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Mardi 28 juillet, des milliers de Finlandais ont participé à un rassemblement anti-racisme à Helsinki. Le mouvement appelé « We have a dream » s'est déroulé seulement trois jours après les propos xénophobes d'un député finlandais. Olli Immonen, membre du parti populiste et nationaliste Finns de la coalition gouvernementale, a déclaré vendredi soir sur sa page Facebook « rêv[er] d'une nation forte, courageuse qui vaincra ce cauchemar appelé le multiculturalisme », appelant ses compatriotes à se battre pour « une vraie nation finlandaise ». En Europe, les partis néo-populistes participent de plus en plus à la vie politique et parfois à certains gouvernements, comme c'est le cas en Finlande, en Suisse, aux Pays-Bas ou en Norvège. Profitant de la crise économique, de l'euroscepticisme et surtout de la peur d'une perte de l'identité européenne face à l'immigration et à l'islam, les partis d'extrême droite se multiplient sur la scène politique européenne.
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