Accusés de violence survenues en janvier 2015 à l'université Ain Shams lors de la commémoration du soulèvement qui a mené au départ d'Hosni Moubarak ainsi que de protester sans autorisation et de semer le chaos à l'intérieur du campus universitaire, sept étudiants ont été condamnés à 15 ans de prison par un tribunal du Caire lundi 18 juillet.
Ces sept étudiants ont été accusés par la défense d'appartenir à la confrérie des Frères musulmans, organisation considérée comme terroriste par l'Égypte depuis 2013 car responsable selon le gouvernement de la vague de violence qui sévit en Égypte depuis le départ de Mohamed Morsi.
Une loi votée en 2013 oblige tous les organisateurs d'un rassemblement à prévenir en amont la police, permettant ainsi au ministère de l'Intérieur d'autoriser ou d'interdire ces événements. Cette loi a été qualifiée par l'ONG Human Rights Watch de « profondément restrictive ».
Ces condamnations font écho au rapport d'Amnesty International publié la semaine dernière, qui dénonce « la multiplication des disparitions forcées sans précédent » afin « d'intimider les opposants et d'éliminer la contestation scientifique ». Selon l'ONG, « trois ou quatre personnes » disparaîtraient chaque jour. En mars dernier, le Parlement européen avait condamné le non-respect des droits de l'Homme en Égypte.
Ces sept étudiants ont été accusés par la défense d'appartenir à la confrérie des Frères musulmans, organisation considérée comme terroriste par l'Égypte depuis 2013 car responsable selon le gouvernement de la vague de violence qui sévit en Égypte depuis le départ de Mohamed Morsi.
Une loi votée en 2013 oblige tous les organisateurs d'un rassemblement à prévenir en amont la police, permettant ainsi au ministère de l'Intérieur d'autoriser ou d'interdire ces événements. Cette loi a été qualifiée par l'ONG Human Rights Watch de « profondément restrictive ».
Ces condamnations font écho au rapport d'Amnesty International publié la semaine dernière, qui dénonce « la multiplication des disparitions forcées sans précédent » afin « d'intimider les opposants et d'éliminer la contestation scientifique ». Selon l'ONG, « trois ou quatre personnes » disparaîtraient chaque jour. En mars dernier, le Parlement européen avait condamné le non-respect des droits de l'Homme en Égypte.