Maroc: la villa des Sarkozy fait polémique
L’ex-couple présidentiel français, Carla et Nicolas Sarkozy, se seraient rendus au Maroc au début du mois de mars pour conclure l’acquisition d’un palace près de Marrakech, plus précisément à Amelkis. Découverte l’an dernier par les Sarkozy, cette immense demeure de 1 500 m², située dans le triangle d’or de Marrakech, en fait rêver plus d’un. Et pour cause ; elle présente, à elle seule, de nombreux atouts et son montant est estimé entre 4 et 5 millions d’euros. Cette nouvelle a remis au grand jour l’hypothèse selon laquelle la villa serait un présent du roi marocain Mohammed VI offert au couple Sarkozy à l’occasion de la naissance de leur fille Guilia, comme l’avait relevé en mai dernier le journal en ligne Slate Afrique. Si cette hypothèse est confirmée, la demeure en elle-même sera née alors de la « propriété conjointe des investisseurs émiratis et du roi du Maroc ».
L’ex-couple présidentiel français, Carla et Nicolas Sarkozy, se seraient rendus au Maroc au début du mois de mars pour conclure l’acquisition d’un palace près de Marrakech, plus précisément à Amelkis. Découverte l’an dernier par les Sarkozy, cette immense demeure de 1 500 m², située dans le triangle d’or de Marrakech, en fait rêver plus d’un. Et pour cause ; elle présente, à elle seule, de nombreux atouts et son montant est estimé entre 4 et 5 millions d’euros. Cette nouvelle a remis au grand jour l’hypothèse selon laquelle la villa serait un présent du roi marocain Mohammed VI offert au couple Sarkozy à l’occasion de la naissance de leur fille Guilia, comme l’avait relevé en mai dernier le journal en ligne Slate Afrique. Si cette hypothèse est confirmée, la demeure en elle-même sera née alors de la « propriété conjointe des investisseurs émiratis et du roi du Maroc ».
Sénégal: 300 millions de dollars de perte par an
Annuellement, environ 450 000 tonnes de poisson sont capturées de manière illicite, pour une valeur estimée à 300 millions de dollars. Ce qui représente une perte énorme pour l’économie et l’alimentation sénégalaises. C’est ce qui est ressorti des conclusions d’un atelier qui s’est tenu la semaine dernière au Sénégal, et dont l’objet était les échanges « sur la gestion de la capacité de pêche, la pêche INN et la reconstitution des captures au Sénégal et dans les pays de la sous-région ». L’atelier était organisé par le fonds mondial pour la nature (WWF), le projet USAID/COMFISH et la direction des pêches maritimes (DPM) du Sénégal. On y a également appris que les principaux acteurs des grosses captures de la pêche [illicite, non déclarée et non réglementée (INN) sont des étrangers, battant pavillon russe, chinois et européen. Le Dr Pape Samba Diouf, représentant régional en Afrique de l’Ouest du WWF, a pour sa part appelé à la conjugaison des efforts et des actions pour mettre fin à la pêche INN.
Annuellement, environ 450 000 tonnes de poisson sont capturées de manière illicite, pour une valeur estimée à 300 millions de dollars. Ce qui représente une perte énorme pour l’économie et l’alimentation sénégalaises. C’est ce qui est ressorti des conclusions d’un atelier qui s’est tenu la semaine dernière au Sénégal, et dont l’objet était les échanges « sur la gestion de la capacité de pêche, la pêche INN et la reconstitution des captures au Sénégal et dans les pays de la sous-région ». L’atelier était organisé par le fonds mondial pour la nature (WWF), le projet USAID/COMFISH et la direction des pêches maritimes (DPM) du Sénégal. On y a également appris que les principaux acteurs des grosses captures de la pêche [illicite, non déclarée et non réglementée (INN) sont des étrangers, battant pavillon russe, chinois et européen. Le Dr Pape Samba Diouf, représentant régional en Afrique de l’Ouest du WWF, a pour sa part appelé à la conjugaison des efforts et des actions pour mettre fin à la pêche INN.
Ghana: lancement d’un projet de technopole
Le gouvernement ghanéen a annoncé la semaine dernière vouloir créer une ville high-tech près de sa capitale, Accra. Elle doit abriter la plus haute tour d’Afrique, avec 270 mètres de haut, et sera axée sur les technologies de l’information et de la communication. Cette ville sera baptisée Hope City (ville de l’espoir), et sera construite sur des terrains vides à l’extérieur de la capitale ghanéenne. Ce vaste projet est estimé à un montant de 10 milliards de dollars. Il créera 50 000 emplois et hébergera 25 000 habitants. Le but est de « convertir le Ghana à une société de la connaissance et lui faire jouer un rôle actif dans l’économie mondiale ». Le président du Ghana, John Mahama, a dit espérer que le projet stimulera l’investissement privé dans le pays.
