heureusement, le sens de la médiation a prévalu, et raison a été donnée à l’Islande au détriment du Royaume-Uni. Washington a fait pression sur Londres pour trouver un terrain d’entende, car l’Islande menaçait de fermer la base stratégique de l’OTAN à Keflavík et comptait acquérir des navires soviétiques.

Guerre froide au pays des sources chaudes

En 1951, un accord bilatéral est passé avec les Etats-Unis : ceux-ci s’engagent à assurer la protection de l’île contre la menace soviétique. Une base de l’OTAN est installée avec plus 3000 militaires pour protéger un endroit stratégique : c’est ici que les sous-marins nucléaires et l’aviation américaine se ravitaillent pour assurer la protection du bloc occidental. Il serait toutefois erroné de croire que l’Islande entretenait des relations tendues avec l’URSS. Dépourvue de forces armées, elle bénéficiait d’un statut d’Etat neutre qui rassurait Moscou. C’est ainsi qu’en 1972, Reykjavík fut choisie pour accueillir le championnat du monde d’échecs opposant le Russe Boris Spassky, triple champion du monde en la matière, à l’Américain Bobby Fischer. Qualifié comme « le match du siècle », ce championnat eu lieu dans un contexte de Guerre froide, et prit une tournure bien politique.

Ironie de l’histoire, quatorze ans plus tard, c’est à Reykjavík que sera signé la « fin officielle » de cette même Guerre froide, lorsque Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev feront une rencontre symbolique les 11 et 12 octobre 1986 – qui a hélas achoppé sur la question du bannissement des missiles balistiques. Mais la diplomatie islandaise excelle dans la promotion du dialogue et la recherche du compromis, et elle se fait le chantre du pacifisme.

Ce pays d’Atlantique si pacifique

Crédits photo -- Pierre Belin/Le Journal International
Crédits photo -- Pierre Belin/Le Journal International
Les droits de l’Homme sont un des principaux fils conducteurs de la diplomatie islandaise, qui est aussi très active sur les questions lesbiennes, gays, bisexuelles et transexuelles (LGBT), et de la défense des droits des enfants et des femmes, à travers des campagnes de sensibilisation. A cela s’ajoute la volonté de promouvoir et de défendre la liberté d’expression : le site WikiLeaks qui avait divulgué des informations confidentielles de l’armée américaine est géré depuis octobre 2010 sous couvert d'une société de droit islandais – Sunshine Press Production – ce qui a suscité l’ire de Washington.

Pour couronner le tout et montrer à leur partenaire outre-Atlantique qu’ils sont en désaccord avec leur politique extérieure, l’Islande est devenu le 15 décembre 2011 le premier pays d’Europe occidentale à reconnaître l’Etat de Palestine « comme Etat indépendant et souverain dans ses frontières d’avant la Guerre des Six Jours de 1967 » et à annoncer l’établissement de « relations diplomatiques pleines et entières ». L’Islande a également voté en faveur de l’admission de la Palestine à l’Unesco en octobre 2011 et au rehaussement de la Palestine au statut « d’Etat observateur non membre de l’ONU » en novembre 2012.

Cette diplomatie ambitieuse se heurte au désaccord des Américains, qui ne comprennent pas une telle ingratitude d’un pays qu’ils ont protégé pendant plus de 60 ans. Suite au débarquement des Anglais sur l’île en 1940 pour prévenir une invasion allemande, la ville de Keflavík – à 40 km au Sud-Ouest de la capitale Reykjavík – est devenue une base militaire importante des Alliés. Les Américains en prennant la relève des troupes Britanniques en 1941 ont fait débarquer 50.000 soldats (la population de l’époque était d’environ 100.000 habitants). C’est un véritable chamboulement pour les habitants car la culture américaine véhicule avec elle une multitude d’aspects positifs et négatifs : technologie, médecine, moyen de transports, mais aussi tabac, boissons sucrées, alcools, junkfood. Une culture diffusée par l’intermédiaire du cinéma Hollywoodien qui va ériger la société islandaise comme étant arriérée, et qui va la guider vers la voie vertueuse de l’essor économique.

Toutefois, la violence économique, sociale et culturelle tant redoutée qui aurait pu résulter de cette influence américaine a été plutôt bien contenue. Preuve supplémentaire que pacifisme peut rimer avec sécurité, les policiers ne sont pas armés, et le taux de criminalité y est très faible : moins de deux homicides par an s’y produisent. Paradoxalement, plus de 90.000 armes sont recensées en Islande, soit environ une arme pour trois habitants. Ils les utilisent uniquement à « bon escient » pour la chasse des oiseaux. Et y compris pour la chasse à la baleine, qui est un aspect plutôt sombre de la société islandaise.

