C’est presque par hasard qu’hier soir j’ai tourné le bouton de ma radio. Sur les ondes dublinoises de la Button Factory, un groupe alors inconnu : Public Service Broadcasting (PSB). Vous connaissiez la British Broadcasting Corporation (BBC), la radio de service public britannique, et bien ce duo de musiciens londoniens est en passe de remplacer le géant radiophonique ! Lors d’un show électrique d’une heure et demie dopé à l’électro-rock et teinté de la nostalgie de l’épopée télévisuelle, J. Willgoose et Wrigglesworth, les deux musiciens, ont électrisé la scène dublinoise de la Button Factory, le Hall of Fame du rock, en Irlande.
Actuellement en fin de tournée, le duo s’est arrêté, le temps d’un soir, dans la capitale irlandaise pour promouvoir son dernier album : Inform – Entertain – Educate. Plus qu’un titre, c’est un véritable concept qu’ils déroulent durant leurs concerts. Fini les albums-concept, place au concept show ! Hormis les guitares et la batterie, les deux hipsters, que l’on dirait davantage sortis des fameuses universités d’Oxbridge avec leurs costumes et nœuds papillons, usent et abusent des effets électroniques, des voix artificielles et des images d’époque.
Car c’est là leur credo, ils souhaitent « enseigner les leçons du passé grâce à la musique du futur ». Et quel succès ! À l’écran, des images d’époque, sorties d’archives ou de films en noir et blanc tournés par la BBC. De la déclaration de guerre à l’Allemagne nazie sur l’intense If war should come aux prouesses aériennes des avions de chasse sur Spitfire en passant par la conquête des derniers sommets sur l’aérien Everest, c’est une véritable leçon d’histoire que nous donne le groupe. Sur scène, le mélange est électrisant et audacieux. Les distorsions, les riffs et les effets électroniques, une fois combinés aux images d’archives, sont saisissants et l’on se retrouve vite transporté dans les rues de Londres lors des bombardements nazis de 1940 ou à la conquête de l’Everest lors des premiers convois scientifiques.
À l’intérieur de la salle, l’effet est garanti. La scène dublinoise, lassée du folk irlandais, applaudit à tout rompre lorsque le dernier single du groupe est annoncé par la voix enregistrée du présentateur artificiel. Alternant allégrement entre les guitares, les claviers et la batterie, le duo britannique nous rappelle pour un instant ce que fut l’épopée radiophonique et télévisuelle du siècle dernier. Les premières sonneries d’alarme de London can take it retentissent et c’est toute la bataille d’Angleterre contre l’horreur nazie qui se rejoue sur les écrans et les téléviseurs d’époque placés sur la scène. Voyage dans les années 1950 américaines et ses défilés de mode sur le très agressif The Now Generation. Entre fashion shows et image de la femme américaine dans les années 1950, c’est tout un pan de l’Histoire qui se rejoue devant vos yeux, toujours au son de PSB.
Actuellement en fin de tournée, le duo s’est arrêté, le temps d’un soir, dans la capitale irlandaise pour promouvoir son dernier album : Inform – Entertain – Educate. Plus qu’un titre, c’est un véritable concept qu’ils déroulent durant leurs concerts. Fini les albums-concept, place au concept show ! Hormis les guitares et la batterie, les deux hipsters, que l’on dirait davantage sortis des fameuses universités d’Oxbridge avec leurs costumes et nœuds papillons, usent et abusent des effets électroniques, des voix artificielles et des images d’époque.
Car c’est là leur credo, ils souhaitent « enseigner les leçons du passé grâce à la musique du futur ». Et quel succès ! À l’écran, des images d’époque, sorties d’archives ou de films en noir et blanc tournés par la BBC. De la déclaration de guerre à l’Allemagne nazie sur l’intense If war should come aux prouesses aériennes des avions de chasse sur Spitfire en passant par la conquête des derniers sommets sur l’aérien Everest, c’est une véritable leçon d’histoire que nous donne le groupe. Sur scène, le mélange est électrisant et audacieux. Les distorsions, les riffs et les effets électroniques, une fois combinés aux images d’archives, sont saisissants et l’on se retrouve vite transporté dans les rues de Londres lors des bombardements nazis de 1940 ou à la conquête de l’Everest lors des premiers convois scientifiques.
À l’intérieur de la salle, l’effet est garanti. La scène dublinoise, lassée du folk irlandais, applaudit à tout rompre lorsque le dernier single du groupe est annoncé par la voix enregistrée du présentateur artificiel. Alternant allégrement entre les guitares, les claviers et la batterie, le duo britannique nous rappelle pour un instant ce que fut l’épopée radiophonique et télévisuelle du siècle dernier. Les premières sonneries d’alarme de London can take it retentissent et c’est toute la bataille d’Angleterre contre l’horreur nazie qui se rejoue sur les écrans et les téléviseurs d’époque placés sur la scène. Voyage dans les années 1950 américaines et ses défilés de mode sur le très agressif The Now Generation. Entre fashion shows et image de la femme américaine dans les années 1950, c’est tout un pan de l’Histoire qui se rejoue devant vos yeux, toujours au son de PSB.
La leçon d'histoire
Crédits photo -- Sundance London
C’est à la lumière d’une gigantesque antenne de diffusion multicolore que le groupe immortalise le rôle de la BBC dans l’histoire britannique contemporaine. À travers le titre Inform- Educate – Entertain, c’est le rôle essentiel joué par la BBC ces 50 dernières années qui se dépeint en son et lumière.
Colour, red, blue, green, a world of colour et la salle s’illumine alors que les images d’archives dépeignent l’arrivée de la télévision couleur dans les foyers britanniques. Et l’effet devient polychrome : le gris des années 1940-1950 disparaît peu à peu au profit des premières séquences colorisées, immortalisant alors en image et en musique l’ascension de l’Everest, les derniers soubresauts aventuriers d’une nation sur laquelle auparavant jamais le soleil ne se couchait.
Mais qu’importe, la diffusion continue et Public Service Broadcasting est là pour nous narrer l’incroyable aventure médiatique britannique. Entre audio et vidéo, musique électronique et images d’archives, c’est toute la complexité d’une nation certes millénaire mais toujours à la pointe du progrès qui apparaît devant nos yeux. « Enseigner les leçons du passé avec la musique du futur » ? À Dublin ce soir-là, la leçon a été retenue.
Colour, red, blue, green, a world of colour et la salle s’illumine alors que les images d’archives dépeignent l’arrivée de la télévision couleur dans les foyers britanniques. Et l’effet devient polychrome : le gris des années 1940-1950 disparaît peu à peu au profit des premières séquences colorisées, immortalisant alors en image et en musique l’ascension de l’Everest, les derniers soubresauts aventuriers d’une nation sur laquelle auparavant jamais le soleil ne se couchait.
Mais qu’importe, la diffusion continue et Public Service Broadcasting est là pour nous narrer l’incroyable aventure médiatique britannique. Entre audio et vidéo, musique électronique et images d’archives, c’est toute la complexité d’une nation certes millénaire mais toujours à la pointe du progrès qui apparaît devant nos yeux. « Enseigner les leçons du passé avec la musique du futur » ? À Dublin ce soir-là, la leçon a été retenue.