L'ambassadeur péruvien et chilien Alan Wagner et Albert van Klaveren
Les audiences publiques ont commencé le 3 décembre 2012. Le conflit repose sur une zone de pêche de 68 000 m². Les deux protagonistes, dépendants de la pêche avec de forts intérêts économiques, se sont demandés si la dispute pourrait influencer les relations diplomatiques entre les deux Etats d’une manière négative.
Les conflits de frontières entre le Chili et le Pérou sont en cours depuis longtemps. Bien qu’une solution ait été trouvée statuant sur les frontières continentales, le conflit actuel a été relancé en 2005. En novembre dernier, le parlement péruvien a adopté unilatéralement une loi déclarant l’élargissement des frontières maritimes [c'est également en novembre que la CIJ a rendu un arrêt sur le conflit maritime opposant le Nicaragua et la Colombie, ndlr]. Le gouvernement a justifié cette mesure en soulignant qu’aucune frontière maritime n’était encore définie. Les responsables auraient donc le droit à une libre décision.
Le gouvernement du chilien a montré son désaccord en indiquant un traité bilatéral sur la pêcherie de 1954 et la « Déclaration de Santiago », un traité sur les frontières entre l’Équateur, le Pérou et le Chili de 1952.
Le gouvernement du chilien a montré son désaccord en indiquant un traité bilatéral sur la pêcherie de 1954 et la « Déclaration de Santiago », un traité sur les frontières entre l’Équateur, le Pérou et le Chili de 1952.
Tandis que le Pérou préconise l’instauration d’une frontière perpendiculaire à la côte du Pacifique au niveau de la frontière continentale, le Chili préfère que celle-ci soit parallèle à la ligne équatoriale.
Aujourd’hui, ce différend installe une ambiance tendue. Les Péruviens et les Chiliens peuvent suivrent les audiences publiques grâce à la télévision. Avec excitation, ils attendent les prisent de paroles de leurs ambassadeurs Allan Wagner (Pérou) et Albert van Klaveren (Chili), deux experts connus du droit international.
Aujourd’hui, ce différend installe une ambiance tendue. Les Péruviens et les Chiliens peuvent suivrent les audiences publiques grâce à la télévision. Avec excitation, ils attendent les prisent de paroles de leurs ambassadeurs Allan Wagner (Pérou) et Albert van Klaveren (Chili), deux experts connus du droit international.
Si cette dispute a un impact très fort sur la politique et la société des deux pays, une aggravation des relations diplomatiques est-elle probable ? Il ne faut tout de même pas exagérer la situation. Malgré l'important différend de ces dernières années, le Chili et le Pérou ont maintenu des relations stables. De plus, les présidents Ollanta Humala et Sébastian Piñera ont promis d'accepter l’arrêt de la Cour même si le résultat ne correspondait pas à leurs positions. Une décision est attendue au printemps 2013.