Kinetik est un nouveau label indépendant belge, spécialisé dans la Drum and Bass. Fraichement arrivé sur le marché, il n'aura aucun mal à s'imposer comme un nom central au sein des soirées drum and bass bruxelloises. Au programme de cette soirée, pas moins de 13 heures de son et 16 Djs. Des artistes, que l'on aurait aimé voir plus souvent en France, comme Neonlight, Maztek, Fourward ou encore Aeph sont de la partie.
La communauté des drum and bass addict
Ce qui est assez universel dans les soirées drum and bass, c'est cette sorte de fraternité inhérente, une ambiance bon enfant et énergique, où il n'y a ni bagarres, ni insultes, ni « relous ». Les personnes présentes étaient réunies autour de la musique, et cela pouvait clairement se percevoir. Il n'y avait pas qu'un simple public, de simples fêtards venus passer une soirée quelconque. Il y avait des connaisseurs, des mordus de basses, des gens prêts à danser jusqu'à 7 heures du matin sans relâche. Et c'est aussi bien pour ça qu'on l'aime tant !
Un line-up 100% drum
Les artistes présents à la Kinetik Take Over #1 ont été dévoilés petit à petit au fil des semaines précédant la soirée. On découvrait alors avec plaisir la venue de Billain, originaire de Bosnie Herzégovine, propageant sa Drum and Bass & Neurofunk depuis presque 15 ans maintenant. Il a notamment joué au Outlook Festival. Avec sa touche futuriste et une énergie débordante sur scène, il a su électriser la foule, comme à son habitude.
Était présent également, le duo allemand Neonlight, signé chez Viper, Bad Taste ou encore Eatbrain. Ils travaillent désormais avec Black Sun Empire sur le nouveau label Blackout, qui propagent des soirées du même nom à travers l'Europe. Une belle performance également, qui nous a fait perdre quelques calories sans aucun problème !
SkuD : notre coup de coeur
Ce dj belge fait partie de Kinetik. Âgé de 23 ans, il sait déjà comment procurer des émotions fortes à son public. C’est lui qui a clôturé la soirée, et ce, d’une façon remarquable. Baigné dans la Bass Music depuis son plus jeune âge, il a fait preuve lors de la Kintetik Take Over d’un savoir-faire qu’il est important de souligner.
Si être DJ ne se résume pas à enchaîner des morceaux, il en est une belle preuve. Saisir l’atmosphère présente, et choisir le bon morceau au bon moment n’est pas toujours une tâche délicate. Les réactions dans la foule ne mentent pas, on peut alors dire que le boulot a été fait, et comme il faut.
C’est à gros coup de kick basse fréquence qu’il a commencé son set, oscillant entre une drum and bass violente et des morceaux plus électroniques, qui n’ont laissé personne indifférent. Lorsque le dernier morceau a retenti de ce hangar à la superficie importante, le public ne voulait pas que ça s’arrête.
Si être DJ ne se résume pas à enchaîner des morceaux, il en est une belle preuve. Saisir l’atmosphère présente, et choisir le bon morceau au bon moment n’est pas toujours une tâche délicate. Les réactions dans la foule ne mentent pas, on peut alors dire que le boulot a été fait, et comme il faut.
C’est à gros coup de kick basse fréquence qu’il a commencé son set, oscillant entre une drum and bass violente et des morceaux plus électroniques, qui n’ont laissé personne indifférent. Lorsque le dernier morceau a retenti de ce hangar à la superficie importante, le public ne voulait pas que ça s’arrête.
La Drum & Bass n’est pas morte
Si certains restent sceptiques quant à la popularité de la Drum and Bass de nos jours, une telle soirée démontre clairement que ce style n’est pas mort, loin de là. Il réunit encore et toujours, un grand nombre de passionnés, qui malgré les années pour certains, ne tourne pas le dos à ce mouvement. Il en va de même en France, où les soirées se multiplient malgré une montée impressionnante des événements technos.
S’il faut retenir une chose de ces soirées, c’est bien l’ambiance qui s’y trouve. Une atmosphère à la fois conviviale, amicale et dynamique. Des fêtards qui aiment danser et ressentir la musique, des Djs fiers d’appartenir à ce mouvement et activistes à toute heure pour le faire connaître. Des gens qui se démènent pour offrir des soirées de qualité. La prochaine Kinetik Take Over aura lieu le 30 avril 2014, et on a déjà hâte d’y être !
S’il faut retenir une chose de ces soirées, c’est bien l’ambiance qui s’y trouve. Une atmosphère à la fois conviviale, amicale et dynamique. Des fêtards qui aiment danser et ressentir la musique, des Djs fiers d’appartenir à ce mouvement et activistes à toute heure pour le faire connaître. Des gens qui se démènent pour offrir des soirées de qualité. La prochaine Kinetik Take Over aura lieu le 30 avril 2014, et on a déjà hâte d’y être !