Le ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney, a affirmé vouloir mettre «fin au party». Pour ce faire, il multiplie les réformes visant au durcissement des conditions d'immigration malgré les fortes contestations de la part des organisations de défense des droits des personnes, et des partis d'opposition. Jason Kenney a dévoilé ce vendredi à Ottawa une liste de vingt-sept «pays sécuritaires», dont les ressortissants ne pourront plus demander l'asile au Canada. Cela en prévision du resserrement des règles entourant les demandes de statut de réfugié des demandeurs d'asile. À noter qu'il a le pouvoir de désigner lui-même les pays sécuritaires pour leurs ressortissants, sans qu'il n'ait besoin de consulter ni les membres du parlement ni de comité d'experts en droits de la personne.
Pour Jason Kenney, « un échange accru de renseignements sur les étrangers aura pour effet d’assurer la sûreté et la sécurité des Canadiens, du fait que nous serons plus à même d’empêcher d’emblée les terroristes, les criminels violents et les autres individus constituant une menace d’entrer au Canada ou aux Etats-Unis ».