Lindsey Stirling
Le violon cet instrument intemporel nous a déjà tous bercé de sa musicalité féerique. Un instrument qu’André Rieu et Lindsey Stirling ont su s’approprier d’une façon différente.
André Rieu a débuté le violon à seulement cinq ans. Et ce n’est pas de l’instrument dont il est tombé amoureux mais bien de son professeur. Il a par la suite brièvement tenté se mettre au piano mais en vain. Plus tard, il s'est essayé au hautbois et à la flûte mais sans jamais perdre de vue son premier instrument. Il compare lui même le violon à une femme dont les courbes sont assez ressemblantes, mais c'est avant tout l'instrument le plus romantique qu'il connaisse.
Pour lui, le violon reste avant tout un loisir. Après son mariage avec sa femme Marjorie, ils avaient envisagé d'ouvrir une pizzeria à Maastricht. Il avaient déjà choisi le lieu et les différentes pizzas dont la pus chère portait le nom de « Pizza Paganini » [Nicolas Paganini, célèbre violoniste du 18e siècle, ndlr]. Afin de réaliser ce projet et de satisfaire les clients, il s'est dit qu'il devait perfectionner son jeu. Une rencontre digne d’une histoire d’amour.
Lindsey Stirling a commencé le violon durant sa tendre enfance. Par manque de moyens, ses parents amenaient toute la famille au parc pour écouter les concerts de l'orchestre. Elle découvrit avec émerveillement la musique. Mais c’est le violon qui la captivait le plus, cet instrument qui jouait les plus beaux morceaux. Elle commença par supplier ses parents de prendre des cours de violon, et elle eut gain de cause à l'âge de 6 ans.
Durant ses années collège, Lindsey s'est essayée au Piccolo [petite flûte, ndlr], mais seul le violon avait un réel intérêt pour elle. Comme André Rieu, le violon n’occupait que ses loisirs, elle voulait trouver sa vocation en tant qu’illustratrice puis comme vétérinaire. Finalement, à l'université, elle décide d'entamer des études de cinéma, sans grand intérêt. Lindsey s'est alors tournée vers l’animation pour enfants en centre de loisir et plus précisément des adolescents en difficulté. Durant toutes ces années la musique l’a toujours intéressée, il suffisait simplement de trouver un moyen de lui ouvrir les yeux sur cette passion qui allait changer sa vie.
André Rieu a débuté le violon à seulement cinq ans. Et ce n’est pas de l’instrument dont il est tombé amoureux mais bien de son professeur. Il a par la suite brièvement tenté se mettre au piano mais en vain. Plus tard, il s'est essayé au hautbois et à la flûte mais sans jamais perdre de vue son premier instrument. Il compare lui même le violon à une femme dont les courbes sont assez ressemblantes, mais c'est avant tout l'instrument le plus romantique qu'il connaisse.
Pour lui, le violon reste avant tout un loisir. Après son mariage avec sa femme Marjorie, ils avaient envisagé d'ouvrir une pizzeria à Maastricht. Il avaient déjà choisi le lieu et les différentes pizzas dont la pus chère portait le nom de « Pizza Paganini » [Nicolas Paganini, célèbre violoniste du 18e siècle, ndlr]. Afin de réaliser ce projet et de satisfaire les clients, il s'est dit qu'il devait perfectionner son jeu. Une rencontre digne d’une histoire d’amour.
Lindsey Stirling a commencé le violon durant sa tendre enfance. Par manque de moyens, ses parents amenaient toute la famille au parc pour écouter les concerts de l'orchestre. Elle découvrit avec émerveillement la musique. Mais c’est le violon qui la captivait le plus, cet instrument qui jouait les plus beaux morceaux. Elle commença par supplier ses parents de prendre des cours de violon, et elle eut gain de cause à l'âge de 6 ans.
Durant ses années collège, Lindsey s'est essayée au Piccolo [petite flûte, ndlr], mais seul le violon avait un réel intérêt pour elle. Comme André Rieu, le violon n’occupait que ses loisirs, elle voulait trouver sa vocation en tant qu’illustratrice puis comme vétérinaire. Finalement, à l'université, elle décide d'entamer des études de cinéma, sans grand intérêt. Lindsey s'est alors tournée vers l’animation pour enfants en centre de loisir et plus précisément des adolescents en difficulté. Durant toutes ces années la musique l’a toujours intéressée, il suffisait simplement de trouver un moyen de lui ouvrir les yeux sur cette passion qui allait changer sa vie.
