Des études, notamment menées par le CDC, le Center for Disease Control and Prevention, ont démontré que l'épidémie aurait été importée sur l'île par des casques bleus népalais, intervenant dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), en opération depuis 2004, avec près de 13 000 Casques bleus en présence. L'hypothèse n'a pas été reconnue par l'ONU. Le 18 octobre 2013, selon l'Organisation mondiale de la santé, 8500 personnes en sont mortes, sur plus de 700 000 cas, majoritairement recensés en Haïti et République dominicaine, ainsi qu'à Cuba et au Mexique.
Selon le CDC, la pays a fait d'énormes progrès au niveau de la santé depuis le tremblement de terre, particulièrement dans les quatre domaines que sont l'eau potable, la prévention et le traitement du VIH, la vaccination et les hôpitaux publics. L'assainissement et l'utilisation de chlore dans la distribution de l'eau dans le pays a nettement réduit la diffusion de choléra et d'autres maladies. Le President's Emergency Plan for AIDS Relief a été relancé après le tremblement de terre. Lancé par George W. Bush en 2003 et diffusé à Haïti notamment dans le cadre d'un traitement antirétroviral pour les femmes, son but était de lutter contre le sida à l'étranger, et donc de permettre d'avoir des enfants séronégatifs. Le programme a même réussi à doubler le nombre de femmes traitées, par rapport à la période pré-tremblement de terre. Le pays a par ailleurs doublé son taux de vaccination chez les enfants et ajouté de nouveaux vaccins pour protéger les enfants du HIB, qui peut causer des méningites, et des rotavirus, première cause de diarrhée chez les jeunes enfants. Les deux peuvent s'avérer fatals pour l'enfant. La capacité de stockage a elle aussi été améliorée, permettant la conservation des vaccins.
Selon le CDC, la pays a fait d'énormes progrès au niveau de la santé depuis le tremblement de terre, particulièrement dans les quatre domaines que sont l'eau potable, la prévention et le traitement du VIH, la vaccination et les hôpitaux publics. L'assainissement et l'utilisation de chlore dans la distribution de l'eau dans le pays a nettement réduit la diffusion de choléra et d'autres maladies. Le President's Emergency Plan for AIDS Relief a été relancé après le tremblement de terre. Lancé par George W. Bush en 2003 et diffusé à Haïti notamment dans le cadre d'un traitement antirétroviral pour les femmes, son but était de lutter contre le sida à l'étranger, et donc de permettre d'avoir des enfants séronégatifs. Le programme a même réussi à doubler le nombre de femmes traitées, par rapport à la période pré-tremblement de terre. Le pays a par ailleurs doublé son taux de vaccination chez les enfants et ajouté de nouveaux vaccins pour protéger les enfants du HIB, qui peut causer des méningites, et des rotavirus, première cause de diarrhée chez les jeunes enfants. Les deux peuvent s'avérer fatals pour l'enfant. La capacité de stockage a elle aussi été améliorée, permettant la conservation des vaccins.
Des investissements économiques
Le mardi 24 février a vu l'inauguration en grande pompe, sous la présence de l'ancien président des États-Unis Bill Clinton, d'un hôtel Marriott en plein cœur de la capitale. La construction de cet hôtel a notamment permis de créer des emplois dans la région, ainsi que de redorer l'image touristique d'Haïti, éclipsé par son voisin dominicain. Le pays a aussi entamé la construction du Port Lafito à 25 minutes de Port-au-Prince, qui devrait s'achever en mars. Selon le Directeur général du projet, 20 000 emplois seront créés dans les quatre années à venir. De plus, vendredi 20 février, le ministère du Commerce et de l'Industrie a procédé au lancement du Programme d'appui au développement productif, un « accélérateur d'entreprises » ayant pour but de favoriser la création de petites et moyennes entreprises.
Tensions persistantes
La crise politique qui semble caractériser le pays depuis des années persiste néanmoins. De nombreux Haïtiens accusent le président Michel Martelly d'être un nouveau dictateur imposé au pays par les États-Unis. Son incapacité à organiser des élections et qui ont poussé le Premier ministre Laurent Lamothe a annoncer sa démission en décembre dernier suite à de nombreuses manifestations dans le pays, suscite la méfiance des Haïtiens. Les élections auraient dû avoir lieu en octobre 2014, le mandat du Parlement haïtien prenant fin le 12 janvier 2015. La fin du mandat permet aujourd'hui au président de diriger le pays par décret, ce que les Haïtiens suspectent d'être une manipulation politique dans l'espoir d'instaurer une nouvelle dictature.
A ce sujet, le président Martelly assure désirer la tenue d'élections avant mai prochain. Ces élections inquiètent beaucoup la population car le pays connaît de multiples problèmes de gangs armés, à l'origine de nombreuses victimes. Alors que des affrontements ont lieu depuis des semaines dans le quartier de la cité Soleil, le Réseau national de défense des droits humains estime que depuis 2013, ces affrontements ont fait plus de 200 victimes dont cinquante au cours du quatrième trimestre 2014. De nombreuses tensions sont aussi nées de manifestations qui ont eu lieu ces dernières semaines, contre les actes racistes commis par leurs voisins dominicains à leur encontre, ainsi que d'autres manifestations pour la baisse du prix du pétrole, qui augmente toujours à Haïti mais diminue toujours partout dans le monde.
Une malédiction sans fin
Un accident a eu lieu lors du carnaval de Mardi gras ce 17 février. Dix-sept personnes ont été tuées, soixante blessées. Selon des témoins sur place lors de l'accident, un char aurait heurté des câbles électriques aériens avant de prendre feu, tuant sept personnes à son bord. Les autres victimes ont perdu la vie dans la foule dans le mouvement de panique général. Des centaines de personnes se sont rendues aux funérailles, au Champ de Mars de Port-au-Prince le 21 février, pour rendre hommage aux victimes Parmi elles, le président Michel Martelly, qui en a profité pour appeler à l'union dans le deuil, malgré les divergences qui opposent les uns aux autres.