Imagine Peace Tower | DR
Vous êtes pacifiste ? La France, nation de « la liberté et des droits de l’Homme » ne vous sied guère ? Alors venez en Islande ! Chaque année depuis 2008, cet Etat décroche le titre rêveur de « pays le plus pacifique au monde ». Celui-ci est décerné par l’Institute for Economics and Peace (Institut pour l’Economie et pour la Paix), et il vise à récompenser les efforts extérieurs et intérieurs réalisés par la diplomatie, les politiques et les citoyens islandais pour promouvoir la paix avec, entre autres, la défense des droits fondamentaux et des libertés individuelles et collectives.
Membre fondateur de l’OTAN, l’Islande fait pourtant partie de ces rares Etats qui ne disposent pas de forces armées – à l’exception de quelques garde-côtes et d’un groupe d’intervention de 200 volontaires, le « Viking Squad », qui participent à différents théâtre d’opération de maintien de la paix. L’Islande n’a jamais réellement engagé de troupes combattantes en tant que telles à l’extérieur de son territoire, et n’a jamais eu de conflits avec ses voisins. Facile, me direz-vous, car c’est une île isolée, perdue entre le Groenland et la Norvège ! Et qui se soucierait de ce territoire parsemé de volcans, de sources chaudes et de moutons ?
De prime abord, l’Islande n’aurait que peu d’atouts à faire valoir, mis à part sa géothermie et ses réserves de merlans, de morues et de harengs. Même si tout ceci représente une source de revenue conséquente, cela ne constitue pas des ressources « stratégiques » à proprement parler. Pourtant, la donne pourrait changer dans les prochaines années du fait de l’ouverture de la route maritime du Nord, par laquelle les porte-containers en provenance d’Asie transiteraient. La Chine lorgne déjà sur ce pays afin d’en faire un port d’attache.
Une substance intéresse également beaucoup de monde dans la région. Non, ce n’est pas l’hydromel, la boisson des Vikings, mais la découverte d’hydrocarbure en Arctique qui aiguise les appétits des grandes puissances voraces en énergie. L’Islande pacifique va donc se retrouver au milieu de ce ring nordique, et devra déployer tous ses talents de médiateur pour apaiser les tensions inhérentes à ce genre de découverte. Vu que les drakkars ont été mis au rebut – car pas très adaptés aux enjeux contemporains selon certains analystes – et que la redoutable marine islandaise, à savoir trois bateaux des garde-côtes, restent à quai du fait des restrictions budgétaires, il n’y a pas à douter que les Islandais auront fort à faire pour contenir les éventuels débordements.
Bien que l’Islande soit une nation indépendante que depuis le 17 juin 1944, elle a derrière elle une longue tradition de pacifisme et a réussi à s’affranchir de la tutelle danoise sans coup férir. Le Danemark était alors occupé par les troupes allemandes et n’avait aucun moyen de pression pour garder ce territoire sous son giron. L’indépendance se fit pacifiquement ce qui perpétue une tradition de médiation et de compromis initiée plusieurs siècles auparavant.
Membre fondateur de l’OTAN, l’Islande fait pourtant partie de ces rares Etats qui ne disposent pas de forces armées – à l’exception de quelques garde-côtes et d’un groupe d’intervention de 200 volontaires, le « Viking Squad », qui participent à différents théâtre d’opération de maintien de la paix. L’Islande n’a jamais réellement engagé de troupes combattantes en tant que telles à l’extérieur de son territoire, et n’a jamais eu de conflits avec ses voisins. Facile, me direz-vous, car c’est une île isolée, perdue entre le Groenland et la Norvège ! Et qui se soucierait de ce territoire parsemé de volcans, de sources chaudes et de moutons ?
De prime abord, l’Islande n’aurait que peu d’atouts à faire valoir, mis à part sa géothermie et ses réserves de merlans, de morues et de harengs. Même si tout ceci représente une source de revenue conséquente, cela ne constitue pas des ressources « stratégiques » à proprement parler. Pourtant, la donne pourrait changer dans les prochaines années du fait de l’ouverture de la route maritime du Nord, par laquelle les porte-containers en provenance d’Asie transiteraient. La Chine lorgne déjà sur ce pays afin d’en faire un port d’attache.