Le gouvernement ghanéen a annoncé la semaine dernière vouloir créer une ville high-tech près de sa capitale, Accra. Elle doit abriter la plus haute tour d’Afrique, avec 270 mètres de haut, et sera axée sur les technologies de l’information et de la communication. Cette ville sera baptisée Hope City (ville de l’espoir), et sera construite sur des terrains vides à l’extérieur de la capitale ghanéenne. Ce vaste projet est estimé à un montant de 10 milliards de dollars. Il créera 50 000 emplois et hébergera 25 000 habitants. Le but est de « convertir le Ghana à une société de la connaissance et lui faire jouer un rôle actif dans l’économie mondiale ». Le président du Ghana, John Mahama, a dit espérer que le projet stimulera l’investissement privé dans le pays.
Ouganda: des milliers de refugiés envahissent le pays
Du jeudi 7 au vendredi 8 mars dernier, de violents combats ont opposé des factions de la rébellion congolaise du M23 dans la région du Rutshuru, à une trentaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Ces nouveaux affrontements se seraient soldés par une trentaine de morts et ont contraint quatre mille réfugiés à quitter la République démocratique du congo (RDC) pour fuir vers l’Ouganda voisin. Ces combats opposaient les partisans de Jean-Marie Runiga, ancien chef politique du M23, à ceux de Sultani Makenga, commandant militaire du groupe rebelle. Selon des sources militaires, Runiga aurait souhaité reprendre l’offensive armée alors que Makenga prône une stabilisation. Les premiers affrontements entre les deux camps ont eu lieu en début de semaine dernière et avaient fait une dizaine de morts quand le convoi de Makenga avait été attaqué. En décembre dernier, le M23 avait accepté de cesser les hostilités et de négocier avec Kinshasa sous la pression internationale, sous la médiation de l’Ouganda.
Du jeudi 7 au vendredi 8 mars dernier, de violents combats ont opposé des factions de la rébellion congolaise du M23 dans la région du Rutshuru, à une trentaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Ces nouveaux affrontements se seraient soldés par une trentaine de morts et ont contraint quatre mille réfugiés à quitter la République démocratique du congo (RDC) pour fuir vers l’Ouganda voisin. Ces combats opposaient les partisans de Jean-Marie Runiga, ancien chef politique du M23, à ceux de Sultani Makenga, commandant militaire du groupe rebelle. Selon des sources militaires, Runiga aurait souhaité reprendre l’offensive armée alors que Makenga prône une stabilisation. Les premiers affrontements entre les deux camps ont eu lieu en début de semaine dernière et avaient fait une dizaine de morts quand le convoi de Makenga avait été attaqué. En décembre dernier, le M23 avait accepté de cesser les hostilités et de négocier avec Kinshasa sous la pression internationale, sous la médiation de l’Ouganda.
Rwanda: multiplication des projets avec la Chine
Le Rwanda, l’un des pays qui tirent vers le haut la croissance économique en Afrique par des performances remarquables, accentue de plus en plus son partenariat avec la Chine. La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a indiqué la semaine dernière, lors du dernier sommet de l'Union africaine (UA), que ce partenariat enregistre surtout une nette augmentation des projets d'infrastructures. Inscrit dans une vision large, le partenariat sino-rwandais, aux yeux des autorités de Kigali, se révèle comme ayant « beaucoup d'importance sur notre continent ». Les réalisations sont multiples, notamment dans le domaine routier. « On est en ce moment en discussion avec le gouvernement chinois pour orienter nos priorités », a indiqué la ministre Mushikiwabo, qui a aussi prédit des perspectives bonnes pour ce partenariat.
Le Rwanda, l’un des pays qui tirent vers le haut la croissance économique en Afrique par des performances remarquables, accentue de plus en plus son partenariat avec la Chine. La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a indiqué la semaine dernière, lors du dernier sommet de l'Union africaine (UA), que ce partenariat enregistre surtout une nette augmentation des projets d'infrastructures. Inscrit dans une vision large, le partenariat sino-rwandais, aux yeux des autorités de Kigali, se révèle comme ayant « beaucoup d'importance sur notre continent ». Les réalisations sont multiples, notamment dans le domaine routier. « On est en ce moment en discussion avec le gouvernement chinois pour orienter nos priorités », a indiqué la ministre Mushikiwabo, qui a aussi prédit des perspectives bonnes pour ce partenariat.
