Tigre dans un véhicule en pleine Marina Promenade à Dubaï | DR/réseaux sociaux
Avoir un animal sauvage dans son salon, est-ce devenu la nouvelle tendance aux Émirats arabes unis ? C'est en tout cas la question que se posent des habitants de la capitale touristique du pays, Dubaï. En l'espace de quelques jours, les internautes émiratis ont vu proliférer plusieurs dizaines de photos complètement délirantes. Celle-ci montrées des tigres, des lions et autres bêtes sauvages dans des voitures en plein milieu de quartiers touristiques de Dubaï. La dernière folle photo en date étant celle d'un tigre dans un véhicule en plein milieu d'une rue bondée de la Marina de Dubaï.
Jeudi dernier, l'insolite de ces photos à tourner à l'incident. De jeunes fêtards ont fait entrer illégalement un singe dans le Murooj Rotana Vanity, un night-club. Des photos montrant des jeunes donnant de la vodka à cet animal ont été publiées sur les réseaux sociaux, obligeant l'établissement à s'expliquer. Le night-club a expliqué avoir agi vite. Sitôt l'animal a été repéré, les personnes responsables ont été invitées à quitter les lieux et ont été bannies à vie de l'établissement. La police aurait également été appelée. Les associations de protection des animaux ont fait part de leur indignation à l'encontre de ces pratiques et de ces comportements vis-à-vis des animaux.
Les réactions suite à cet incident sur les réseaux sociaux ont été très virulentes à l'égard du ou des propriétaires du singe. Les autorités dubaïotes ont rappelé la dangerosité de la possession de telles bêtes. L'année dernière, un guépard avait trouvé la mort après s'être échappé du jardin de ses propriétaires en brisant ses chaînes. L'incident n'avait, fort heureusement, fait aucune victime.
Jeudi dernier, l'insolite de ces photos à tourner à l'incident. De jeunes fêtards ont fait entrer illégalement un singe dans le Murooj Rotana Vanity, un night-club. Des photos montrant des jeunes donnant de la vodka à cet animal ont été publiées sur les réseaux sociaux, obligeant l'établissement à s'expliquer. Le night-club a expliqué avoir agi vite. Sitôt l'animal a été repéré, les personnes responsables ont été invitées à quitter les lieux et ont été bannies à vie de l'établissement. La police aurait également été appelée. Les associations de protection des animaux ont fait part de leur indignation à l'encontre de ces pratiques et de ces comportements vis-à-vis des animaux.
Les réactions suite à cet incident sur les réseaux sociaux ont été très virulentes à l'égard du ou des propriétaires du singe. Les autorités dubaïotes ont rappelé la dangerosité de la possession de telles bêtes. L'année dernière, un guépard avait trouvé la mort après s'être échappé du jardin de ses propriétaires en brisant ses chaînes. L'incident n'avait, fort heureusement, fait aucune victime.
Des guépards en laisse à Dubaï
Des guépards ou des serpents qui défraient la chronique aux Émirats ne sont pas nouveaux. Il ne se passe pas une semaine sans que la presse ne relate l'histoire d'un félin perdue ou échappé... Il y a quelques semaines, un guépard seul et effrayé avait été retrouvé dans les rues d’Al Karamah à Abu Dhabi et un autre dans l’émirat de Sharjah. Ce dernier était caché derrière une mosquée de Khalid Port. Fin 2011, des guépards en laisse à Dubaï et Abu Dhabi ont été photographié pour le plus grand désarroi des associations de protection des animaux. Ces dernières regrettent que la justice ne soit pas suffisamment punitive sur le sujet alors que le nombre de zoos privés constitue un véritable problème au regard du nombre de cas de fuite d'animaux recensés depuis 2010.
En mai 2013, un rapport du 999 English Magazine - le journal mensuel officiel du ministère de l'Intérieur – avait révélé que la demande de félins pour les propriétaires privés est explosion. Ainsi, pour seulement 15 000 dirhams AED - soit 3 000 euros - il serait possible d'obtenir un animal exotique ! Le rapport va plus loin en précisant que la plupart des animaux exotiques dans le pays sont déclarés et légaux. Cette situation est vivement que critiquée par la majorité des vétérinaires qui accusent les autorités de donner des permis « à tout va ».
