Source : www.teinteresa.es
Des poings levés, des cris, des sifflets et de violents affrontements entre policiers et manifestants au cœur de la place Neptune à Madrid, voilà le tableau qui se dessinait dans la capitale espagnole ce mardi 25 septembre. On pouvait lire sur les pancartes « Rescatemos la democracia », et entendre crier « Rajoy demision », exigeant la démission de l’actuel premier ministre, Mariano Rajoy, et la le retour à la démocratie.
Les milliers d’indignés espagnols se sont rassemblés à proximité du Congrès pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis des coupes budgétaires draconiennes. Ils accusent le trio FMI, Banque Centrale européenne et Commission européenne de s’être accaparé de la démocratie pour en faire un jouet économique. La manifestation, surnommée le 25-S, qui avait été organisée via les réseaux sociaux, a engendré 60 blessés dont 27 policiers.
Le plan d’austérité qui doit être annoncé ce jeudi, fait partie du plan budgétaire de 2013. Rajoy hésite à implorer une aide européenne, considérant que l’Espagne n’a pas atteint le niveau de la Grèce et peut encore tenir quelques mois.
L’Espagne ne semble plus capable de résister à de nouvelles mesures ; le Premier ministre a déjà, au cours de cette année, réduit les traitements des fonctionnaires et fait passer la TVA de 18 % à 21%. Avec des mesures d’austérité qui ne feront qu’aggraver la crise, l’Espagne semble vraisemblablement dans l’impasse.