Angola: lancement d'un Centre de recherche pour des scientifiques africains
Les Universités "Agostinho Neto" (Angola), Newcastle (Royaume Uni) et l'ONG Planet Earth Institute (PEI) comptent lancer prochainement un Centre pionnier de Recherche de Doctorat pour la durabilité, à Luanda, en Angola. C’est ce qu’a annoncé mardi 5 mars dernier une note de presse de l'ambassade britannique en Angola. Ce Centre par Excellence en Science pour la Durabilité en Afrique (CESSAF) ouvrira ses portes aux étudiants-chercheurs au courant du mois de septembre prochain. Le document indique que l’objectif du projet est d'entraîner plus de 100 étudiants en doctorat dans les dix prochaines années dans les secteurs clés comme les ressources naturelles, pollution environnementale, agriculture durable, plan urbain et géo-sciences.
Les Universités "Agostinho Neto" (Angola), Newcastle (Royaume Uni) et l'ONG Planet Earth Institute (PEI) comptent lancer prochainement un Centre pionnier de Recherche de Doctorat pour la durabilité, à Luanda, en Angola. C’est ce qu’a annoncé mardi 5 mars dernier une note de presse de l'ambassade britannique en Angola. Ce Centre par Excellence en Science pour la Durabilité en Afrique (CESSAF) ouvrira ses portes aux étudiants-chercheurs au courant du mois de septembre prochain. Le document indique que l’objectif du projet est d'entraîner plus de 100 étudiants en doctorat dans les dix prochaines années dans les secteurs clés comme les ressources naturelles, pollution environnementale, agriculture durable, plan urbain et géo-sciences.
Togo: mouvement d’humeur des réfugiés ivoiriens
Dans un communiqué de presse publié le 4 mars 2013, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) indique que depuis le jeudi 28 février, un groupe de femmes manifeste au camp des réfugiés d’Avépozo, banlieue sud-est de Lomé, la capitale du Togo. Elles exigent l'octroi d'une somme d'« un (1) million de francs CFA par personne pour la subvention aux activités génératrices de revenus (AGR) » au lieu de « 150 000 F CFA » comme proposés par le HCR. Dans ce même communiqué, le HCR indique ne plus disposer de fonds additionnels pouvant lui permettre de distribuer 1 million de F CFA à chaque réfugié. Par conséquent, il considère la manifestation organisée depuis le 28 février dernier par les femmes réfugiées comme « non fondée ». Dès le début de la crise ivoirienne, le Togo avait accueilli environ huit mille réfugiés. En vue d’assurer la satisfaction de leurs besoins essentiels et urgents, un camp a été érigé à Avépozo avec le concours de l’État togolais.
Dans un communiqué de presse publié le 4 mars 2013, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) indique que depuis le jeudi 28 février, un groupe de femmes manifeste au camp des réfugiés d’Avépozo, banlieue sud-est de Lomé, la capitale du Togo. Elles exigent l'octroi d'une somme d'« un (1) million de francs CFA par personne pour la subvention aux activités génératrices de revenus (AGR) » au lieu de « 150 000 F CFA » comme proposés par le HCR. Dans ce même communiqué, le HCR indique ne plus disposer de fonds additionnels pouvant lui permettre de distribuer 1 million de F CFA à chaque réfugié. Par conséquent, il considère la manifestation organisée depuis le 28 février dernier par les femmes réfugiées comme « non fondée ». Dès le début de la crise ivoirienne, le Togo avait accueilli environ huit mille réfugiés. En vue d’assurer la satisfaction de leurs besoins essentiels et urgents, un camp a été érigé à Avépozo avec le concours de l’État togolais.
Zimbabwe: un anniversaire à 600 000 dollars pour Mugabe
A l’occasion de la célébration de son 89ème anniversaire, le président zimbabween, Robert Mugabé, s'est offert des pièces d'or, 89 vaches et un immense gâteau. L’évènement a été célébré en grande pompe le samedi 2 mars dernier. Un stade a été réquisitionné pour l'occasion, dans la ville minière de Bindura, à 90 kilomètres de la capitale, Hararé. Le gouverneur de la Banque centrale Zimbabweenne a pioché dans les réserves d'or du pays pour faire frapper des pièces à l'honneur de son chef. Il a aussi offert quatre-vingt-neuf vaches à ce dernier. Des pâtissiers ont confectionné un gigantesque gâteau de quatre-vingt-neuf kilos. Gâteau que le président du Zimbabwe a découpé en quelques parts, les a distribuées à ses fidèles et a dégusté la sienne sous les applaudissements nourris de ses troupes.
