Algérie : le gouvernement agit pour stopper le trafic d'or noir

Soraya Senouci, correspondante en Algérie
16 Août 2013



Depuis près de quatre ans, l'Algérie souffre régulièrement de pénuries de carburants. Un manque d'essence et de gasoil qui engendre des files d'attente longues de plusieurs kilomètres aux niveaux des stations service. Cette crise touche particulièrement les Wilayas (collectivités publiques territoriales) proches de la frontière algéro-marocaine, telles que Tlemcen, Ain Temouchent, Saïda et Sidi Bel Abbes. Ironie du sort pour l’un des pays arabes les plus riches en pétrole ?


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Il n'y a presque plus d'or noir en Algérie, les puits ne sont pas asséchés, mais des contrebandiers, appelés « hallaba », sévicent de plus en plus. Ces revendeurs illégaux chargent voitures, fourgonnettes et autres camions, aussi bien avec des petites bouteilles qu'avec des jerricans de 20 litres. Les produits imflammables sont transportés sans aucune protection, ni mesures de sécurité, vers les frontières afin d'être revendus clandestinement au Maroc. Sous les fortes chaleurs d’été, les contrebandiers s’exposent à un réel danger. Les carburants sont conduits sur des routes caillouteuses et détériorées vers les régions sahariennes pour y être entreposés avant les transactions. En Algérie, le prix des carburants reste parmi les plus bas sur l’échelle internationale, une aubaine pour ceux qui aiment se faire des bénéfices illégalement.

Une partie du pays paralysée

En juillet dernier, les hallaba ont encore frappé, ce fut la fois de trop… Un commerçant, habitant de Tlemcen, rapporte avoir assisté à de nombreuses scènes d'impatience et de colère. Après des heures d’attente sous une chaleur harassante, plusieurs automobilistes ont menacé de mettre le feu à la station service.

Cette nouvelle crise a touché, pour la première fois, Oran, la deuxième plus grande ville d’Algérie, et s’est rapidement étendue vers l’Est, atteignant Alger, la capitale ainsi que d’autres grandes villes. Cette situation est, bien sûr, très problématique pour la population qui n'a plus aucune possibilité de se déplacer, même avec les transports en communs. Pire encore, plusieurs secteurs d'activités, comme l'agriculture, ont été totalement paralysés. A quelques jours du Ramadan, les pénuries de carburants ont fait naître de nouvelles tensions. Des habitants des wilayas concernés ont manifesté leur mécontentement auprès des autorités, qui ont été forcées de prendre des mesures restrictives sévères pour tenter de stopper cette crise.

Ces mesures consistent, en premier lieu, à contrôler les pompes à essence de la société Naftal, et à limiter la vente de carburants selon un plafond fixé à une somme maximale à ne pas dépasser, selon le type du véhicule. Par la suite, le gouvernement a ordonné le renforcement des contrôles à la frontière algéro-marocaine, mesure qui n'a pas été appréciée par les autorités marocaines, lesquelles préfèreraient voir les frontières plus ouvertes. Le nombre de douaniers a été multiplié par deux et de nouveaux postes frontaliers ont été construits.

Les barrages et les contrôles de la gendarmerie nationale sur l’autoroute est-ouest et les routes nationales ont également été renforcés. Quant au sort des contrebandiers arrêtés, leurs véhicules ainsi que la marchandise illégalement transportée ont immédiatement été saisis. Ces derniers sont jugés devant un tribunal et risquent 3 ans de prison ferme (avec possibilité de faire appel) ainsi qu'une amende fixée à 10 fois la valeur de la marchandise transportée ajoutée au prix du véhicule utilisé.

Par ailleurs, il faut prendre en compte le fait que l’Algérie importe une partie de ces carburants d’Italie et d’Espagne, et précédemment, de Libye. Certes, ceci permet à l'Etat de moins investir dans le développement du raffinage des hydrocarbures, mais ce choix remet fortement en cause la société Naftal (principal distributeur de produits pétroliers en Algérie) et son incapacité à satisfaire les demandes affluentes des habitants et vacanciers.

Ces derniers jours, plusieurs verdicts ont été prononcés envers les trafiquants. Cependant, les condamnations décidées par les tribunaux sont fortement critiquées par l’opinion publique, qui jugent les peines trop sévères. La plupart d'entre eux n'était pas connu des services de police et possédaient un casier judiciaire vierge. Qui plus est, la majorité se trouve être des jeunes au chômage qui, faute de moyens et de travail, n'ont pas trouvé meilleur solution que de se sont lancer dans le tradic d'hydrocarbures, à leurs risques et périls.

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1.Posté par Dahmani le 16/08/2013 23:21
C'est vrai que ce n'est pas très réjouissant de trouver qu'il n y a plus d'essence alors qu'on a déjà fait une chaîne de plusieurs dizaines de minutes, et en sachant que nous sommes un des pays les plus riche au pétrole au monde !!!

2.Posté par mouh le 17/08/2013 12:23
qu'est ce qu'on attend pour construire un mur..

3.Posté par kim le 17/08/2013 13:02
l'Algérie est un pays corrompu et miséreux, riche au niveau de son sous sol mais pauvre au niveau de son peuple: trouvez l'erreur...

4.Posté par ham le 17/08/2013 16:02
ce problème est connus depuis longtemps !!!
que ce passe t il pourquoi l'état réagi maintenant ? des files d attentes pour mettre de l essence ? non chez nous on a pris l habitude et on s organise pour avoir de l essence ,tout le monde sais que le Maroc profite de cette essence on détriment des algérien.tout le monde sais qu il doit y avoir des grosse tete derrière tout sa . sa fait rire quand mème, tout ces beau discours pour ne pas ouvrir la frontière ,alors que ce serai la solution pour stoppé ce trafic , et au lieux de sa on veux nous faire croire qu il se fond du souci ? rappelez vous il y a 3 ou 4 ans d un accident de la route sur ghazaouet ville portuaire pret de la frontiere , un accident faisant 17 mort je crois , la cause un camion de trafiquant qui roulait comme un fou !! la ville à protesté sont mécontentement sur plusieur jour,a la suite de quoi ,une décision fut prise par les autorité , plus de trafique de carburant de jour !!! oui vous avez bien lu , on a interdit le trafique de jour , mais pas la nuit !!!! apret sa on peut bien tenir de beau discour et nous faire croire que les autorité sans préoccupe . comment les trafiquant pourrai passé la frontière en toute ilegalité, si il ne serai pas imformé ? des 2 coté de la frontière ce trafique et juteux et rapporte beaucoup d argent .
ouvré la frontiere et ce trafique vas tout de suite s arête .

5.Posté par Hassa Belh le 03/09/2013 20:55
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temps mieux pour nous aussi!!!! pas d'accident causé par ces trafiquants et il n y a pas de pénurie sauf il manque des stations !!! cette fermeture nous a fait que du bien merci l'algérie !! construire un mur ou 2 ou bien prendre votre pays et aller ailleurs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!on est toujours vivant!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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