Ne vous attendez pas à trouver des prototypes de technologies révolutionnaires et dignes de la science-fiction : résolument tourné vers le grand public, le CES permet d’avoir un aperçu des produits high-tech qui seront prochainement mis en vente auprès du grand public, et d’en faire ressortir quelques tendances générales.
Après la batterie d’annonces réalisées dans le secteur des hardwares (smartphones, tablettes et ordinateurs portables) les projecteurs se sont, comme attendu, tournés vers la nouvelle génération d’écrans téléviseurs et la multitude toujours croissante d’objets connectés. Si les drones et les imprimantes 3D ont encore eu droit à l’attention des médias, on retiendra également la percée des lunettes de réalité augmentée et de réalité virtuelle. Enfin, les constructeurs automobiles ont rivalisé de démonstrations tandis que d’innombrables gadgets ont été présentés.
Après la batterie d’annonces réalisées dans le secteur des hardwares (smartphones, tablettes et ordinateurs portables) les projecteurs se sont, comme attendu, tournés vers la nouvelle génération d’écrans téléviseurs et la multitude toujours croissante d’objets connectés. Si les drones et les imprimantes 3D ont encore eu droit à l’attention des médias, on retiendra également la percée des lunettes de réalité augmentée et de réalité virtuelle. Enfin, les constructeurs automobiles ont rivalisé de démonstrations tandis que d’innombrables gadgets ont été présentés.
Hardware & télévision : la guerre des constructeurs fait rage
Samsung, LG, Sony, Huawei, Asus... La liste des constructeurs présents pendant de ces quatre jours est longue. Alors que le taïwanais Asus a inauguré sa nouvelle gamme Zenfone au travers de trois smartphones, marquant ainsi son entrée définitive dans ce secteur, rien de révolutionnaire n’a été dévoilé du côté des hardwares classiques.
On retiendra néanmoins l’évolution des technologies de rechargement sans fil, basées sur le principe d’induction qui nécessite de poser l’objet sur une surface délimitée : le Smart Bawl d’une vingtaine de centimètres de diamètre d’Intel recharge les appareils compatibles posés dedans, quelle que soit dorénavant la disposition de ces derniers sur la surface. MediaTek, une start-up basée à Taïwan, va plus loin en annonçant – sans présenter de prototype – avoir développé le premier chargeur sans fil utilisable à distance. Autre gadget qui pourrait ravir les possesseurs d’iPhone 5S : Flir One, une coque de protection qui a la particularité d’offrir une fonctionnalité de vision thermique !
Mais comme chaque année, les véritables stars du salon étaient à chercher du côté des téléviseurs. Après la 3D, les constructeurs n’ont d’yeux en 2014 que pour la ultra-HD ou 4K selon la dénomination employée. Avec une résolution quatre fois plus grande que le Full HD qui est actuellement la norme, ces téléviseurs se démocratisent chez tous les constructeurs. Ils devraient cependant encore attendre avant d’envahir nos foyers du fait, comme les télévisions 3D, de la relative absence de contenus adaptés.
L’autre grande tendance des constructeurs de téléviseurs réside dans les écrans incurvés, grâce à l’essor de la technologie OLED qui permet de créer des écrans souples. Si les représentants de Sony ont déclaré ne pas croire à leur succès, ceux de LG, qui en revendique la paternité, évoquent une meilleure immersion. Surtout si l’écran dispose de la technologie 4K…
Attendu au tournant avec sa montre connectée Galaxy Wear, Samsung a surpris son monde en délaissant ce créneau pour se concentrer lui aussi sur les téléviseurs, et de quelle façon : un « écran » incurvé de 2,6 mètres de diagonale a ainsi été présenté ainsi qu’un prototype de téléviseur 8K, une technologie qui ne devrait pas se développer auprès du grand public avant 2020 !
L’actualité des hardwares n’a toutefois pas été totalement éclipsée par la présentation de ces différents produits. Le CES 2014 fut l’occasion pour Intel de dévoiler son nano-ordinateur Edison. Pas plus gros qu’une carte SD, il est néanmoins capable de faire tourner un système d’exploitation et de se connecter à Internet en Wi-Fi. Cet ordinateur, qui utilise les processeurs ultra-compacts et économes de la gamme Quark, marque un pas de plus dans le développement d’objets intelligents et connectés.
