Lord of the dance: un show celtic planétaire

16 Février 2013



Voilà déjà seize ans que Michael Flatley a créé le plus grand show irlandais au monde. Une performance unique, donnant la part belle à la danse, aux chants et à la musique celtiques où se marient gigues, claquettes et ballets. Ce spectacle a attiré plus de sept millions de spectateurs dans une vingtaine de pays à travers le monde.


Lord of the dance: un show celtic planétaire
Ce spectacle monté pour la première fois en 1996 à Dublin n'a cessé depuis de remporter des prix dans le monde entier pour sa chorégraphie, ses costumes, sa musique et même sa vidéo ! Dans la même lignée d’œuvre et de phénomène comme le groupe britannique de percussion chorégraphié Stomp , la performance de Michael Flatley et de sa troupe, célèbre avec brio « l'art nouveau » mis au service de la tradition. Cette fusion de la modernité et de l’authenticité explique également les raisons du triomphe de Lord of the Dance, un divertissement qui permet à chacun de retrouver ses propres racines, en découvrant l’univers mystique et féerique des terres irlandaises.

Pour comprendre l’immensité de ce phénomène, il faut en comprendre la genèse. Tout commence le 13 mai 1995, lors du concours de l’Eurovision à Dublin. Ce soir-là, Michael Flatley – au sein de sa troupe Riverdance – réalise un coup de maître  : il métamorphose sur scène des pratiques culturelles souvent moquées, en 6 minutes de grâce, de virtuosité, d’élégance et d’originalité, rendant toute sa noblesse à la danse celtique. Il révèle ainsi à plus de 300 millions de téléspectateurs, son immense talent de chorégraphie.

En 1996, Michael Flatley décide de quitter la troupe, le chorégraphe jugeant que le spectacle Riverdance se focalise trop sur la musique et la danse traditionnelles et pas assez sur les performances de claquettes. C'est ainsi que le 2 juillet 1996 à Dublin il crée, dirige, met en scène et chorégraphie son premier spectacle intitulé Lord of the dance dans lequel il joue le rôle principal.

Ce spectacle se différencie de Riverdance en privilégiant la danse par rapport au chant et aux instruments traditionnels. Dès l’année suivante, il annonce la fin de sa carrière de danseur. Plus tard, la déferlante Lord of the dance touchera également le septième art, par l'adaptation cinématographique du spectacle au printemps 2002, intitulé simplement The lord of the Dance.

Lord of the dance est un vrai show qui attire le monde entier par son synopsis intemporel. Le spectacle retrace l'histoire de l'une des plus anciennes légendes du folklore irlandais, où se marient gigues, claquettes et ballets. Quelques passages chantés entrecoupent les morceaux dansés. L'histoire ? Un Esprit maléfique s’abat sur le peuple irlandais pour récupérer le trône du Lord of the dance (le seigneur de la dance).

Ce show mélange à merveille de surprenants jeux de lumière entremêlés avec une chorégraphie impeccable. Les claquettes fusionnent avec la musique ce qui rend encore plus prodigieuses les émotions ressenties. L’entracte est nécessaire, car le spectacle est si époustouflant qu’il faut reprendre son souffle. Ce show permet de réunir toutes les générations autour de cette musique celtique entraînante et féerique.

Pour la petite histoire, Michael Flatley est le premier Américain à avoir remporté le Championnat du monde de danse irlandaise. Il est aussi le recordman du monde de vitesse de claquettes, avec 35 pas à la seconde. La tournée mondiale s'effectue au travers de quatre troupes différentes : la troupe 1 tourne en Europe, la Troupe 2 aux États-Unis, la Troupe 3 en permanence à Las Vegas, et la Troupe 4 au pavillon américain d'EPCOT à Walt Disney World Resort en Floride... Ceci pour un total de plus de deux cents danseurs, ayant tous Michael Flatley comme directeur artistique. On estime à plus de quatre millions de vidéos du spectacle écoulé à travers le monde. En France, plus d'un million de personnes ont déjà partagé cette expérience hors du commun.


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Jérémy BICHON
Rédacteur (étudiant en licence de science politique). Jeune aspirant au développement du... En savoir plus sur cet auteur