50 avant Jésus Christ. César (Fabrice Lucchini) décide d'envahir Brittania, la Grande-Bretagne. Il pense que la victoire sera rapide et totale. Mais un petit village breton parvient à lui résister. Cordelia (Catherine Deneuve), la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax (Guillaume Gallienne), chercher de l’aide dans un village d'irréductibles gaulois. Dans ce village, Astérix (Edouard Baer) et Obélix (Gérard Depardieu) sont déjà bien occupés. Le chef leur a confié son neveu Goudurix (Vincent Lacoste), un jeune homme débarqué de Lutèce qui doit devenir un homme sous la tutelle de nos deux compères.
Afin d'aider Jolitorax, le chef du village décide de lui donner un tonneau de potion magique, escorté par Astérix et Obélix et... Goudurix, qui va ainsi pouvoir parfaire son éducation. Bien entendu, rien ne se passera comme prévu...
Afin d'aider Jolitorax, le chef du village décide de lui donner un tonneau de potion magique, escorté par Astérix et Obélix et... Goudurix, qui va ainsi pouvoir parfaire son éducation. Bien entendu, rien ne se passera comme prévu...
Laurent Tirard, découvert à la caméra du Petit Nicolas en 2009, s'attaque cette fois à la bande-dessinée mainte fois adaptée et désormais classique auprès du public français: Asterix et Obelix, créé en 1959 par Uderzo et Goscinny. Il signe là le plus gros succès hexagonal de cette année, ce quatrième opus se démarquant par sa rigoureuse adaptation de l'œuvre originale. Tout comme le Petit Nicolas, il adapte à merveille l'univers de la bande-dessinée en lui donnant un caractère plus réel. Laurent Tirard a trouvé l'inspiration dans le huitième album édité en 1966 et dont un dessin animé avait été adapté en 1986, Astérix chez les bretons. Comprenant qu'adapter une seule bande-dessinée au cinéma n'équivalait qu'à un film d'une soixantaine de minute, il intégra le neuvième album publié en 1967, Astérix et les Normands.
Contrairement aux derniers opus, qui se focalisaient sur des personnages secondaires (Numérobis, Brutus...), celui-ci se concentre d'avantage sur le couple Astérix et Obélix. On peut y percevoir de nombreuses références cinématographique à Gladiator, Kill Bill,James Bond, Star Wars ou encore 300.
Contrairement aux derniers opus, qui se focalisaient sur des personnages secondaires (Numérobis, Brutus...), celui-ci se concentre d'avantage sur le couple Astérix et Obélix. On peut y percevoir de nombreuses références cinématographique à Gladiator, Kill Bill,James Bond, Star Wars ou encore 300.
Le casting reste toujours aussi spectaculaire mais moins « bling bling » que le précédent. On retrouve Gérard Depardieu, toujours aussi excellent dans ce rôle fait sur mesure. Astérix se voit attribuer un nouvel interprète avec Edouard Baer, déjà aperçu dans Astérix mission Cléopâtre dans le rôle du conseiller de Numérobis. Que dire de Jules César, que chaque acteur a su jouer à sa façon, mais que Fabrice Lucchini incarne à la perfection, tournant en dérision la virilité militaire. Catherine Deneuve, interprétant la reine britannique, n'en est pas à son premier rôle dans ce registre (Potiche de François Ozon). Pour les jeunes acteurs, on remarquera la justesse et la délicatesse de l'ancienne miss météo Charlotte Le Bon dans un premier rôle étonnant et le retour de Vincent Lacoste, repéré dans Les Beaux-Gosses, dans le rôle de Goudurix. Valérie Lemercier, quant à elle, incarne à travers Miss Macintosh une caricature parfaite des anglaises de la haute société.
Dany Boon joint également le casting, mais comme la 3D, lui aussi n'est pas indispensable. En revanche, une version Imax aurait pu permettre de rendre encore plus grandiose les paysages verdoyants de l'Angleterre. Astérix a bien vécu sans la 3D, il devrait continuer par Toutatis !
Dany Boon joint également le casting, mais comme la 3D, lui aussi n'est pas indispensable. En revanche, une version Imax aurait pu permettre de rendre encore plus grandiose les paysages verdoyants de l'Angleterre. Astérix a bien vécu sans la 3D, il devrait continuer par Toutatis !