On retiendra néanmoins l’évolution des technologies de rechargement sans fil, basées sur le principe d’induction qui nécessite de poser l’objet sur une surface délimitée : le Smart Bawl d’une vingtaine de centimètres de diamètre d’Intel recharge les appareils compatibles posés dedans, quelle que soit dorénavant la disposition de ces derniers sur la surface. MediaTek, une start-up basée à Taïwan, va plus loin en annonçant – sans présenter de prototype – avoir développé le premier chargeur sans fil utilisable à distance. Autre gadget qui pourrait ravir les possesseurs d’iPhone 5S : Flir One, une coque de protection qui a la particularité d’offrir une fonctionnalité de vision thermique !
Mais comme chaque année, les véritables stars du salon étaient à chercher du côté des téléviseurs. Après la 3D, les constructeurs n’ont d’yeux en 2014 que pour la ultra-HD ou 4K selon la dénomination employée. Avec une résolution quatre fois plus grande que le Full HD qui est actuellement la norme, ces téléviseurs se démocratisent chez tous les constructeurs. Ils devraient cependant encore attendre avant d’envahir nos foyers du fait, comme les télévisions 3D, de la relative absence de contenus adaptés.
L’autre grande tendance des constructeurs de téléviseurs réside dans les écrans incurvés, grâce à l’essor de la technologie OLED qui permet de créer des écrans souples. Si les représentants de Sony ont déclaré ne pas croire à leur succès, ceux de LG, qui en revendique la paternité, évoquent une meilleure immersion. Surtout si l’écran dispose de la technologie 4K…
Attendu au tournant avec sa montre connectée Galaxy Wear, Samsung a surpris son monde en délaissant ce créneau pour se concentrer lui aussi sur les téléviseurs, et de quelle façon : un « écran » incurvé de 2,6 mètres de diagonale a ainsi été présenté ainsi qu’un prototype de téléviseur 8K, une technologie qui ne devrait pas se développer auprès du grand public avant 2020 !
L’actualité des hardwares n’a toutefois pas été totalement éclipsée par la présentation de ces différents produits. Le CES 2014 fut l’occasion pour Intel de dévoiler son nano-ordinateur Edison. Pas plus gros qu’une carte SD, il est néanmoins capable de faire tourner un système d’exploitation et de se connecter à Internet en Wi-Fi. Cet ordinateur, qui utilise les processeurs ultra-compacts et économes de la gamme Quark, marque un pas de plus dans le développement d’objets intelligents et connectés.
Internet des objets, wearable technology et réalité augmentée comme tendances phares
C’est la prochaine évolution sérieuse d’Internet présentée depuis plusieurs années par les médias spécialisés. Quittant ses supports traditionnels, Internet s’immisce partout, de nos objets quotidiens à nos habits, jusqu’à devenir une véritable « sur-couche » de la réalité. Ce marché, dont le chiffre d’affaires pourrait passer de 1,6 milliard à 5 milliards de dollars l’an prochain, attire les appétits des grands groupes comme des start-up : 40% des stands du salon étaient concernés.
Ce CES 2014 a été marqué par une avalanche de montres et autres bracelets connectés, les constructeurs en proposant tous un modèle.La montre d’Intel fonctionne sans smartphone, à l’inverse de la Galaxy Gear de Samsung et du bracelet LifeBand Touch de LG qui affiche les appels entrants et les musiques écoutées. On peut aussi évoquer l’incontournable et très classe Pebble, ou encore June, de la société française Netatmo, bijou technologique au sens propre puisque derrière une esthétique recherchée à destination des femmes – June peut d’ailleurs se porter en broche – se cache une batterie alimentée par des capteurs solaires. Relié à un smartphone, le bracelet indique l’ensoleillement auquel vous êtes exposé et transmet les conseils adéquats.
Les possibilités sont quasiment sans limite, si bien qu’on regretterait de n’avoir que deux poignets… Mais les objets connectés s’adaptent à tous les marchés : le collier canin Voyce transmet un rapport détaillé à son vétérinaire, la brosse à dents intelligente du français Kolibree vérifie la qualité de votre technique de brossage et la raquette de tennis de Babolat est capable de dresser des statistiques sur près de 150 heures de jeu. D’autres projets innovent en proposant des approches plus globales, à l’image de Mother. Ce produit français se compose d’une base associée à des capteurs mobiles. Il suffit d’en disposer un dans une pièce pour en connaître la température ou encore d’en emporter un pour savoir le nombre de calories brûlées dans la journée.