Imaginez la paix au (N)Iceland

Parfois surnommé Niceland (le gentil pays), l’Islande continue à se faire une renommée de pays antimilitariste. Le 9 octobre 2013, Yoko Ono, veuve de John Lennon, a ré-allumé la tour « Imagine Peace ». C’est un monument inauguré en Islande, en 2007, en hommage au chanteur. Il s'agit d'une sorte de « tour de lumière » projetée depuis un socle de pierre blanche, tous les jours entre les 9 octobre et les 8 décembre de chaque année (respectivement la date anniversaire de la naissance et de la mort de l'artiste). Sur le monument est gravée la phrase : « Imaginez la paix » dans 24 langues différentes, en référence à la chanson Imagine composée par Lennon. Au-delà de l’aspect symbolique de cet événement, l’Islande compte se placer parmi les Etats neutres qui pourraient aider à résoudre les conflits dans le monde. Vaste programme. Mais, les citoyens, les politiques, les diplomates islandais sont motivés pour s’atteler à cette tâche titanesque, voire utopique diront les plus pessimistes.

L’Islande a ainsi prouvé qu’elle mérite pleinement son statut de pays le plus pacifique dans ce monde où les nations continuent de se déchirer. Peut-être souligner aussi le fait que de ne pas avoir de grandes compagnies nationales confère une certaine indépendance : pas de compagnies pétrolières, pas de grandes instituions financières, pas d’industrie d’armement dont il faut défendre les intérêts à l’extérieur du territoire. Les descendants des barbares vikings sont la preuve que l’on peut s’assagir avec le temps, tout en promouvant le pacifisme. Et ils n’ont pas « Thor » du tout.

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1.Posté par Eric eymard OLÖF PETURSDOTTIR le 05/11/2013 12:50
Chouette cours d'histoire !

Quelques babioles toutefois notées ici ou là :

• "l'Islande fait partie de ces rares pays qui n'ont pas d'armée" : c'est juste. Mais connaissez-vous beaucoup de nations de 300 000 habitants ayant les moyens de s'en financer une ?

• demandez aux Islandais ce qu'ils pensent de votre perception d'une prétendue "tradition de médiation et de compromis initiée plusieurs siècles auparavant" ! Jón Sigurðsson eut adoré l'analyse :)

• "...une nation indépendante que depuis 1944" : en réalité, l'indépendance de l'Islande est effective dès 1918, lorsque le Danemark lui accorde une pleine autonomie; l'île perd son statut de colonie et devient un état souverain associé au royaume Danois

• les conflits entre les chefs de clans familiaux qui occupaient l'île au début du Xe siècle sont bien postérieurs à l'avènement du Parlement; celui-ci ne fut donc pas le moins du monde la résultante de ces conflits. Il s'inscrit dans l'exploitation d'une coutume norvégienne qui avait conduit à la division de l'Islande en 12 Things (en raison de l'augmentation rapide de la population), puis à la mise en place de l'Althing (parlement unifié) à la tête duquel "trônaient" 36 chefs locaux.

• "En l'an Mil, le christianisme vint supplanter la religion des dieux nordiques sans grands chamboulements majeurs" : peut-être est-ce parce qu'il n'y eut pas de "supplantation" ? Bien au contraire, les 2 religions cohabitèrent parfaitement. Et les clercs catholiques exploitèrent les croyances et les rites de la cosmogonie nordique pour réussir la transition monothéiste

• quant à la "quasi-guerre civile entre catholiques et protestants" au XVIe siècle, elle fut une affaire politique, le roi du Danemark voulant s'approprier les biens de l'église; décapité, le dernier évêque catholique fut un martyr de l'indépendance de l'Islande, pas de sa religion !

• "les policiers ne sont pas armés" : il existe en revanche désormais des brigades spéciales qui le sont pour faire face à certains trafics.

Peut-être eut-il été intéressant de développer l'aspect géo-stratégique de l'Islande que vous ne faites que survoler ("la découverte d’hydrocarbure en Arctique"), en omettant d'ailleurs de préciser que les nouvelles routes maritimes (Nord-Ouest et Nord-Est) créées en raison de la fonte des glaces ouvrent des perspectives fort attractives pour certains pays.

Belle journée à vous cher Pierre.