Leurs vies en musique
Dans son nouvel album, Lindsey Stirling a souhaité casser les codes afin d'y introduire la musicalité du violon au sein des musiques actuelles et montrer que le violon est un instrument toujours d'actualité.
André Rieu aime que son orchestre joue tout style de musique, que ce soit Edith Piaf, Andrew Lloyd Webber, Mozart ou Michael Jackson. Son dernier album contient beaucoup de chansons d’ABBA qu'il n'a pas reprise mais qu'il a adaptées pour son orchestre et au violon. Dans la forme on peut parler de reprise. Dans le fond, c'est une vraie nouveauté.
Dans ce cercle fermé des virtuoses du violon, André Rieu n'envisage aucune compétition, bien au contraire chacun profite de son succès. Comme il le constate, « nous avons tous un style bien particulier qui nous démarque des autres ». Il ne faut pas oublier qu'André Rieu dispose de son propre orchestre, le plus grand orchestre privé au monde. « La majorité des violonistes voyagent seuls, ils rencontrent un orchestre étranger pour la première fois, jouent un concert pendant trois jours et s’en vont ». Contrairement à eux, son orchestre est sa seconde famille. Il le dirige avec une figure paternelle. Beaucoup de ses musiciens sont avec lui depuis 25 ans déjà.
De son côté, Lindsey Stirling aime à rajouter une chorégraphie à sa musique. En studio, la position debout et stable est alors la plus appropriée. Elle sait très bien qu'il est beaucoup plus facile de jouer de façon mélodieuse quand elle ne sautille pas partout comme lorsqu'elle compose. « Je m’entraîne toujours d’abord debout et ensuite j'ajoute la chorégraphie quand je sens qu’il n’y plus aucune fausse note. »
André Rieu aime que son orchestre joue tout style de musique, que ce soit Edith Piaf, Andrew Lloyd Webber, Mozart ou Michael Jackson. Son dernier album contient beaucoup de chansons d’ABBA qu'il n'a pas reprise mais qu'il a adaptées pour son orchestre et au violon. Dans la forme on peut parler de reprise. Dans le fond, c'est une vraie nouveauté.
Dans ce cercle fermé des virtuoses du violon, André Rieu n'envisage aucune compétition, bien au contraire chacun profite de son succès. Comme il le constate, « nous avons tous un style bien particulier qui nous démarque des autres ». Il ne faut pas oublier qu'André Rieu dispose de son propre orchestre, le plus grand orchestre privé au monde. « La majorité des violonistes voyagent seuls, ils rencontrent un orchestre étranger pour la première fois, jouent un concert pendant trois jours et s’en vont ». Contrairement à eux, son orchestre est sa seconde famille. Il le dirige avec une figure paternelle. Beaucoup de ses musiciens sont avec lui depuis 25 ans déjà.
De son côté, Lindsey Stirling aime à rajouter une chorégraphie à sa musique. En studio, la position debout et stable est alors la plus appropriée. Elle sait très bien qu'il est beaucoup plus facile de jouer de façon mélodieuse quand elle ne sautille pas partout comme lorsqu'elle compose. « Je m’entraîne toujours d’abord debout et ensuite j'ajoute la chorégraphie quand je sens qu’il n’y plus aucune fausse note. »
Un télé-crochet pour mieux rebondir
Contrairement à André Rieu qui s'est forgé sa notoriété sur le « terrain », Lindsey Stirling s'est servi des moyens de son temps. Elle a participé à la célèbre émission America’s Got Talent. Malheureusement, personne n'a été intéressé pour produire une jeune violoniste qui ne s’exerçait pas dans un style commercial et vendeur. Elle a alors fait la rencontre de Devin Graham (de Devindupertramp) qui a accepté de la filmer pour poster des vidéos de ses performances sur Youtube. « Spontaneous me » a été la première vidéo de Lindsey d’une longue série, 25 en tout.
Les vidéos se sont enchaînées, la chaîne Youtube de Lindsey compte aujourd'hui plus de 4 millions d'abonnés !