Les drones étaient eux aussi à l’honneur, après le buzz créé il y a quelques semaines par Jeff Bezos, le patron d’Amazon, à propos de l’utilisation de drones d’ici quelques années pour les livraisons, alors que le numéro un de l’e-commerce a distribué un milliard de colis dans le monde l’an passé. Opportuniste, le Français Parrot a dévoilé un modèle réduit de son AR Drone – premier drone grand public au monde avec un prix inférieur à 300 euros - qui est venu soutenir son cours en bourse.
Si peu de projets se distinguent dans l’ombre des très attendues Google Glass, d’autres lunettes ont fait forte impression à Las Vegas : les lunettes d’Epson, qui se rapproche dans leur conception du produit de Google, se démarquent par l’utilisation de deux écrans à la place des verres, plutôt que de la rétroprojection ; le système de réalité virtuelle Oculus Rift et sa version Crystal Cove, qui devrait sortir cette année au prix de 300 euros.
On peut même aller plus loin dans l’intégration du joueur dans une réalité virtuelle en associant les lunettes d’Oculus avec l’exosquelette PrioVR, également présent au salon. Bardé de capteurs sur les mains, les bras et les jambes, le joueur peut se déplacer au sein de l’environnement virtuel comme dans la réalité. Un grand espace reste néanmoins nécessaire, l’expérience de jeu risquant sinon d’être courte et peut-être douloureuse… PrioVR entend financer le développement de son produit via le crowdfunding et la plate-forme KickStarter à partir du 14 février.
Ce CES 2014 a été marqué par une avalanche de montres et autres bracelets connectés, les constructeurs en proposant tous un modèle.La montre d’Intel fonctionne sans smartphone, à l’inverse de la Galaxy Gear de Samsung et du bracelet LifeBand Touch de LG qui affiche les appels entrants et les musiques écoutées. On peut aussi évoquer l’incontournable et très classe Pebble, ou encore June, de la société française Netatmo, bijou technologique au sens propre puisque derrière une esthétique recherchée à destination des femmes – June peut d’ailleurs se porter en broche – se cache une batterie alimentée par des capteurs solaires. Relié à un smartphone, le bracelet indique l’ensoleillement auquel vous êtes exposé et transmet les conseils adéquats.
Les possibilités sont quasiment sans limite, si bien qu’on regretterait de n’avoir que deux poignets… Mais les objets connectés s’adaptent à tous les marchés : le collier canin Voyce transmet un rapport détaillé à son vétérinaire, la brosse à dents intelligente du français Kolibree vérifie la qualité de votre technique de brossage et la raquette de tennis de Babolat est capable de dresser des statistiques sur près de 150 heures de jeu. D’autres projets innovent en proposant des approches plus globales, à l’image de Mother. Ce produit français se compose d’une base associée à des capteurs mobiles. Il suffit d’en disposer un dans une pièce pour en connaître la température ou encore d’en emporter un pour savoir le nombre de calories brûlées dans la journée.
Les drones étaient eux aussi à l’honneur, après le buzz créé il y a quelques semaines par Jeff Bezos, le patron d’Amazon, à propos de l’utilisation de drones d’ici quelques années pour les livraisons, alors que le numéro un de l’e-commerce a distribué un milliard de colis dans le monde l’an passé. Opportuniste, le Français Parrot a dévoilé un modèle réduit de son AR Drone – premier drone grand public au monde avec un prix inférieur à 300 euros - qui est venu soutenir son cours en bourse.
Si peu de projets se distinguent dans l’ombre des très attendues Google Glass, d’autres lunettes ont fait forte impression à Las Vegas : les lunettes d’Epson, qui se rapproche dans leur conception du produit de Google, se démarquent par l’utilisation de deux écrans à la place des verres, plutôt que de la rétroprojection ; le système de réalité virtuelle Oculus Rift et sa version Crystal Cove, qui devrait sortir cette année au prix de 300 euros.
On peut même aller plus loin dans l’intégration du joueur dans une réalité virtuelle en associant les lunettes d’Oculus avec l’exosquelette PrioVR, également présent au salon. Bardé de capteurs sur les mains, les bras et les jambes, le joueur peut se déplacer au sein de l’environnement virtuel comme dans la réalité. Un grand espace reste néanmoins nécessaire, l’expérience de jeu risquant sinon d’être courte et peut-être douloureuse… PrioVR entend financer le développement de son produit via le crowdfunding et la plate-forme KickStarter à partir du 14 février.