Une substance intéresse également beaucoup de monde dans la région. Non, ce n’est pas l’hydromel, la boisson des Vikings, mais la découverte d’hydrocarbure en Arctique qui aiguise les appétits des grandes puissances voraces en énergie. L’Islande pacifique va donc se retrouver au milieu de ce ring nordique, et devra déployer tous ses talents de médiateur pour apaiser les tensions inhérentes à ce genre de découverte. Vu que les drakkars ont été mis au rebut – car pas très adaptés aux enjeux contemporains selon certains analystes – et que la redoutable marine islandaise, à savoir trois bateaux des garde-côtes, restent à quai du fait des restrictions budgétaires, il n’y a pas à douter que les Islandais auront fort à faire pour contenir les éventuels débordements.
Bien que l’Islande soit une nation indépendante que depuis le 17 juin 1944, elle a derrière elle une longue tradition de pacifisme et a réussi à s’affranchir de la tutelle danoise sans coup férir. Le Danemark était alors occupé par les troupes allemandes et n’avait aucun moyen de pression pour garder ce territoire sous son giron. L’indépendance se fit pacifiquement ce qui perpétue une tradition de médiation et de compromis initiée plusieurs siècles auparavant.
Par Thor, nous voulons la paix !
Lorsque les premiers Vikings venus de Norvège débarquèrent vers 871 en Islande, ils découvrirent une île habitée seulement par quelques moines irlandais qui menaient une vie austère depuis le VIIe siècle. Très vite, des conflits apparurent entre les colons quant à la question de l’attribution des terres. Si la plupart des familles nouvellement arrivées de Norvège, de Grande-Bretagne et de Scandinavie ont acheté leurs terrains aux premiers occupants, certaines n’ont pas hésité à se lancer des duels meurtriers. Cette éruption de violence faisait presque de l’ombre aux éruptions volcaniques qui secouaient l’île.
Afin de juguler cette violence, un Parlement a été créé en 930 : « l’Alþingi » (l’Althing). Il se réunissait chaque été sur le site de Þingvellir (Thingvellir) à l’est de la capitale et statuait sur les différents litiges. En l’an Mil, le Parlement accorda le statut de religion d’Etat au christianisme, et celui-ci vint supplanter la religion des dieux nordiques sans grands chamboulements majeurs. Depuis, l’Assemblée a été déplacée dans Reykjavík. L’Islande a donc le plus vieux Parlement encore en activité dans le monde. Il a toutefois cessé de fonctionner pendant quelques années sous la gouvernance des Danois.
Le seul phénomène vraiment violent qui secoua la société Islandaise – mis à part les séismes – fut la réforme luthérienne au XVIe siècle qui engendra une quasi-guerre civile entre catholiques et protestants. Ces derniers arrivèrent finalement à évincer leur adversaires catholiques, et l’ère de paix instaurée depuis a perduré jusqu’à aujourd’hui.
Afin de juguler cette violence, un Parlement a été créé en 930 : « l’Alþingi » (l’Althing). Il se réunissait chaque été sur le site de Þingvellir (Thingvellir) à l’est de la capitale et statuait sur les différents litiges. En l’an Mil, le Parlement accorda le statut de religion d’Etat au christianisme, et celui-ci vint supplanter la religion des dieux nordiques sans grands chamboulements majeurs. Depuis, l’Assemblée a été déplacée dans Reykjavík. L’Islande a donc le plus vieux Parlement encore en activité dans le monde. Il a toutefois cessé de fonctionner pendant quelques années sous la gouvernance des Danois.
Le seul phénomène vraiment violent qui secoua la société Islandaise – mis à part les séismes – fut la réforme luthérienne au XVIe siècle qui engendra une quasi-guerre civile entre catholiques et protestants. Ces derniers arrivèrent finalement à évincer leur adversaires catholiques, et l’ère de paix instaurée depuis a perduré jusqu’à aujourd’hui.
