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La police malgache a mis fin aux agissements d'un réseau qui avait envoyé vingt-cinq jeunes ressortissantes malgaches en Arabie Saoudite pour travailler en tant que domestiques. Véritables esclaves, elles ont été victimes de maltraitance physique et morale. Trois suspects dont un Yéménite, accusé d'être à la tête du réseau, ont été arrêtés et placés en détention. Le chef du réseau gérait cette filière avec deux complices féminines qui faisaient office de rabatteuses. Les jeunes femmes déportées, souvent mineures, quittaient le territoire national avec de fausses pièces d'identité et devaient rejoindre la Tanzanie, soi-disant pour travailler dans des commerces de luxe. Pour contourner le décret interdisant l’envoi d’employés dans les pays du Moyen Orient classés à haut risque, les trafiquants de travailleuses faisaient transiter ces dernières par la Tanzanie. Le sort de ces jeunes femmes reste incertain, leurs familles affirment ne pas avoir beaucoup de nouvelles.
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