2.Posté par Pierre Belin le 05/11/2013 21:46
Bonjour cher Éric et chère Ólöf, merci pour toutes vos précisions enrichissantes qui viennent compléter mes propos.

Il est vrai que je ne cherche pas à traiter en profondeur toute l'histoire de l'Islande, la tâche est immense, et le format d'un article standard permet de donner seulement un bref aperçu de ce pays, de manière non exhaustive. Par conséquent, des pans entiers de l'histoire de l'Islande ont été volontairement laissés de côté (je les réserve pour l'un de mes prochains articles !)

Pour rajouter des éléments à certains de vos points :

• Le statut d’État souverain associé au Danemark a bien été effectif dès 1918, mais la date symbolique retenue pour l'instauration de la « République d'Islande » est le 17 juin 1944. La déclaration d'indépendance de l'Islande proclamée sur le site de Þingvellir restera dans les annales en tant qu'élément fondateur de l'Islande moderne, et ce d'autant plus que ce jour revêt une dimension symbolique : c'est la date anniversaire de la naissance du leader des mouvements pacifistes, Jón Sigurðsson. (Bien entendu, certains argueront que du fait de la présence américaine, le pays n'était pas complètement affranchi de toute influence extérieure à ce moment là, mais ceci est un autre débat).

• Comme vous le relevez justement, les clercs ont préféré exploiter à leur avantage les rites et les divinités nordiques afin de ne pas s’aliéner les croyants. Il n'en reste pas moins que la religion effective par la suite sera le christianisme. C'est pour cela que j'emploie le terme de « supplanter ». Mais pour nuancer cela, nous pouvons rappeler que le paganisme nordique a perduré jusqu'à nos jours sous différentes formes. Ainsi, les esprits gardiens (aigle, dragon, taureau et géant) issus des traditions Viking sont présents sur les murs du Parlement ou sur les pièces de monnaie, et les croyances ancestrales sont encore (plus ou moins) ancrées dans les esprits. Ce n'est donc pas par hasard si l'on assiste à un renouveau de ces mêmes traditions païennes (avec notamment le rôle de l'organisation religieuse Ásatrúarfélagið). En d'autres mots, ceci n'est pas an-Odin du tout ! ;-)

• En ce qui concerne la Réforme, il est vrai que le problème est grandement d'ordre politique, du fait de la spoliation des biens de l’Église par le Roi du Danemark Christian III. Le terme de « guerre civile » n'étant pas réellement approprié au contexte, j'ai préféré employé le terme de « quasi-guerre civile ». En effet, je souhaitais mettre en exergue l'augmentation des tensions entre, d'une part, les Danois influents, tenants de l'idéologie Luthérienne, qui gouvernaient l'Islande ; et la population islandaise alors attachée au catholicisme. Bien que la « chasse au sorcière » qui s'ensuivit ne fut pas comparable à celle qui s'est produite dans d'autres pays européens secoués par les guerres de religions, des monastères furent tout de même détruits et beaucoup de moines furent assassinés ou contraints à l'exil. Seuls les prêtres adhérant au nouvelles idées luthériennes purent conserver leur office religieux, et le Catholicisme fut totalement interdit sous peine de mort ou d'expulsion jusqu'au XIXème siècle.

Je reste en Islande pour un an dans le cadre du programme d'échange Érasmus, et j'aurai donc tout le loisir de me pencher encore plus sur, entre-autres, l'histoire, la politique, l'économie, la religion, la culture islandaise. Je compte bien entendu parler de l'aspect géostratégique que constitue la découverte des hydrocarbures en Arctique, et des chamboulements qu’occasionne la fonte des glaciers, tant en terme de climatologie qu'en terme de répercussions économiques et géopolitiques sur les pays alentours. Affaire à suivre dans un prochain papier !

En vous remerciant pour vos propos constructifs, et au plaisir de se croiser en Islande (quoique l'obscurité qui continue de s’installer à Reykjavík n'est pas propice aux rencontres en plein jour !)

Bien cordialement,

Pierre Belin

3.Posté par Marc Oler le 01/12/2013 15:57
Facebook
un petit couac cependant :
http://www.icelandreview.com/icelandreview/daily_news/Protest_against_Mosque_may_be_Defined_as_Hate_Crime_0_404452.news.aspx

D autre part comment la diplomatie Islandaise a-t-elle pu reconnaître l’Etat de Palestine « comme Etat indépendant et souverain dans ses frontières d’avant la Guerre des Six Jours de 1967 » alors qu'avant 1967 il n'y avait pas d'Etat de Palestine ?

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