Le vent se lève, il faut tenter de vivre...

24 Mars 2014



Grand rêveur ambitieux, je voyais en ce journal comme un tremplin, un moyen de grandir, d'avancer et d'enrichir ma pensée. Je n'avais pas tort...


Crédit DR
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L'écriture est une échappatoire... elle permet à son auteur d'exprimer des sentiments, de faire passer un message et d'exporter sa voix. L'écriture peut adoucir les moeurs, leur donner un tout autre sens et changer la vision d'une classe, de la société, d'un peuple. Elle incite le lecteur au voyage, à avoir l'imagination la plus fertile et à dépasser ses propres limites. L'écriture est un art, cet art dont j'ai décidé de faire mon arme pour les années à venir. 

En mai 2013, à la recherche d'un lieu où pouvoir m'exprimer librement, sans barrières ni limites à part le respect du lecteur et de certains codes déontologiques, j'ai découvert Le Journal International, lieu rêvé pour un jeune étudiant fasciné par les cultures du monde. Grand rêveur ambitieux, j'ai décidé de participer à ce projet et de faire mes premiers pas dans ce média comptant plus de 190 correspondants à travers le monde. Intimidé, j'aurais pu l'être, mais au contraire je voyais en cette plateforme comme un tremplin, un moyen de grandir, d'avancer et d'enrichir ma pensée. Je n'avais pas tort. 

Tel un signe, le déclic fut la vision du film Les Hommes du président (All the President's Men) d'Alan J. Paluka sorti en 1976, adaptation du livre de Bob Woodward et Carl Bernstein, les deux journalistes ayant enquêté sur le scandale du Watergate pour le compte du Washington Post. Il y a des histoires qui vous changent la vie et bouleversent sans crier gare votre vision du monde, pour moi il s'agira des films. 

Mais passons maintenant au présent et aux multiples défis qui nous attendent. Le Journal est à l'heure actuelle face à un tournant depuis sa création. Il doit apprendre de ses erreurs, grandir de ses réussites et accepter son héritage. Avoir un oeil sur son passé, mais se dire que l'avenir est prêt à l’accueillir à bras ouvert. Son concept originel n'a pas changé et restera le même car il s'agit du socle et de l'ossature du Journal : privilégier la qualité à la quantité. Concurrencer les autres médias ne sera pas notre but, loin de là, car nous aspirons avant tout à apporter un vent de fraicheur sur un monde qui n'attend personne. Nous souhaitons vous apporter de l'originalité, de l'insolite, de la découverte et vous emmener là ou personne n'a encore jamais eu l'idée de vous entraîner. Soyons fou, car comme disait Jack Kerouac, « les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvé, qui veulent jouir de tout dans un seul instant. Alors autant choisir la folie »

Notre passé fait parti du temps qui s'est écoulé, mais notre avenir nous appartient pleinement. Félicitons-nous en alors, car nous pouvons être certain que le meilleur est encore devant nous. Honorons nos aspirations, « car notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire tort, il est de porter la plume dans la plaie », disait Albert Londres.


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