L’église Santa Maria est un des lieux emblématiques de Portbou. Inscrite dans le style néogothique, elle comprend 3 portails gothiques sur la façade. Sa construction a commencé en 1878 et s’est achevée en 1893.
L’église est gardée par des oliviers, des arbres centenaires qui se situent sur une petite place devant l’entrée du temple. Cette dernière offre la vue sur la crique de Portbou et ses plages, mais également sur de vieux bâtiments qui semblent ne pas vieillir avec le temps. La ville offre une très belle vision aux touristes sur le devant des plages, mais dans l’arrière-ville, le spectacle n’est pas le même.
En redescendant de l’église, nous tombons sur la Plaza major. En se fiant au nom de celle-ci, on peut imaginer une place pleine de vie, joviale et active. Rien de tout ça ne compose la réalité. Seul un arbre et quelques voitures viennent la remplir. Les bancs mis à disposition demeurent vides.
Les habitants de Portbou ont mis en place un système peu commun pour embellir leurs rues. En plus des peintures murales en lien avec la ville, ils ont décidé de réaliser un mur floral. Dans des bouteilles, des graines ont été plantées afin de garnir le mur.
Les escaliers s’inscrivent dans l’architecture de la ville et sont donc omniprésents. Ils offrent souvent des points de vue magnifiques sur la crique, permettant de dominer Portbou. Ici, ils mènent à l’église Santa Maria.
Lorsque l’on se rapproche du bord de mer, tout de suite nous retrouvons des touristes et un peu plus de vie. Sur cette place, des groupes se retrouvent et le jour de la visite, un camp scout s’apprête à reprendre la route après avoir mangé ici.
Le GR 92 est un itinéraire touristique pédestre qui traverse la Costa brava. Il mène également à l’hexagone et permet de découvrir de nombreux paysages et différentes villes. Portbou est traversée par ce circuit.
La Platja Petita assure un peu plus de tranquillité que la Platja Gran. Entre les montages, un coin de plage est en retrait, l’endroit est propice au repos.
La crique vue de la ville, à droite l’Ajuntament et le chemin qui mère au Port. Les bateaux peuvent s’avancer dans la crique afin que les touristes puissent amarrer à Portbou et se promener dans la ville. La configuration des plages permet d’aller nager au large en sécurité. L’eau calme et limpide est agréable, mais des déchets sont visibles lorsque l’on s’éloigne du bord.
Sur la Platja Petita, des petites cabanes bleues et blanches ornent le bord de mer. Appartenant aux riverains, elles s’inscrivent dans la composition du paysage.
En descendant sur la Platja Petita, il est possible d’emprunter un chemin qui mène à une série de petites criques isolées par près de trois kilomètres de chemin escarpé au bord de l’eau pour atteindre le Cap de Portbou. Ce chemin de ronde mène également jusqu’aux côtes françaises.
Après 400 mètres parcourus, parfois les pieds dans l’eau, l’Esculls de l’Ase plonge dans la mer. Ces roches offrent un accès à des plages perdues, coupées de la civilisation.
La première crique accessible est nommée « les Tres Platgetes ». Quelques vaillants touristes ont fait le déplacement jusqu’à celle-ci. Pas de familles cependant, ni de groupes, compte tenu du terrain escarpé qu’il faut emprunter pour se rendre sur cette plage. Après un arrêt bref mais agréable sur ce bout de plage, direction la deuxième.
Sur les 900 mètres qui séparent les deux plages, se trouve la grotte Cova de les Rates qui possède une source d’eau, et le cap appelé « la Punta del Pi ». La photo ci-dessus représente la vue de Portbou une fois les escaliers du cap franchi. Dans un décor où les rochers semblent sortir des fonds méditerranéens, la route continue pour atteindre la deuxième plage.
Une fois la platja del Pi atteinte, nous découvrons une plage plus petite que celle plus au sud, longue d’environ 30 mètres et large de 10 mètres. Le seul point de toutes les plages de Portbou est une fois de plus visible ici. Les galets gris sont éternellement présents dans cette baie. Très peu de personnes sont venues jusqu’ici cette fois. Le voyage s’achève ici, et c’est dans une atmosphère naturelle et calme que nous restons rêveurs face à la découverte de la cité.