Josh Wilson : l’inspiration divine

14 Avril 2013



Découvrez le nouvel album de Josh Wilson, qui réussit à travers sa foi à composer des chansons retraçant sa bataille contre son anxiété, que seule sa croyance lui a permis d’affronter.


Josh Wilson : l’inspiration divine
Josh Wilson est auteur-compositeur. Originaire de l’Arkansas, ce jeune homme de 29 ans est encensé par la critique et déjà honoré par de nombreux prix. Il revient sur le devant de la scène avec un quatrième album, véritable bouffée d’air pur, Carry Me. Dans cet opus, sorti le 9 avril dernier, Josh ouvre son cœur au monde et partage, à travers ses chansons, le mal de son existence ; il est régulièrement sujet aux crises d’angoisse et de panique. Pour en guérir, seule la foi a été son remède.
Cet album se veut comme un message divin : seul Dieu peut porter l’Homme au-delà de ses limites. Dieu lui permet de survivre chaque jour. Il considère que les moments difficiles de sa vie lui sont imposés afin qu’il se rappelle à quel point il a besoin de Jésus.

La douzaine de chansons qui compose l’album, aux sonorités très Pop, se démarque par une rythmique associée à des cordes et des bois ; un mélange tendant vers un univers Pop-folk qui sent bon la joie de vivre et la bonne humeur.

La chanson Carry Me, également titre de l’album, est une prière destinée à clamer sa sincérité envers Dieu, qui tient son cœur fragile entre ses mains. Pour le chanteur, sa chanson favorite est I See God In You, il y confesse que l’Homme a été créé à l’image de Dieu. Cette chanson a la particularité de se composer en versets. Le premier rend hommage à sa voisine, Lilie, veuve depuis plus de quarante ans. Le second narre l’histoire d’un garçon atteint de la trisomie 21, que Josh a rencontré lors d’un concert. Quant au dernier, il est autobiographique, le chanteur se remettant en question au sujet de sa proximité avec Dieu.

Il est à noté que Josh Wilson joue lui-même des instruments lors de l’enregistrement studio, mais également durant ses concerts par le biais d’une pédale d’enregistrement en direct. Il mélange ainsi les instruments organiques et synthétiques pour harmoniser les genres.

Les émotions sont nombreuses à l’écoute de l’album : joie, mélancolie, un cocktail des plus apaisants. Sa voix, très assurée et légèrement éraillée, donne un aspect suave à l’orchestration.

La première chanson, Pushing Back the Dark, résume très bien l’album : il est là pour donner du plaisir et partager son expérience au plus grand nombre. Le tout dans un univers très coloré.


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Jérémy BICHON
Rédacteur (étudiant en licence de science politique). Jeune aspirant au développement du... En savoir plus sur cet auteur