De la « God war » à la « Cod war »
Parlement islandais à Reykjavík | Crédits photo -- Olivier Morin/AFP
Après s’être écharpés, puis s’être (plus ou moins) réconciliés sur les questions religieuses, les Islandais ont pu s’appesantir sur les questions d’ordre économique. L’abondance de poissons dans les eaux territoriales attirait de nombreux pécheurs étrangers. Parmi eux, des Bretons, qui bravèrent vaillamment le froid et les tempêtes Islandaises, mais aussi des Allemands, des Scandinaves et des Anglais. Des tensions sont apparues car ces étrangers disposaient de bateaux aptes à la pêche en haute-mer, tandis que les locaux ne possédaient que des barques aptes à la pêche côtière. Les prises étaient donc moins fructueuses, et les Islandais se faisaient piller leurs ressources halieutiques. Mais ne disposant pas d’armée, il leur a été difficile d’imposer leurs volontés.
Ce n’est qu’à partir de 1952 que les garde-côtes islandais répliqueront et expulseront les bateaux étrangers de leurs eaux territoriales. Ces événements, connus sous le nom de « Cod War » – Guerre de la Morue – brouilleront les relations avec les Britanniques jusqu’en 1976. L’Islande a en effet agrandi par étape sa Zone Economique Exclusive (ZEE) de 3 milles nautiques (5,5 km) à 200 milles nautiques (370 km). Les Britanniques qui ne furent plus autorisés à pêcher dans ces eaux-là se sentirent lésés, et ce d’autant plus que les Islandais coupaient leurs filets de pêche à l’aide de grappins. La Royal Navy intervint alors par trois fois, en envoyant plus de 40 navires de guerres pour contrer les trois navires des garde-côtes islandais. Des accrochages et des éperonnages eurent lieu, et un mort fut à déplorer côté islandais. Heureusement, le sens de la médiation a prévalu, et raison a été donnée à l’Islande au détriment du Royaume-Uni. Washington a fait pression sur Londres pour trouver un terrain d’entende, car l’Islande menaçait de fermer la base stratégique de l’OTAN à Keflavík et comptait acquérir des navires soviétiques.
Ce n’est qu’à partir de 1952 que les garde-côtes islandais répliqueront et expulseront les bateaux étrangers de leurs eaux territoriales. Ces événements, connus sous le nom de « Cod War » – Guerre de la Morue – brouilleront les relations avec les Britanniques jusqu’en 1976. L’Islande a en effet agrandi par étape sa Zone Economique Exclusive (ZEE) de 3 milles nautiques (5,5 km) à 200 milles nautiques (370 km). Les Britanniques qui ne furent plus autorisés à pêcher dans ces eaux-là se sentirent lésés, et ce d’autant plus que les Islandais coupaient leurs filets de pêche à l’aide de grappins. La Royal Navy intervint alors par trois fois, en envoyant plus de 40 navires de guerres pour contrer les trois navires des garde-côtes islandais. Des accrochages et des éperonnages eurent lieu, et un mort fut à déplorer côté islandais. Heureusement, le sens de la médiation a prévalu, et raison a été donnée à l’Islande au détriment du Royaume-Uni. Washington a fait pression sur Londres pour trouver un terrain d’entende, car l’Islande menaçait de fermer la base stratégique de l’OTAN à Keflavík et comptait acquérir des navires soviétiques.
Guerre froide au pays des sources chaudes
En 1951, un accord bilatéral est passé avec les Etats-Unis : ceux-ci s’engagent à assurer la protection de l’île contre la menace soviétique. Une base de l’OTAN est installée avec plus 3000 militaires pour protéger un endroit stratégique : c’est ici que les sous-marins nucléaires et l’aviation américaine se ravitaillent pour assurer la protection du bloc occidental. Il serait toutefois erroné de croire que l’Islande entretenait des relations tendues avec l’URSS. Dépourvue de forces armées, elle bénéficiait d’un statut d’Etat neutre qui rassurait Moscou. C’est ainsi qu’en 1972, Reykjavík fut choisie pour accueillir le championnat du monde d’échecs opposant le Russe Boris Spassky, triple champion du monde en la matière, à l’Américain Bobby Fischer. Qualifié comme « le match du siècle », ce championnat eu lieu dans un contexte de Guerre froide, et prit une tournure bien politique.