Mise en avant des secteurs des jeux vidéo et de l’automobile
Le monde du gaming est ainsi bien représenté au CES. Sony a enfin officialisé le lancement de Playstation Now, son service de jeux dans le cloud, qui laisse entrevoir un avenir totalement dématérialisé pour le jeu vidéo mais également les produits culturels que sont les films ou la musique. Cette tendance est aussi présente chez Microsoft, qui a révélé pendant le salon que certaines versions de la Xbox One, dernier bijou que l’Américain oppose à la Playstation 4, étaient prévues jusqu’à la mi-2013 sans lecteur optique. Sur ce point Playstation et Xbox devront affronter la multiple concurrence des prochains hybrides consoles / PC développés sous Steam OS, d’après la célèbre plate-forme de jeu en ligne de Valve. Des constructeurs comme Alienware promettent un niveau de performance comparable à ces deux rivales.
Déjà implantée dans nos salons grâce par exemple au dispositif Kinect utilisé par la Xbox, la technologie d’eye-tracking ou de commande oculaire se généralise. Le suédois Tobii présentait son dispositif Eye-X, un capteur équipé d’une caméra infrarouge et qui, une fois branché à votre ordinateur, pourrait vous permettre de le commander littéralement au doigt et à l’œil pour un coût inférieur à 200 euros. Dans la même veine, la société EyeLock propose un dispositif unique de reconnaissance par l’iris. Doté d’un lecteur biométrique USB, Myris permettra par exemple aux particuliers de déverrouiller leur appareil du regard et en un clin d’œil.
Cette technologie fait également son apparition dans le secteur automobile. L’entreprise Valeo, pour sa première participation au CES, a fait la démonstration de ses prototypes de commande visuelle. Sans quitter la route des yeux, le conducteur peut avoir accès, via un affichage tête haute qui projette les commandes sur le pare-brise, à un certain nombre de contrôles : changer la radio, obtenir le plan d’une zone…
Les constructeurs s’inspirent également des autres tendances décrites ci-dessus, en proposant notamment un large panel d’interactions entre la voiture et les smartphones ou autres objets connectés. Valeo, avec son dispositif A utomated Valet Parking, permet ainsi au conducteur, une fois arrivé à destination, de laisser la voiture se garer seule. Une fois descendu, il pourra interagir avec grâce à une application dédiée, tandis que le véhicule se transforme en voiturier automatique et part en quête d’une place. Toujours via l’application, le conducteur peut ensuite appeler et être récupéré par son véhicule.
BMW présentait pour sa part un dispositif de contrôle via la montre Galaxy Wear de Samsung qui permet de gérer à distance les fonctionnalités de son modèle i3. Le constructeur allemand a aussi frappé un grand coup avec la démonstration de sa voiture autonome M325i. Tout en drift, les quelques tours de circuits réalisés laissent entrevoir tout le potentiel de cette technologie, qui devrait se répandre à grande échelle à l’avenir. Et si BMW se place sur ce secteur aux côtés de Google et sa Google Car, Audi ne semble pas prêt d’être distancé puisque le constructeur a dévoilé un modèle révolutionnaire d’ordinateur de bord. Le zFas qui équipe le concept car Audi Sport Quattro LaserLight n’est pas plus gros qu’un livre et pourrait être installé dans tous les modèles de la marque.
PSA s’est lui associé à Technicolor, le concepteur de la plate-forme Qeo, qui connecte les logiciels embarqués de la voiture avec ceux de votre domicile. Il sera bientôt possible de passer de votre canapé à votre voiture en continuant de regarder votre programme télévisé en streaming ou d’enclencher le chauffage avant votre arrivée.
Enfin, un mot sur les technologies de la robotique et de l’impression 3D, qui provoque sans doute le plus d’attentes et d’enthousiasmes. Appelées à révolutionner notre quotidien dans les années à venir, elles sont pour l’instant loin de se multiplier chez les particuliers et sont restées plutôt discrètes cette année.
Les robots Bo et Yana ont été présentés par la firme californienne i-Play. S’ils s’adressent aux enfants en bas-âge, ils rassemblent les différents éléments qui caractérisent aujourd’hui la robotique grand public. Cette dernière ne propose que des fonctionnalités très limitées et encore anecdotiques, à l’image de Paro, un robot interactif faisant office d’animal de compagnie dans le milieu hospitalier. Pour avoir votre propre assistant robotique multi-tâches, il faudra encore attendre quelques années.