Le fils de l'actuel Sheikh de Dubaï possède lui même un tigre blanc avec lequel il s'affiche très librement sur des vidéos sur le net. Cependant le rapport rappelle que les Émirats ont une législation très claire sur la question des animaux sauvages illégaux sur le territoire. Les contrevenants risquent pas moins de 50 000 dirhams AED d'amende (soit 10 000€) et de la prison pouvant aller jusqu'à six mois. Une législation qui ne semble pas impressionner les Émiratis.
Le rapport précise que même s'il est légal d'avoir ce type d'animaux dans son jardin, les propriétaires trouvent un malin plaisir à aller outre la loi en sortant leur nouvel animal « de compagnie » dans des zones publiques. Le Dr. Reza Khan, spécialiste de la vie animale sauvage et des zoos au Département des parcs publics et de l'horticulture dans la municipalité de Dubaï, explique que « les gens gardent des animaux dangereux pour impressionner leurs amis et collègues ». Une histoire d'apparence donc.
Le lieutenant-colonel Awadh Saleh Al Kindi, rédacteur en chef de 999 English Magazine, explique que « les animaux sauvages appartiennent au milieu sauvage et non aux 4x4 dans les rues de la ville ; ils ne sont pas faits pour les espaces confinés où ils deviennent déprimés et agressifs. Ils n'appartiennent pas à nos rues. Malheureusement, ils servent de purs symboles pour certains propriétaires. Ces propriétaires d'animaux exotiques ne réalisent pas qu'ils mettent les résidents en danger et qu'ils contribuent au commerce illégal des bêtes sauvages ». C'est pourquoi il souhaite « encourager tout le monde à reporter tout animal sauvage aperçu aux Émirats afin que nous puissions mettre un point final à cette menace nationale », pour que le sauvage quitte les villes et ne soit plus soumis au trafic.
En mai 2013, un rapport du 999 English Magazine - le journal mensuel officiel du ministère de l'Intérieur – avait révélé que la demande de félins pour les propriétaires privés est explosion. Ainsi, pour seulement 15 000 dirhams AED - soit 3 000 euros - il serait possible d'obtenir un animal exotique ! Le rapport va plus loin en précisant que la plupart des animaux exotiques dans le pays sont déclarés et légaux. Cette situation est vivement que critiquée par la majorité des vétérinaires qui accusent les autorités de donner des permis « à tout va ».
Le fils de l'actuel Sheikh de Dubaï possède lui même un tigre blanc avec lequel il s'affiche très librement sur des vidéos sur le net. Cependant le rapport rappelle que les Émirats ont une législation très claire sur la question des animaux sauvages illégaux sur le territoire. Les contrevenants risquent pas moins de 50 000 dirhams AED d'amende (soit 10 000€) et de la prison pouvant aller jusqu'à six mois. Une législation qui ne semble pas impressionner les Émiratis.
Le rapport précise que même s'il est légal d'avoir ce type d'animaux dans son jardin, les propriétaires trouvent un malin plaisir à aller outre la loi en sortant leur nouvel animal « de compagnie » dans des zones publiques. Le Dr. Reza Khan, spécialiste de la vie animale sauvage et des zoos au Département des parcs publics et de l'horticulture dans la municipalité de Dubaï, explique que « les gens gardent des animaux dangereux pour impressionner leurs amis et collègues ». Une histoire d'apparence donc.
Le lieutenant-colonel Awadh Saleh Al Kindi, rédacteur en chef de 999 English Magazine, explique que « les animaux sauvages appartiennent au milieu sauvage et non aux 4x4 dans les rues de la ville ; ils ne sont pas faits pour les espaces confinés où ils deviennent déprimés et agressifs. Ils n'appartiennent pas à nos rues. Malheureusement, ils servent de purs symboles pour certains propriétaires. Ces propriétaires d'animaux exotiques ne réalisent pas qu'ils mettent les résidents en danger et qu'ils contribuent au commerce illégal des bêtes sauvages ». C'est pourquoi il souhaite « encourager tout le monde à reporter tout animal sauvage aperçu aux Émirats afin que nous puissions mettre un point final à cette menace nationale », pour que le sauvage quitte les villes et ne soit plus soumis au trafic.