© dibidobo-official.com
A peine une dizaine de minutes encore et il va sonner minuit à Cotonou ce vendredi 14 février, sous les lampadaires qui veillaient encore à l’Institut Français du Bénin et les jeux de lumière qui animaient la scène sur laquelle s’est produite Dibi Dobo, l’un des artisans du style afro-pop au Bénin. Le public a été comblé par la prestation, d’autres était plutôt dans la désolation de ne pas avoir eu la chance de se faire photographier avec la star. Une jeune dame, toute joyeuse, laisse entendre : « Ca s’est très bien passé, on a aimé, il [Dibi Dobo, ndlr] a vraiment assuré… ». Claudy Affanou, un mélomane, renchérit : « Je suis vraiment émerveillé et je l’encourage … ». Les fans ou spectateurs de ce concert à l’Institut Français du Bénin n’ont pas tari d’éloges à l’encontre de l’artiste. Lui-même reconnaît à la fin du concert entre deux discussions que son « public est arrivé et a bien réagi ». « Mon public était présent et c’était un grand show », confirme-t-il, l’air satisfait. Le Théâtre de verdure de l’ex Centre Culturel Français de Cotonou était plein à craquer. « Non seulement j’ai tout ce public au Bénin, j’en ai également en Côte d’ivoire, à Malabo, en Zambie, au Tchad… en France et aujourd’hui, ça a commencé du côté des Etats-Unis. C’est un stress de fou parce que tu dois satisfaire tes premiers fans du Bénin qui aiment le rap en fon [dialecte local le plus parlé au Bénin, ndlr] et tu dois satisfaire les gens qui ne comprennent pas le fon ».
Un peu plus tôt, à 21 heures pétantes, alors que les rues de Cotonou se sont vidées au profit des night clubs, restaurants et autres lieux de rencontres privées, les « amoureux » du style dibitique ne cessaient d’emplir le Théâtre de verdure de l’Institut français pour se délecter aux mélodies apaisantes et pleine de leçons de vie de la star.
Un peu plus tôt, à 21 heures pétantes, alors que les rues de Cotonou se sont vidées au profit des night clubs, restaurants et autres lieux de rencontres privées, les « amoureux » du style dibitique ne cessaient d’emplir le Théâtre de verdure de l’Institut français pour se délecter aux mélodies apaisantes et pleine de leçons de vie de la star.
Un concert inédit…
L’enfant prodige est venu présenter son nouvel album, après quatre années de travail aux côtés des grands noms de la musique africaine et européenne tels que Jean-Jacques Kouamey de la Côte d’ivoire, Lynsha des Antilles, Arafat Dj, Singuila… Le public était impatient, et ne s’est pas privé de reprendre en cœur les refrains des chansons de l’artiste. L’icône de l’afro-pop béninois a déroulé la liste de tous les chants qu’on peut retrouver sur son premier album baptisé Soyimavo [en français : éternellement, ndlr].
Ont suivis des extraits de ses opus précédents De Mahu [Dieu, ndlr] sorti en 2009, le Bénin, Ezo [le feu, ndlr], Kpèdé [un peu, ndlr] en passant par Wini-Wini, Tchitchavi, que ferais-tu ?, Kinklin… L’artiste aux ambitions très poussées a psalmodié ses derniers singles : Love me, Azigui et Q1 son. L’amateur du fon dans toutes ses compositions artistiques n’a oublié aucun de ses duos, pour ravir le public ayant fait le déplacement. Des spectateurs qui se sont laissé emporter par la sonorité des mélodies distillées qui ont fait oublier à ceux qui sont debout leur position d’écoute et les privilégiés ayant obtenu une place assise, le temps qui s’égrène.
Ont suivis des extraits de ses opus précédents De Mahu [Dieu, ndlr] sorti en 2009, le Bénin, Ezo [le feu, ndlr], Kpèdé [un peu, ndlr] en passant par Wini-Wini, Tchitchavi, que ferais-tu ?, Kinklin… L’artiste aux ambitions très poussées a psalmodié ses derniers singles : Love me, Azigui et Q1 son. L’amateur du fon dans toutes ses compositions artistiques n’a oublié aucun de ses duos, pour ravir le public ayant fait le déplacement. Des spectateurs qui se sont laissé emporter par la sonorité des mélodies distillées qui ont fait oublier à ceux qui sont debout leur position d’écoute et les privilégiés ayant obtenu une place assise, le temps qui s’égrène.
