Le film se situe en 2077. Jack Harper (Tom Cruise) est en charge de la sécurité et de la réparation des drones présents sur Terre. Sa mission touche bientôt à sa fin mais sa rencontre avec les Chacals, ayant pour chef Morgan Freeman, changera ses plans, avec le destin de l'humanité entre ses mains.
Une leçon de science-fiction
Dès l’apparition du globe et de la bannière Universal, le ton est donné. Le film démarre par un rêve qui hante Tom Cruise, apercevant une femme, devant puis en haut de l'Empire State Building. Ce rêve, commençant en noir et blanc, deviendra de plus en plus coloré tout au long du film.
Réalisé par le père de Tron, l’Héritage sorti en 2010, Oblivion se démarque par ce concept de film post-apocalyptique, donnant des paysages futuristes tout en gardant des liens avec notre présent, comme le Pentagone devenu un cratère ou encore l’Empire State Building recouvert de sable. Ces paysages dévoilent une réalisation parfaite. Les costumes restent également réalistes, ne tombant pas dans l’excès ou dans le kitsch, ressemblants aux combinaisons d’astronautes. Il faut remercier le réalisateur qui n’a pas succombé à la nouvelle mode de la 3D.
L’atout majeur de ce film est sans appel : une excellente bande originale. Après avoir choisi le groupe électro français Daft Punk pour Tron, l’Héritage, Joseph Kosinski collabore avec les Français de M83 pour composer la musique d'Oblivion. Le groupe va mélanger des sons électro très futuristes avec de l’orchestration classique, ce qui donne un mélange très épique et prenant pour amplifier chaque scène en donnant de l’humanité à ce monde novateur et sans vie.
Le casting va venir renforcer la puissance du film, où l’on retrouve Tom Cruise toujours aussi vif dans ses cascades malgré ses cinquante ans. Morgan Freeman reste impeccable dans son rôle de leader des Chacals, jouant avec justesse sans dériver vers la tyrannie. Est-il un ami ou un ennemi ? Face à l’austérité de ces paysages, Olga Kurylenko vient donner une touche de féminité, malgré un personnage plus figuratif que mis en avant, demeureant cependant l’élément déclencheur de la rencontre de John avec le chef des Chacals.
Réalisé par le père de Tron, l’Héritage sorti en 2010, Oblivion se démarque par ce concept de film post-apocalyptique, donnant des paysages futuristes tout en gardant des liens avec notre présent, comme le Pentagone devenu un cratère ou encore l’Empire State Building recouvert de sable. Ces paysages dévoilent une réalisation parfaite. Les costumes restent également réalistes, ne tombant pas dans l’excès ou dans le kitsch, ressemblants aux combinaisons d’astronautes. Il faut remercier le réalisateur qui n’a pas succombé à la nouvelle mode de la 3D.
L’atout majeur de ce film est sans appel : une excellente bande originale. Après avoir choisi le groupe électro français Daft Punk pour Tron, l’Héritage, Joseph Kosinski collabore avec les Français de M83 pour composer la musique d'Oblivion. Le groupe va mélanger des sons électro très futuristes avec de l’orchestration classique, ce qui donne un mélange très épique et prenant pour amplifier chaque scène en donnant de l’humanité à ce monde novateur et sans vie.
Le casting va venir renforcer la puissance du film, où l’on retrouve Tom Cruise toujours aussi vif dans ses cascades malgré ses cinquante ans. Morgan Freeman reste impeccable dans son rôle de leader des Chacals, jouant avec justesse sans dériver vers la tyrannie. Est-il un ami ou un ennemi ? Face à l’austérité de ces paysages, Olga Kurylenko vient donner une touche de féminité, malgré un personnage plus figuratif que mis en avant, demeureant cependant l’élément déclencheur de la rencontre de John avec le chef des Chacals.
Rien n’est parfait dans la fiction
L'actualité cinématographique nous offre quasiment chaque semaine un film de science-fiction. On découvre des similitudes avec Cloud Atlas. Un mélange entre La Planète des singes, La Guerre des étoiles, Moon, Je suis une légende et même San Ku Kaï. Une impression de déjà vu, notamment au niveau des gadgets, ce qui permet peut-être au spectateur de plus se focaliser sur le fond de l'histoire et non sur la forme.
De nombreux passages demeurent longs, notamment lors de ses rêves que l'on va voir de plus en plus souvent durant le premier quart du film. La fin s'allonge énormément malgré de nombreux rebondissements qui vont devenir prévisibles.
Comme toujours, le héros va devoir sauver l'humanité du mal. On va apprendre que les armes de destruction massive vont causer la perte de la Terre et que ces dernières sont néfastes pour le développement de l'Homme. Le réalisateur va comme toujours humaniser son héros en lui faisant regretter sa vie passée et l'arrivée d'une femme va bouleverser son existence.
Oblivion se veut donc plus qu'un film de science-fiction, cette dernière ne sert que de toile de fond dans l'optique de nous faire réfléchir sur nos actes présents mais également sur nos rêves, en ces temps où les armes nucléaires sont de nouveaux sur le devant de la scène.
De nombreux passages demeurent longs, notamment lors de ses rêves que l'on va voir de plus en plus souvent durant le premier quart du film. La fin s'allonge énormément malgré de nombreux rebondissements qui vont devenir prévisibles.
Comme toujours, le héros va devoir sauver l'humanité du mal. On va apprendre que les armes de destruction massive vont causer la perte de la Terre et que ces dernières sont néfastes pour le développement de l'Homme. Le réalisateur va comme toujours humaniser son héros en lui faisant regretter sa vie passée et l'arrivée d'une femme va bouleverser son existence.
Oblivion se veut donc plus qu'un film de science-fiction, cette dernière ne sert que de toile de fond dans l'optique de nous faire réfléchir sur nos actes présents mais également sur nos rêves, en ces temps où les armes nucléaires sont de nouveaux sur le devant de la scène.