Parmi ses vidéos préférés, Zelda Meldley car « c’est incroyablement drôle à jouer », Le Fantôme de l’Opéra, une vidéo original qui lui a demandé énormément de travail, Le Seigneur des anneaux en hommage au lieu de tournage en Nouvelle-Zélande dont elle est tombée amoureuse, My Immortal pour l’émotion de la chanson et sa reprise la plus récente Oh ! Viens Bientôt Emmanuel. Elle a eu le privilège d’interpréter ce dernier arrangement avec Kuha’o Case, « quelqu’un d’incroyable et l’un des musiciens les plus talentueux que j'ai rencontrer ». De toutes ses reprises, Right Round ou Pump It représentent sans doute ses plus grands défis.
Parmi ses vidéos préférés, Zelda Meldley car « c’est incroyablement drôle à jouer », Le Fantôme de l’Opéra, une vidéo original qui lui a demandé énormément de travail, Le Seigneur des anneaux en hommage au lieu de tournage en Nouvelle-Zélande dont elle est tombée amoureuse, My Immortal pour l’émotion de la chanson et sa reprise la plus récente Oh ! Viens Bientôt Emmanuel. Elle a eu le privilège d’interpréter ce dernier arrangement avec Kuha’o Case, « quelqu’un d’incroyable et l’un des musiciens les plus talentueux que j'ai rencontrer ». De toutes ses reprises, Right Round ou Pump It représentent sans doute ses plus grands défis.
La musique-spectacle
En tant que jeune violoniste elle est, bien entendu, une fan absolue d’André Rieu. « Ses concerts sont très divertissants et amusants. Si seulement tous les concerts d’orchestre étaient comme ça ! ». C’est à ce moment qu’elle a compris toute l’importance de la mise en scène, les spectateurs ne viennent pas seulement voir un artiste, mais tout un univers.
« Les orchestres devraient pimenter un peu les choses ». C'est ce qu'elle affectionne chez André Rieu, il réussit à faire sourire, danser et donne envie au spectateur, contrairement aux orchestres classiques plus austères.
La force de leur succès ? Selon Lindsey, la musique d’André et la sienne sont des exemples de ce que veut dire « sortir du cadre ». Il est intéressant de sortir de la norme, d’élargir les possibilités, de faire ce qui n’a jamais été fait avant. La différence devient le nouveau maître-mot. Elle souhaite faire passer un message anticonformiste qui peut s’appliquer à tous les types de musique, mais aussi à la vie en général.
La force de leur succès ? Selon Lindsey, la musique d’André et la sienne sont des exemples de ce que veut dire « sortir du cadre ». Il est intéressant de sortir de la norme, d’élargir les possibilités, de faire ce qui n’a jamais été fait avant. La différence devient le nouveau maître-mot. Elle souhaite faire passer un message anticonformiste qui peut s’appliquer à tous les types de musique, mais aussi à la vie en général.
Donner au violon une chance de briller
Lindsey Stirling adorerait se produire en République tchèque, en Slovaquie ou encore en Turquie, pays où elle a une importante communauté de fans. « Récemment, en Pologne, une foule de fans est venue à ma rencontre à la sortie de mon hôtel pour me souhaiter un joyeux anniversaire avec des fleurs et quelques cadeaux. J'étais très émue et honorée ».
Son premier album a principalement été financé par ses vidéos sur Youtube. La sortie de son deuxième album est prévue pour mai. Lindsey débutera une tournée aux Etats-Unis avant de revenir se produire en Europe.
André Rieu a, quant à lui, hâte de commencer sa tournée en France, où il jouera avec son orchestre lors de 19 concerts. Après la France (février à mars 2014), l’Asie (avril 2014), les pays baltes (juin 2014), les Pays-Bas (juillet 2014), l’Amérique du sud (octobre 2014), il espère vraiment pouvoir continuer encore pendant des années. Et qui sait, peut-être qu’un jour ils joueront sur la Lune. Ce serait, pour lui, « un rêve devenu réalité ».
Son premier album a principalement été financé par ses vidéos sur Youtube. La sortie de son deuxième album est prévue pour mai. Lindsey débutera une tournée aux Etats-Unis avant de revenir se produire en Europe.
André Rieu a, quant à lui, hâte de commencer sa tournée en France, où il jouera avec son orchestre lors de 19 concerts. Après la France (février à mars 2014), l’Asie (avril 2014), les pays baltes (juin 2014), les Pays-Bas (juillet 2014), l’Amérique du sud (octobre 2014), il espère vraiment pouvoir continuer encore pendant des années. Et qui sait, peut-être qu’un jour ils joueront sur la Lune. Ce serait, pour lui, « un rêve devenu réalité ».