Ironie de l’histoire, quatorze ans plus tard, c’est à Reykjavík que sera signé la « fin officielle » de cette même Guerre froide, lorsque Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev feront une rencontre symbolique les 11 et 12 octobre 1986 – qui a hélas achoppé sur la question du bannissement des missiles balistiques. Mais la diplomatie islandaise excelle dans la promotion du dialogue et la recherche du compromis, et elle se fait le chantre du pacifisme.
Ironie de l’histoire, quatorze ans plus tard, c’est à Reykjavík que sera signé la « fin officielle » de cette même Guerre froide, lorsque Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev feront une rencontre symbolique les 11 et 12 octobre 1986 – qui a hélas achoppé sur la question du bannissement des missiles balistiques. Mais la diplomatie islandaise excelle dans la promotion du dialogue et la recherche du compromis, et elle se fait le chantre du pacifisme.
Ce pays d’Atlantique si pacifique
Crédits photo -- Pierre Belin/Le Journal International
Les droits de l’Homme sont un des principaux fils conducteurs de la diplomatie islandaise, qui est aussi très active sur les questions lesbiennes, gays, bisexuelles et transexuelles (LGBT), et de la défense des droits des enfants et des femmes, à travers des campagnes de sensibilisation. A cela s’ajoute la volonté de promouvoir et de défendre la liberté d’expression : le site WikiLeaks qui avait divulgué des informations confidentielles de l’armée américaine est géré depuis octobre 2010 sous couvert d'une société de droit islandais – Sunshine Press Production – ce qui a suscité l’ire de Washington.
Pour couronner le tout et montrer à leur partenaire outre-Atlantique qu’ils sont en désaccord avec leur politique extérieure, l’Islande est devenu le 15 décembre 2011 le premier pays d’Europe occidentale à reconnaître l’Etat de Palestine « comme Etat indépendant et souverain dans ses frontières d’avant la Guerre des Six Jours de 1967 » et à annoncer l’établissement de « relations diplomatiques pleines et entières ». L’Islande a également voté en faveur de l’admission de la Palestine à l’Unesco en octobre 2011 et au rehaussement de la Palestine au statut « d’Etat observateur non membre de l’ONU » en novembre 2012.
Cette diplomatie ambitieuse se heurte au désaccord des Américains, qui ne comprennent pas une telle ingratitude d’un pays qu’ils ont protégé pendant plus de 60 ans. Suite au débarquement des Anglais sur l’île en 1940 pour prévenir une invasion allemande, la ville de Keflavík – à 40 km au Sud-Ouest de la capitale Reykjavík – est devenue une base militaire importante des Alliés. Les Américains en prennant la relève des troupes Britanniques en 1941 ont fait débarquer 50.000 soldats (la population de l’époque était d’environ 100.000 habitants). C’est un véritable chamboulement pour les habitants car la culture américaine véhicule avec elle une multitude d’aspects positifs et négatifs : technologie, médecine, moyen de transports, mais aussi tabac, boissons sucrées, alcools, junkfood. Une culture diffusée par l’intermédiaire du cinéma Hollywoodien qui va ériger la société islandaise comme étant arriérée, et qui va la guider vers la voie vertueuse de l’essor économique.
Toutefois, la violence économique, sociale et culturelle tant redoutée qui aurait pu résulter de cette influence américaine a été plutôt bien contenue. Preuve supplémentaire que pacifisme peut rimer avec sécurité, les policiers ne sont pas armés, et le taux de criminalité y est très faible : moins de deux homicides par an s’y produisent. Paradoxalement, plus de 90.000 armes sont recensées en Islande, soit environ une arme pour trois habitants. Ils les utilisent uniquement à « bon escient » pour la chasse des oiseaux. Et y compris pour la chasse à la baleine, qui est un aspect plutôt sombre de la société islandaise.
Pour couronner le tout et montrer à leur partenaire outre-Atlantique qu’ils sont en désaccord avec leur politique extérieure, l’Islande est devenu le 15 décembre 2011 le premier pays d’Europe occidentale à reconnaître l’Etat de Palestine « comme Etat indépendant et souverain dans ses frontières d’avant la Guerre des Six Jours de 1967 » et à annoncer l’établissement de « relations diplomatiques pleines et entières ». L’Islande a également voté en faveur de l’admission de la Palestine à l’Unesco en octobre 2011 et au rehaussement de la Palestine au statut « d’Etat observateur non membre de l’ONU » en novembre 2012.
