En 2008, contre les voix fortes des représentants de l’Eglise orthodoxe, le Pacs est adopté en Grèce. Mais, la loi ne concerne que les couples de sexe opposé, écartant l’accès au Pacs pour les couples homosexuels. Les organisations pour la défense des droits des homosexuels ont fait pression et finalement 8 activistes font un recours devant la CEDH pour discrimination. Sur les 19 pays de l'Union européenne qui rendu possible le contrat de partenariat civil, seules la Grèce et la Lituanie ne l'ont pas ouvert aux couples de même sexe.
Le 7 novembre, la Cour européenne des droits de l’Homme a d’ailleurs réprimandé la Grèce pour violation des droits de l’Homme pour l’instauration de ce « pacte de vie commune » et a condamné le pays européen à payer une amende.
Les représentants des homosexuels de Grèce se disent satisfaits de la solution de la Cour et saluent la reconnaissance de leurs droits. Ils accusent les gouvernements grecs au pouvoir ces dernières années d’avoir été indifférents aux problèmes de cette communauté.
Le parti socialiste grec, présent en petit nombre au sein du gouvernement, a tenté d’amener le débat au Parlement et d’introduire une modification de la loi en faveur des homosexuels, dans le cadre du projet de loi antiraciste, votée au Parlement. Mais la possibilité d’inclure dans le Pacs pour les couples homosexuels s’est immédiatement envolée.
Les pressions des parties de gauche, qui ont officiellement proposé la modification de la loi, n’ont pas eu que peu de poids face aux objections des membres de la partie conservative qui compose principalement le gouvernement. La proposition pour le changement de l’article a été refusée, les couples gays devront encore attendre.
Le 7 novembre, la Cour européenne des droits de l’Homme a d’ailleurs réprimandé la Grèce pour violation des droits de l’Homme pour l’instauration de ce « pacte de vie commune » et a condamné le pays européen à payer une amende.
Les représentants des homosexuels de Grèce se disent satisfaits de la solution de la Cour et saluent la reconnaissance de leurs droits. Ils accusent les gouvernements grecs au pouvoir ces dernières années d’avoir été indifférents aux problèmes de cette communauté.
Le parti socialiste grec, présent en petit nombre au sein du gouvernement, a tenté d’amener le débat au Parlement et d’introduire une modification de la loi en faveur des homosexuels, dans le cadre du projet de loi antiraciste, votée au Parlement. Mais la possibilité d’inclure dans le Pacs pour les couples homosexuels s’est immédiatement envolée.
Les pressions des parties de gauche, qui ont officiellement proposé la modification de la loi, n’ont pas eu que peu de poids face aux objections des membres de la partie conservative qui compose principalement le gouvernement. La proposition pour le changement de l’article a été refusée, les couples gays devront encore attendre.
Un état laïc ?
L'église orthodoxe grecque, toujours à l’affut sur l’actualité nationale, a attaqué le parlement pour cette loi. Pour les religieux, Dieu ne peut qu’approuver le mariage de couples constitués d’un homme et d’une femme. L’homosexualité est considérée comme un pêché et est donc proscrite. L’archevêque de Pirée n’a pas hésité à menacer les membres du Parlement d’excommunication ceux qui votaient la loi. Avec lui, la plupart de prêtres ont condamné ce mouvement parlementaire.
En réaction à l’attitude de l’Eglise, le parlement a retiré les discussions. Bien que les partis composants le gouvernement soient en désaccord sur ce projet, l’ingérence de l’Eglise à un pays si moderne est inacceptable. Durant ces dernières années, l’Eglise orthodoxe grecque a interféré plusieurs fois dans la vie politique. Les représentants de l’Eglise passent souvent à la télévision pour donner leurs opinions sur les lois et sur des sujets sociétaux. Pour se faire entendre, ils écrivent également des lettres aux personnalités politiques.
Le gouvernement influencé par l’Eglise? Le non-vote du PACS pour les homosexuels n’est qu’un exemple parmi d’autres, comme l’interdiction d’incinération ou l'absence d'impôts pour l'Eglise et les prêtres.
En réaction à l’attitude de l’Eglise, le parlement a retiré les discussions. Bien que les partis composants le gouvernement soient en désaccord sur ce projet, l’ingérence de l’Eglise à un pays si moderne est inacceptable. Durant ces dernières années, l’Eglise orthodoxe grecque a interféré plusieurs fois dans la vie politique. Les représentants de l’Eglise passent souvent à la télévision pour donner leurs opinions sur les lois et sur des sujets sociétaux. Pour se faire entendre, ils écrivent également des lettres aux personnalités politiques.
Le gouvernement influencé par l’Eglise? Le non-vote du PACS pour les homosexuels n’est qu’un exemple parmi d’autres, comme l’interdiction d’incinération ou l'absence d'impôts pour l'Eglise et les prêtres.
Un enfant normal ?
La plupart des Grecs sont en faveur du Pacs entre des individus du même sexe. Mais, la société grecque est soupçonneuse et négative en ce qui concerne l’adoption d’enfants par ces couples.
Un présentateur télé homosexuel célèbre n’a pourtant pas manqué de dévoiler à l’antenne lors de son émission qu’il était désormais le père d’un enfant, né d’une amie proche. Au centre des discussions et intérêts, les célébrités l’ont félicité pour cet heureux événement non sans embarras. Un autre présentateur s’est d’ailleurs empressé de demander si le bébé pourrait être un « enfant normal ».
Les discussions autour de cet événement et plus largement sur les rôles de la mère et du père au sein d’une famille se sont multipliées sur internet et à la télévision, faisant de ces discussions un débat public. Beaucoup supportent le fait que l’amour et la tendresse sont des éléments essentiels dans une famille bien que la majorité de l’opinion trouve acceptable seulement les familles où les figures maternelles et paternelles existent.
Le mouvement LGBT (Lesbien, gay, bisexuel, et transgenre) en Grèce est encore faible et peureux et la société grecque, trop traditionnelle et conservatrice. En tant que membre de l’UE, la modernisation de la loi et la séparation de l’Eglise et de l’Etat doivent devenir des priorités. L’Etat grec se doit aussi respecter les droits de l’Homme et prendre en compte les diversités.
Un présentateur télé homosexuel célèbre n’a pourtant pas manqué de dévoiler à l’antenne lors de son émission qu’il était désormais le père d’un enfant, né d’une amie proche. Au centre des discussions et intérêts, les célébrités l’ont félicité pour cet heureux événement non sans embarras. Un autre présentateur s’est d’ailleurs empressé de demander si le bébé pourrait être un « enfant normal ».
Les discussions autour de cet événement et plus largement sur les rôles de la mère et du père au sein d’une famille se sont multipliées sur internet et à la télévision, faisant de ces discussions un débat public. Beaucoup supportent le fait que l’amour et la tendresse sont des éléments essentiels dans une famille bien que la majorité de l’opinion trouve acceptable seulement les familles où les figures maternelles et paternelles existent.
Le mouvement LGBT (Lesbien, gay, bisexuel, et transgenre) en Grèce est encore faible et peureux et la société grecque, trop traditionnelle et conservatrice. En tant que membre de l’UE, la modernisation de la loi et la séparation de l’Eglise et de l’Etat doivent devenir des priorités. L’Etat grec se doit aussi respecter les droits de l’Homme et prendre en compte les diversités.