À chaque apparition lors de rassemblements de vieux gréements, l’Amerigo Vespucci ravi la vedette dès son arrivée. La foule, hypnotisée, n’a alors d’yeux que pour lui. Il faut dire que ce joyau de la Marine italienne ne laisse personne indifférent, et surement pas les élèves de l’Académie Navale Italienne, pour qui le voyage à son bord est une étape clef. Mais, le navire école de la Marina Militare est avant tout une véritable œuvre d’art. Un morceau d’Histoire flottant sur les océans.
Un navire école à trois mats
L’histoire du Vespucci commence dans la seconde moitié des années1920, quand, sur l’initiative de l’Amiral Giuseppe Sirianni, ministre de la Marine, fut décidée la construction de deux nouveaux navires écoles. Une idée domine alors pour l’Etat major : la meilleure façon pour former un futur marin demeure l’instruction à bord d’un bateau à voile, et ce malgré les avancées technologiques. La construction de deux navires, inspirés de vaisseaux de guerre en bois du début du XVIIIe siècle, est ainsi mise en route. Deux noms de grands voyageurs sont retenus pour ces bâtiments qui seront synonymes de découverte de nouveaux horizons pour les jeunes cadets.
Le premier des deux, le Christophe Colomb, prend son service en 1928. Service auquel il reste jusqu’en 1943. Après la fin de la Seconde guerre mondiale, il sera cédé à l’Union soviétique comme réparation des dommages de guerre, selon les clauses du traité de Paris.
L’Amerigo Vespucci, quant à lui, voit sa construction achevée en 1931 dans le chantier naval de Castellamare di Stabia. Le 6 juin, il part pour sa première campagne en tant que navire école. Après la cession du Christophe Colomb à l’URSS, il restera le seul bâtiment à remplir cette mission jusqu’en 1952.
Presque 80 ans plus tard, le Vespucci est l’un des plus vieux trois mats à écumer les eaux du globe, et donne l’impression d’avoir fait un bond dans le temps pour ceux qui croisent sa route. Sa coque noire et blanche rappelle celle des galions, les bandes noires symbolisant volontairement les lignes de canons du vaisseau du XVIIIe dont il est inspiré. Son architecture, presque entièrement faite de bois et les frises dorées qu’il arbore semblent aussi être une invitation au voyage dans le passé. A l’avant du navire, Amerigo Vespucci le Florentin, tout de bronze doré, trône fièrement en figure de proue. Les dimensions, elles, donnent le tournis : la longueur du navire atteint 102,38 mètres, sa surface de voiles 2 635 mètres carrés.
Le premier des deux, le Christophe Colomb, prend son service en 1928. Service auquel il reste jusqu’en 1943. Après la fin de la Seconde guerre mondiale, il sera cédé à l’Union soviétique comme réparation des dommages de guerre, selon les clauses du traité de Paris.
L’Amerigo Vespucci, quant à lui, voit sa construction achevée en 1931 dans le chantier naval de Castellamare di Stabia. Le 6 juin, il part pour sa première campagne en tant que navire école. Après la cession du Christophe Colomb à l’URSS, il restera le seul bâtiment à remplir cette mission jusqu’en 1952.
Presque 80 ans plus tard, le Vespucci est l’un des plus vieux trois mats à écumer les eaux du globe, et donne l’impression d’avoir fait un bond dans le temps pour ceux qui croisent sa route. Sa coque noire et blanche rappelle celle des galions, les bandes noires symbolisant volontairement les lignes de canons du vaisseau du XVIIIe dont il est inspiré. Son architecture, presque entièrement faite de bois et les frises dorées qu’il arbore semblent aussi être une invitation au voyage dans le passé. A l’avant du navire, Amerigo Vespucci le Florentin, tout de bronze doré, trône fièrement en figure de proue. Les dimensions, elles, donnent le tournis : la longueur du navire atteint 102,38 mètres, sa surface de voiles 2 635 mètres carrés.
