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Beyrouth, fin d’après-midi, quartier de Hamra, dit « rue rouge ». Aujourd’hui, Hamra est une rue commerciale, c’est aussi l’ancien centre des affaires et le cœur culturel de Beyrouth. Une ambiance aux effluves de bibliothèques et de librairies qui se mélangent aux souvenirs de la guerre civile, à l’époque où le quartier qui entoure Hamra était le QG des forces pro-palestiniennes et des militants de gauche –communistes et socialistes.
Hamra, la Cour des miracles
Crédits photo -- beirutunete.wordpress.com
La rue de Hamra a un air de Passage des miracles, ouvrage de l’écrivain égyptien Naguib Mahfouz. Elle garde un aspect traditionnel, malgré toutes les grandes enseignes internationales qui l’ont envahi. L’afflux de réfugiés syriens, qui doivent subvenir à leurs besoins, a remis au goût du jour certains métiers, comme le serveur de café ambulant ou le cireur de chaussures. Ici, les mendiants se mêlent aux vendeurs de gardénias et de gri-gris, entre les vitrines pimpantes des magasins et les vestiges des anciens théâtres et cinémas du quartier. Quelques coins semblent avoir été construits pour restaurer le vieux Hamra.
Parmi eux, le T-Marbouta, un café-bibliothèque où l’on vient prendre son petit-déjeuner sur la terrasse le matin, travailler à l’étage l’après-midi, et boire un verre au bar, en soirée. Les espaces de loisir sont souvent polyvalents : le Métro al-Madina fait à la fois office de salle de concert, de bazar, et de boîte de nuit où l’on danse au rythme des musiques orientales ou des derniers tubes internationaux.
Avant de prendre « un service », ces taxis qu’on hèle au bord de la route et qu’on partage avec d’autres clients, il est agréable de faire une pause dans un des nombreux cafés-trottoirs du quartier : Younes, Costa, Coffee Bean, il y a l’embarras du choix. Le café est inséparable du mode de vie des Beyrouthins, qui en boivent à toute heure de la journée et de la nuit. Dar el-Mousawwir, ou la Maison de la Photographie, se distingue des autres cafés : on peut y suivre des ateliers de photo, ou même voir une exposition de temps en temps.
Parmi eux, le T-Marbouta, un café-bibliothèque où l’on vient prendre son petit-déjeuner sur la terrasse le matin, travailler à l’étage l’après-midi, et boire un verre au bar, en soirée. Les espaces de loisir sont souvent polyvalents : le Métro al-Madina fait à la fois office de salle de concert, de bazar, et de boîte de nuit où l’on danse au rythme des musiques orientales ou des derniers tubes internationaux.
Avant de prendre « un service », ces taxis qu’on hèle au bord de la route et qu’on partage avec d’autres clients, il est agréable de faire une pause dans un des nombreux cafés-trottoirs du quartier : Younes, Costa, Coffee Bean, il y a l’embarras du choix. Le café est inséparable du mode de vie des Beyrouthins, qui en boivent à toute heure de la journée et de la nuit. Dar el-Mousawwir, ou la Maison de la Photographie, se distingue des autres cafés : on peut y suivre des ateliers de photo, ou même voir une exposition de temps en temps.
Mar Mikhaël, quartier branché et cosmopolite
Hamra est idéale pour commencer la soirée… et Mar Mikhaël, pour la continuer. Mar Mikhaël et Gemmayze sont deux rues dans le prolongement l’une de l’autre, et proches du centre-ville de Beyrouth. Elles sont réputées pour leur architecture traditionnelle assez bien conservée, et surtout pour les bars et restaurants qui s’étalent quasiment tout le long du trottoir.
