16h30. Nous avions rendez-vous au cinéma Le Méliès, à Saint-Étienne, pour une séance un peu particulière de Rude Boy Story. En première partie, le public peut écouter trois groupes de musique issu du lycée Honoré d'Urfé: Les oiseaux moqueurs, C64 et Fly'in System. Après ces mini-concerts, le réalisateur présente son film, sous les regards interrogateurs des spectateurs: Un documentaire sur Dub Inc ? Pourquoi pas!
Et c'est une grande surprise pour le Journal International, de voir un documentaire traitant de musique, certes, mais également d'amitié, de relations humaines et du monde des médias. A la fin de cette séance, j'ai pu rencontrer Kamir Meridja pour qu'il nous raconte cette fabuleuse épopée.
Et c'est une grande surprise pour le Journal International, de voir un documentaire traitant de musique, certes, mais également d'amitié, de relations humaines et du monde des médias. A la fin de cette séance, j'ai pu rencontrer Kamir Meridja pour qu'il nous raconte cette fabuleuse épopée.
Tout au long du film, on découvre des images de tournée filmées en divers lieux et à différentes dates... Combien de temps as-tu suivis le groupe?
Je les ai suivis pendant deux ans, et j'ai passé environ un an à faire le montage.
Le film traite du groupe, d'une bande de potes, mais également des médias, de part certaines interventions comme Mike de Sinsémilia. Est-ce le fait que les médias parlent peu de ce groupe qui t'as incité à suivre la Dub Inc.?
Oui, je trouvais cela particulier. Comment expliquer qu'un groupe comme Dub Inc, qui a fait plus de 250 concerts dans plus de 15 pays différents, 100 000 disques vendus à ce jour, n'ai aucun retour dans la presse, à la télévision ou autre forme de communication? J'ai voulu apporter un témoignage tout en restant, comme eux, libre et indépendant.
Tu parles d'indépendance. J'ai l'impression que c'est important pour toi, non ?
Oui, c'est même primordial! J'ai auto-produit mon film, et tout comme Dub Inc, je n'ai eu aucun financement extérieur. Je les ai suivis avec ma caméra, avec l'envie de faire un documentaire sur cette bande de potes. Cependant, un film indépendant passe malheureusement entre les mailles de la presse, là est la difficulté.
Tout comme Dub Inc... Comment le groupe a réagit lorsque tu leur a présenté ton projet ?
(Rires) Au départ, ils n'étaient pas très emballé de faire un film. Tu sais, je parlais du problème des médias; les médias ont leur part de responsabilités, mais le groupe est composé de personnes discrètes, secrètes, qui n'ont jamais travaillé avec l'image. Pour exemple, en 15 ans ils n'ont fait qu'un clip... et c'est moi qui l'ai réalisé! Mais après quelques mois passés ensemble, ils étaient rassurés.
Le passage aux Etats-Unis est vraiment super. On peut voir le groupe excité et angoissé, alors qu'il joue dans un resto à moitié vide. Comment s'est passé cette tournée américaine?
C'était génial! Au départ, le groupe devait seulement jouer dans un restaurant. Puis le bouche-à-oreilles s'est enclenché et au final, ils ont fait quatre ou cinq salles, avec pas moins de 300 personnes! Le public américain était ravi.
Le film sort aujourd'hui dans nos salles c'est ça ?
Oui, pour le Sud-Est. D'autres dates sont prévus pour les quatres coins de la France !
Je les ai suivis pendant deux ans, et j'ai passé environ un an à faire le montage.
Le film traite du groupe, d'une bande de potes, mais également des médias, de part certaines interventions comme Mike de Sinsémilia. Est-ce le fait que les médias parlent peu de ce groupe qui t'as incité à suivre la Dub Inc.?
Oui, je trouvais cela particulier. Comment expliquer qu'un groupe comme Dub Inc, qui a fait plus de 250 concerts dans plus de 15 pays différents, 100 000 disques vendus à ce jour, n'ai aucun retour dans la presse, à la télévision ou autre forme de communication? J'ai voulu apporter un témoignage tout en restant, comme eux, libre et indépendant.
Tu parles d'indépendance. J'ai l'impression que c'est important pour toi, non ?
Oui, c'est même primordial! J'ai auto-produit mon film, et tout comme Dub Inc, je n'ai eu aucun financement extérieur. Je les ai suivis avec ma caméra, avec l'envie de faire un documentaire sur cette bande de potes. Cependant, un film indépendant passe malheureusement entre les mailles de la presse, là est la difficulté.
Tout comme Dub Inc... Comment le groupe a réagit lorsque tu leur a présenté ton projet ?
(Rires) Au départ, ils n'étaient pas très emballé de faire un film. Tu sais, je parlais du problème des médias; les médias ont leur part de responsabilités, mais le groupe est composé de personnes discrètes, secrètes, qui n'ont jamais travaillé avec l'image. Pour exemple, en 15 ans ils n'ont fait qu'un clip... et c'est moi qui l'ai réalisé! Mais après quelques mois passés ensemble, ils étaient rassurés.
Le passage aux Etats-Unis est vraiment super. On peut voir le groupe excité et angoissé, alors qu'il joue dans un resto à moitié vide. Comment s'est passé cette tournée américaine?
C'était génial! Au départ, le groupe devait seulement jouer dans un restaurant. Puis le bouche-à-oreilles s'est enclenché et au final, ils ont fait quatre ou cinq salles, avec pas moins de 300 personnes! Le public américain était ravi.
Le film sort aujourd'hui dans nos salles c'est ça ?
Oui, pour le Sud-Est. D'autres dates sont prévus pour les quatres coins de la France !