Cette diplomatie ambitieuse se heurte au désaccord des Américains, qui ne comprennent pas une telle ingratitude d’un pays qu’ils ont protégé pendant plus de 60 ans. Suite au débarquement des Anglais sur l’île en 1940 pour prévenir une invasion allemande, la ville de Keflavík – à 40 km au Sud-Ouest de la capitale Reykjavík – est devenue une base militaire importante des Alliés. Les Américains en prennant la relève des troupes Britanniques en 1941 ont fait débarquer 50.000 soldats (la population de l’époque était d’environ 100.000 habitants). C’est un véritable chamboulement pour les habitants car la culture américaine véhicule avec elle une multitude d’aspects positifs et négatifs : technologie, médecine, moyen de transports, mais aussi tabac, boissons sucrées, alcools, junkfood. Une culture diffusée par l’intermédiaire du cinéma Hollywoodien qui va ériger la société islandaise comme étant arriérée, et qui va la guider vers la voie vertueuse de l’essor économique.
Toutefois, la violence économique, sociale et culturelle tant redoutée qui aurait pu résulter de cette influence américaine a été plutôt bien contenue. Preuve supplémentaire que pacifisme peut rimer avec sécurité, les policiers ne sont pas armés, et le taux de criminalité y est très faible : moins de deux homicides par an s’y produisent. Paradoxalement, plus de 90.000 armes sont recensées en Islande, soit environ une arme pour trois habitants. Ils les utilisent uniquement à « bon escient » pour la chasse des oiseaux. Et y compris pour la chasse à la baleine, qui est un aspect plutôt sombre de la société islandaise.
Imaginez la paix au (N)Iceland
Parfois surnommé Niceland (le gentil pays), l’Islande continue à se faire une renommée de pays antimilitariste. Le 9 octobre 2013, Yoko Ono, veuve de John Lennon, a ré-allumé la tour « Imagine Peace ». C’est un monument inauguré en Islande, en 2007, en hommage au chanteur. Il s'agit d'une sorte de « tour de lumière » projetée depuis un socle de pierre blanche, tous les jours entre les 9 octobre et les 8 décembre de chaque année (respectivement la date anniversaire de la naissance et de la mort de l'artiste). Sur le monument est gravée la phrase : « Imaginez la paix » dans 24 langues différentes, en référence à la chanson Imagine composée par Lennon. Au-delà de l’aspect symbolique de cet événement, l’Islande compte se placer parmi les Etats neutres qui pourraient aider à résoudre les conflits dans le monde. Vaste programme. Mais, les citoyens, les politiques, les diplomates islandais sont motivés pour s’atteler à cette tâche titanesque, voire utopique diront les plus pessimistes.
L’Islande a ainsi prouvé qu’elle mérite pleinement son statut de pays le plus pacifique dans ce monde où les nations continuent de se déchirer. Peut-être souligner aussi le fait que de ne pas avoir de grandes compagnies nationales confère une certaine indépendance : pas de compagnies pétrolières, pas de grandes instituions financières, pas d’industrie d’armement dont il faut défendre les intérêts à l’extérieur du territoire. Les descendants des barbares vikings sont la preuve que l’on peut s’assagir avec le temps, tout en promouvant le pacifisme. Et ils n’ont pas « Thor » du tout.
L’Islande a ainsi prouvé qu’elle mérite pleinement son statut de pays le plus pacifique dans ce monde où les nations continuent de se déchirer. Peut-être souligner aussi le fait que de ne pas avoir de grandes compagnies nationales confère une certaine indépendance : pas de compagnies pétrolières, pas de grandes instituions financières, pas d’industrie d’armement dont il faut défendre les intérêts à l’extérieur du territoire. Les descendants des barbares vikings sont la preuve que l’on peut s’assagir avec le temps, tout en promouvant le pacifisme. Et ils n’ont pas « Thor » du tout.