A l’occasion de la célébration de son 89ème anniversaire, le président zimbabween, Robert Mugabé, s'est offert des pièces d'or, 89 vaches et un immense gâteau. L’évènement a été célébré en grande pompe le samedi 2 mars dernier. Un stade a été réquisitionné pour l'occasion, dans la ville minière de Bindura, à 90 kilomètres de la capitale, Hararé. Le gouverneur de la Banque centrale Zimbabweenne a pioché dans les réserves d'or du pays pour faire frapper des pièces à l'honneur de son chef. Il a aussi offert quatre-vingt-neuf vaches à ce dernier. Des pâtissiers ont confectionné un gigantesque gâteau de quatre-vingt-neuf kilos. Gâteau que le président du Zimbabwe a découpé en quelques parts, les a distribuées à ses fidèles et a dégusté la sienne sous les applaudissements nourris de ses troupes.
Niger: les sachets et emballages plastiques interdits
Vendredi 1er mars, le gouvernement nigérien a adopté une loi interdisant « la production, l'importation, la commercialisation, l'utilisation et le stockage des sachets et des emballages en plastique souple à basse densité » sur toute l'étendue du territoire national. La raison avancée par le gouvernement est que les déchets plastiques constituent « la menace la plus sérieuse pour l'environnement, pour la santé humaine et animale, en somme pour l'économie mondiale ». Dans un communiqué, les autorités publiques nigériennes expliquent en effet que les déchets plastiques empêchent les eaux de pluies de s'infiltrer dans le sous-sol et polluent le paysage. Lorsqu'ils sont ingérés par les animaux, ils provoquent des troubles gastro-intestinaux graves pouvant conduire à la mort. Comme autre solution, « des alternatives sont envisagées à travers la production et l'importation de sachets et emballages en matériaux biodégradables », indique le communiqué.
Vendredi 1er mars, le gouvernement nigérien a adopté une loi interdisant « la production, l'importation, la commercialisation, l'utilisation et le stockage des sachets et des emballages en plastique souple à basse densité » sur toute l'étendue du territoire national. La raison avancée par le gouvernement est que les déchets plastiques constituent « la menace la plus sérieuse pour l'environnement, pour la santé humaine et animale, en somme pour l'économie mondiale ». Dans un communiqué, les autorités publiques nigériennes expliquent en effet que les déchets plastiques empêchent les eaux de pluies de s'infiltrer dans le sous-sol et polluent le paysage. Lorsqu'ils sont ingérés par les animaux, ils provoquent des troubles gastro-intestinaux graves pouvant conduire à la mort. Comme autre solution, « des alternatives sont envisagées à travers la production et l'importation de sachets et emballages en matériaux biodégradables », indique le communiqué.
Gabon: vers une bonne gestion des matières premières
Récemment exclu par l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), l’Etat gabonais a réaffirmé sa détermination à améliorer la bonne gouvernance dans la gestion de ses matières premières. C’est ce qu’a indiqué un communiqué publié mardi à Libreville par le ministère gabonais du Pétrole, de I'Energie et des Ressources hydrauliques. Le communiqué regrette aussi la décision du Conseil d'administration de l'ITIE de retirer le pays de la liste de ses pays membres. Le gouvernement gabonais a assuré, toujours dans ce communiqué, que des « mesures appropriées seront apportées une fois connu l'ensemble des raisons ayant motivé cette décision ». Enfin, il a réaffirmé « sa détermination à oeuvrer à une amélioration continuelle de la bonne gouvernance dans la gestion de ses matières premières, ainsi que son ouverture, à travailler avec tout partenaire à même de l'aider dans cette démarche, conformément à l'engagement pris par le président de la République gabonaise ».
Récemment exclu par l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), l’Etat gabonais a réaffirmé sa détermination à améliorer la bonne gouvernance dans la gestion de ses matières premières. C’est ce qu’a indiqué un communiqué publié mardi à Libreville par le ministère gabonais du Pétrole, de I'Energie et des Ressources hydrauliques. Le communiqué regrette aussi la décision du Conseil d'administration de l'ITIE de retirer le pays de la liste de ses pays membres. Le gouvernement gabonais a assuré, toujours dans ce communiqué, que des « mesures appropriées seront apportées une fois connu l'ensemble des raisons ayant motivé cette décision ». Enfin, il a réaffirmé « sa détermination à oeuvrer à une amélioration continuelle de la bonne gouvernance dans la gestion de ses matières premières, ainsi que son ouverture, à travailler avec tout partenaire à même de l'aider dans cette démarche, conformément à l'engagement pris par le président de la République gabonaise ».