L’école de la mer sur l’un des plus grands voiliers du monde
Un équipage permanent de 278 marins est nécessaire pour faire voguer le navire. Officiers chargés de la navigation, de la météorologie, des télécommunications, de l’entretien des voiles, des moteurs, des services sanitaire et médical... Une machine bien rôdée où chacun a un rôle particulier à jouer.
Durant les campagnes d’instruction, jusqu’à 150 cadets de l’Académie navale viennent s’ajouter au personnel. La beauté du navire ferait en effet presque oublier sa mission principale : former les futurs officiers de la Marine italienne qui embarquent à son bord durant la période estivale. Les élèves de l’Académie navale en fin de 1ère année viennent y parachever leur formation après neuf mois de cours théoriques.
Dans cette aventure sur les mers du globe, où discipline et rigueur sont les maîtres-mots, les conditions de vie à bord ne sont alors pas tous les jours faciles pour ces jeunes marins. Leurs journées sont très intenses : entre leçons sur le champ nautique, conduite des voiles ou encore gestion de problèmes logistiques, administratifs ou sanitaires et manœuvres pratiques, ils n’ont guerre le temps d’admirer l’océan à loisir. Une expérience éprouvante, mais indispensable pour ces jeunes gens qui apprendront ici à se familiariser avec le milieu maritime.
Durant les campagnes d’instruction, jusqu’à 150 cadets de l’Académie navale viennent s’ajouter au personnel. La beauté du navire ferait en effet presque oublier sa mission principale : former les futurs officiers de la Marine italienne qui embarquent à son bord durant la période estivale. Les élèves de l’Académie navale en fin de 1ère année viennent y parachever leur formation après neuf mois de cours théoriques.
Dans cette aventure sur les mers du globe, où discipline et rigueur sont les maîtres-mots, les conditions de vie à bord ne sont alors pas tous les jours faciles pour ces jeunes marins. Leurs journées sont très intenses : entre leçons sur le champ nautique, conduite des voiles ou encore gestion de problèmes logistiques, administratifs ou sanitaires et manœuvres pratiques, ils n’ont guerre le temps d’admirer l’océan à loisir. Une expérience éprouvante, mais indispensable pour ces jeunes gens qui apprendront ici à se familiariser avec le milieu maritime.
« Non chi comincia ma quel qui perservera »
« Pas celui qui commence, mais celui qui persévère ». La devise du navire trône en bonne place sur le pont principal, comme pour redonner parfois un peu de courage à ces futurs officiers de la Marine militaire.
Plus loin que la simple mission de formation, entre juin et septembre, le bâtiment rallie de nombreux ports étrangers où il devient en quelque sorte l’ambassadeur de l’Italie dans le monde. Un voyage quasi diplomatique en somme.
En 2013, le Vespucci a effectué sa 78e campagne de formation. 78 campagnes durant lesquelles il a emprunté chaque année un itinéraire différent : Europe du Nord, Méditerranée, Atlantique orientale, Amérique du Nord, Amérique du Sud. A noter que le voilier a également bouclé un tour du monde entre mai 2002 et septembre 2003, durant lequel il a participé à la Coupe de l’America en Nouvelle Zélande.
Plus loin que la simple mission de formation, entre juin et septembre, le bâtiment rallie de nombreux ports étrangers où il devient en quelque sorte l’ambassadeur de l’Italie dans le monde. Un voyage quasi diplomatique en somme.
En 2013, le Vespucci a effectué sa 78e campagne de formation. 78 campagnes durant lesquelles il a emprunté chaque année un itinéraire différent : Europe du Nord, Méditerranée, Atlantique orientale, Amérique du Nord, Amérique du Sud. A noter que le voilier a également bouclé un tour du monde entre mai 2002 et septembre 2003, durant lequel il a participé à la Coupe de l’America en Nouvelle Zélande.