Impossible de passer à Beyrouth sans faire un saut à Em-Nazih, auberge de jeunesse pour étudiants étrangers. Au rez-de-chaussée, un restaurant propose des plats locaux à des prix imbattables. Les week-ends, Em-Nazih est le rendez-vous des amateurs de danses orientales et de tarab, chants poétiques en arabe. C’est également un endroit idéal pour apprendre la Dabke, la danse libanaise. Sur le toit d’Em Nazih, le Coop d’État, un autre bar, propose des mixs internationaux.
Impossible de passer à Beyrouth sans faire un saut à Em-Nazih, auberge de jeunesse pour étudiants étrangers. Au rez-de-chaussée, un restaurant propose des plats locaux à des prix imbattables. Les week-ends, Em-Nazih est le rendez-vous des amateurs de danses orientales et de tarab, chants poétiques en arabe. C’est également un endroit idéal pour apprendre la Dabke, la danse libanaise. Sur le toit d’Em Nazih, le Coop d’État, un autre bar, propose des mixs internationaux.
Farniente sur la Corniche
Crédits photo -- Young Urban Explorers | yuexplorers.wordpress.com
Le tour de Beyrouth pourrait se terminer dans un bar de Gemmayze, mais il serait dommage de ne pas se balader sur la Corniche, une « promenade des Anglais » beyrouthine. Un café de chez Uncle Deek, de l’autre côté de la rue, puis une promenade en bord de mer. Parfois, même quelques chaises, un narguilé, et des leurs instruments de musique viennent sublimer la soirée.
La Corniche, un des rares espaces encore public de Beyrouth, est aussi un lieu de mixité sociale. Ailleurs, les restaurants et terrasses privées « catégorisent » la clientèle en fonction des prix. Ici, on vient à pied, à vélo, ou dans une voiture de luxe, à la main, un maïs grillé acheté à un vendeur ambulant, et la fraîcheur de Beyrouth s’offre à nous.
La Corniche, un des rares espaces encore public de Beyrouth, est aussi un lieu de mixité sociale. Ailleurs, les restaurants et terrasses privées « catégorisent » la clientèle en fonction des prix. Ici, on vient à pied, à vélo, ou dans une voiture de luxe, à la main, un maïs grillé acheté à un vendeur ambulant, et la fraîcheur de Beyrouth s’offre à nous.
Culture beyrouthine
Il y a peu de grands musées ou de salles d’exposition à Beyrouth. Encore moins de « nocturnes », mais cela n’empêche pas de programmer une pause culture. Dans le quartier d’Achraffiyeh, le Métropolis est le seul cinéma de Beyrouth à proposer des films non-hollywoodiens, et des festivals de courts-métrages, de films européens, et de films d’animation. Le Beirut Art Center expose les oeuvres d’artistes contemporains du Proche-Orient. Les horaires sont adaptés au mode de vie local, et les expositions sont ouvertes jusqu’à 21 heures. En ce moment, Mazen Kerbaj, illustrateur satyrique, est à l’affiche d’une exposition de bande dessinée sur Beyrouth, Lettres à la mère.
Il existe toutes sortes de cartes pour se repérer à Beyrouth, mais il faut savoir que les noms de rues indiqués sur les cartes ne sont pas affichés dans les rues. La plupart des Libanais ne se repèrent pas aux noms des rues, mais au nom du quartier ou du bloc de maisons. Beaucoup d’espaces de loisirs à Beyrouth n’ont pas de site internet, ou des sites internet rarement mis à jour. Malgré tout, il existe des sites qui répertorient les activités à faire dans Beyrouth et les environs, dont le principal est Lebivity.
Il existe toutes sortes de cartes pour se repérer à Beyrouth, mais il faut savoir que les noms de rues indiqués sur les cartes ne sont pas affichés dans les rues. La plupart des Libanais ne se repèrent pas aux noms des rues, mais au nom du quartier ou du bloc de maisons. Beaucoup d’espaces de loisirs à Beyrouth n’ont pas de site internet, ou des sites internet rarement mis à jour. Malgré tout, il existe des sites qui répertorient les activités à faire dans Beyrouth et les environs, dont le principal est Lebivity.