Une première résolution avait déjà été présentée en 2012. Ce mois de mars 2013, les Etats-Unis ne lâchent toujours pas l'affaire et réitèrent leurs accusations. Droits de l'Homme, liberté d'expression, liberté de la presse, déportation, enfants soldats, tout y passe. Des accusations que pourtant rejette le gouvernement srilankais.
Le Sri Lanka, 20 millions d'habitants, est toujours un mauvais élève en matière de liberté de la presse. Classé 162ème par Reporters Sans Frontières, le pays enchaîne les meurtres de journalistes, ou refuse les accréditations; pour les journalistes, travailler au Sri Lanka est loin d'être une partie de plaisir. « Je suis parti dans beaucoup de pays pour couvrir les conflits, de la Somalie à l'Irak, mais le Sri Lanka reste de loin le pire pays où j'ai pu travailler » témoigne un jeune journaliste freelance. « La situation est encore plus dure pour les journalistes locaux, j'ai vu des amis se faire tuer, il n'y a pas de liberté de la presse ».
Hormis la liberté de la presse, des violations des droits de l'Homme sont constatées dans la résolution proposée par les Etats-Unis. Un triste chiffre de 80 000 morts atteint pendant la guerre civile contre les tigres tamouls, des déportations, des disparitions, etc. Si la communauté internationale est au courant de la situation, elle ignore la résolution de 2009. 2013 se présente comme une chance de se « rattraper ». Le gouvernement du Sri Lanka se défend en pointant les efforts faits en matière de respect des droits de l'Homme. « Qu'ont-ils donc fait ? Nous n'avons pas de ministère des droits de l'Homme, pas de mécanisme pour faire respecter ces droits, les journalistes sont baillonés, des étudiants sont détenus et la police se dit ignorante de ces faits... » Questionne Nimalka Fernando, activiste srilankaise pour les droits de l'Homme. Les Nations Unies se retrouvent trois fois par an pour communiquer des résolutions sur certains sujets importants.
Pour la première fois cette année, le Human Right Council se retrouve aux palais des Nations et le Sri Lanka est dans l'oeil de mire de l'ONU. « Cela fait quatre ans que la guerre est finie, plus le temps passe, moins nous trouverons de traces de violations des Droits de l'Homme et plus les gens détourneront le regard du Sri Lanka » partage une chercheuse au Human Right Watch. Le gouvernement srilankais rejette la résolution en la jugeant injuste, politisée et intrusive.
Hormis la liberté de la presse, des violations des droits de l'Homme sont constatées dans la résolution proposée par les Etats-Unis. Un triste chiffre de 80 000 morts atteint pendant la guerre civile contre les tigres tamouls, des déportations, des disparitions, etc. Si la communauté internationale est au courant de la situation, elle ignore la résolution de 2009. 2013 se présente comme une chance de se « rattraper ». Le gouvernement du Sri Lanka se défend en pointant les efforts faits en matière de respect des droits de l'Homme. « Qu'ont-ils donc fait ? Nous n'avons pas de ministère des droits de l'Homme, pas de mécanisme pour faire respecter ces droits, les journalistes sont baillonés, des étudiants sont détenus et la police se dit ignorante de ces faits... » Questionne Nimalka Fernando, activiste srilankaise pour les droits de l'Homme. Les Nations Unies se retrouvent trois fois par an pour communiquer des résolutions sur certains sujets importants.
Pour la première fois cette année, le Human Right Council se retrouve aux palais des Nations et le Sri Lanka est dans l'oeil de mire de l'ONU. « Cela fait quatre ans que la guerre est finie, plus le temps passe, moins nous trouverons de traces de violations des Droits de l'Homme et plus les gens détourneront le regard du Sri Lanka » partage une chercheuse au Human Right Watch. Le gouvernement srilankais rejette la résolution en la jugeant injuste, politisée et intrusive.
Après la révision de cette résolution par l'Inde, les 47 membres du Conseil des Droits de l'Homme se sont réunis jeudi 21 mars, pour décider du sort du Sri Lanka.
A la fin de cette réunion, 25 membres ont voté la résolution contre la Sri Lanka, 13 pour et 8 abstentions. « Maintenant que l'Inde à modifié la résolution, elle sera surement adoptée » annonçait hier Kanthaswamy Kunabalasingam du Global Peace Support Group.
Bien que le Sri Lanka ait jugé cette résolution « inacceptable », une majorité des membres du Conseil a voté en faveur de cette résolution. Quant à l'application des conseils de la communauté internationale, ils ont de minces chances d'être appliqués sur le terrain.