…animé par un artiste hors du commun
Déjà en 2008, l’artiste faisait timidement parler de lui. L’artiste s’est révélé à la maison de production indépendante française Nouvelle donne avec laquelle il a connu une ascension fulgurante en même temps que sa nomination au Kora Awards en 2010. « Je n’ai pas calculé tout de suite que j’étais à un certain niveau… », a révélé Dibi Dobo dans une interview.
Doué d’une créativité sans limite qui tire sa source de son attachement aux rythmes traditionnels béninois, Dibi Dobo est auteur, compositeur, interprète, producteur et chante la plupart de ses textes en fon et dans une moindre mesure en français et en anglais. Il compose des chansons qui mêlent à la fois sonorités béninoises, hip-hop, rnb, rap, pop et world music. Le détenteur du Prix du meilleur single de l’année 2009 aux R&R Awards (la plus grande distinction de rap et rnb au Bénin) cumule toutes ces variétés dans le but de créer une musique internationalement reconnue, dans son style « dibitique », hors du commun. La plupart de ses clips vidéo ont été réalisés par de grandes maisons de production à l’instar de Boss playa, Cartouche, Karismatik, Nouvelle donne musik et actuellement Obouo du « faiseur de star » David Monsoh. En adoptant cette démarche, Dibi Dobo veut aller à la conquête du marché musical international pour lequel il s’échine depuis l’an 2009 : « Il faut qu’on confirme qui est Dibi Dobo à l’international surtout, parce que c’est là-bas que les gens respectent ma musique. Donc, en tant qu’ambassadeur du pays, je me suis dit qu’il est temps de passer à un autre niveau afin que je montre aux gens ce que j’ai au fond de moi ». A ce jour, il reste le seul artiste béninois à avoir gravi les marches de l’Olympia en France en avril 2012 lors du concert de Fanny J et à Bercy en juin 2013 à l’occasion de l’événement World African Wrestling.
Au terme de son contrat de deux ans avec la maison de production du béninois Kodjo Houngbèmè, le « Chris Brown » béninois crée sa propre maison de production Soyimavo music et signe une coproduction avec le label Obouo installé en Angleterre. « La vision, c’est l’album qui sortira cet été. Je sais que le public attend ça depuis deux ou trois ans et ce n’est pas seulement pour mon pays adoré et l’Afrique, c’est le monde entier qui attend cet album », admet Dibi Dobo.
Doué d’une créativité sans limite qui tire sa source de son attachement aux rythmes traditionnels béninois, Dibi Dobo est auteur, compositeur, interprète, producteur et chante la plupart de ses textes en fon et dans une moindre mesure en français et en anglais. Il compose des chansons qui mêlent à la fois sonorités béninoises, hip-hop, rnb, rap, pop et world music. Le détenteur du Prix du meilleur single de l’année 2009 aux R&R Awards (la plus grande distinction de rap et rnb au Bénin) cumule toutes ces variétés dans le but de créer une musique internationalement reconnue, dans son style « dibitique », hors du commun. La plupart de ses clips vidéo ont été réalisés par de grandes maisons de production à l’instar de Boss playa, Cartouche, Karismatik, Nouvelle donne musik et actuellement Obouo du « faiseur de star » David Monsoh. En adoptant cette démarche, Dibi Dobo veut aller à la conquête du marché musical international pour lequel il s’échine depuis l’an 2009 : « Il faut qu’on confirme qui est Dibi Dobo à l’international surtout, parce que c’est là-bas que les gens respectent ma musique. Donc, en tant qu’ambassadeur du pays, je me suis dit qu’il est temps de passer à un autre niveau afin que je montre aux gens ce que j’ai au fond de moi ». A ce jour, il reste le seul artiste béninois à avoir gravi les marches de l’Olympia en France en avril 2012 lors du concert de Fanny J et à Bercy en juin 2013 à l’occasion de l’événement World African Wrestling.
Au terme de son contrat de deux ans avec la maison de production du béninois Kodjo Houngbèmè, le « Chris Brown » béninois crée sa propre maison de production Soyimavo music et signe une coproduction avec le label Obouo installé en Angleterre. « La vision, c’est l’album qui sortira cet été. Je sais que le public attend ça depuis deux ou trois ans et ce n’est pas seulement pour mon pays adoré et l’Afrique, c’est le monde entier qui attend cet album », admet Dibi Dobo.