Le constat est sensiblement le même pour les imprimantes 3D. MakerBot, l’un des pionniers de l’impression 3D grand public a profité du CES 2014 pour lancer deux nouvelles imprimantes plus faciles d’utilisation mais dont la moins chère coûte tout de même 1375 euros. Par son prix et ses usages encore relativement réduits, l’impression 3D reste pour le moment réservée à une petite catégorie d’initiés.
Déjà implantée dans nos salons grâce par exemple au dispositif Kinect utilisé par la Xbox, la technologie d’eye-tracking ou de commande oculaire se généralise. Le suédois Tobii présentait son dispositif Eye-X, un capteur équipé d’une caméra infrarouge et qui, une fois branché à votre ordinateur, pourrait vous permettre de le commander littéralement au doigt et à l’œil pour un coût inférieur à 200 euros. Dans la même veine, la société EyeLock propose un dispositif unique de reconnaissance par l’iris. Doté d’un lecteur biométrique USB, Myris permettra par exemple aux particuliers de déverrouiller leur appareil du regard et en un clin d’œil.
Cette technologie fait également son apparition dans le secteur automobile. L’entreprise Valeo, pour sa première participation au CES, a fait la démonstration de ses prototypes de commande visuelle. Sans quitter la route des yeux, le conducteur peut avoir accès, via un affichage tête haute qui projette les commandes sur le pare-brise, à un certain nombre de contrôles : changer la radio, obtenir le plan d’une zone…
Les constructeurs s’inspirent également des autres tendances décrites ci-dessus, en proposant notamment un large panel d’interactions entre la voiture et les smartphones ou autres objets connectés. Valeo, avec son dispositif A utomated Valet Parking, permet ainsi au conducteur, une fois arrivé à destination, de laisser la voiture se garer seule. Une fois descendu, il pourra interagir avec grâce à une application dédiée, tandis que le véhicule se transforme en voiturier automatique et part en quête d’une place. Toujours via l’application, le conducteur peut ensuite appeler et être récupéré par son véhicule.
BMW présentait pour sa part un dispositif de contrôle via la montre Galaxy Wear de Samsung qui permet de gérer à distance les fonctionnalités de son modèle i3. Le constructeur allemand a aussi frappé un grand coup avec la démonstration de sa voiture autonome M325i. Tout en drift, les quelques tours de circuits réalisés laissent entrevoir tout le potentiel de cette technologie, qui devrait se répandre à grande échelle à l’avenir. Et si BMW se place sur ce secteur aux côtés de Google et sa Google Car, Audi ne semble pas prêt d’être distancé puisque le constructeur a dévoilé un modèle révolutionnaire d’ordinateur de bord. Le zFas qui équipe le concept car Audi Sport Quattro LaserLight n’est pas plus gros qu’un livre et pourrait être installé dans tous les modèles de la marque.
PSA s’est lui associé à Technicolor, le concepteur de la plate-forme Qeo, qui connecte les logiciels embarqués de la voiture avec ceux de votre domicile. Il sera bientôt possible de passer de votre canapé à votre voiture en continuant de regarder votre programme télévisé en streaming ou d’enclencher le chauffage avant votre arrivée.
Enfin, un mot sur les technologies de la robotique et de l’impression 3D, qui provoque sans doute le plus d’attentes et d’enthousiasmes. Appelées à révolutionner notre quotidien dans les années à venir, elles sont pour l’instant loin de se multiplier chez les particuliers et sont restées plutôt discrètes cette année.
Les robots Bo et Yana ont été présentés par la firme californienne i-Play. S’ils s’adressent aux enfants en bas-âge, ils rassemblent les différents éléments qui caractérisent aujourd’hui la robotique grand public. Cette dernière ne propose que des fonctionnalités très limitées et encore anecdotiques, à l’image de Paro, un robot interactif faisant office d’animal de compagnie dans le milieu hospitalier. Pour avoir votre propre assistant robotique multi-tâches, il faudra encore attendre quelques années.
Le constat est sensiblement le même pour les imprimantes 3D. MakerBot, l’un des pionniers de l’impression 3D grand public a profité du CES 2014 pour lancer deux nouvelles imprimantes plus faciles d’utilisation mais dont la moins chère coûte tout de même 1375 euros. Par son prix et ses usages encore relativement réduits, l’impression 3D reste pour le moment réservée à une petite catégorie d’initiés.