Crédits photo -- Jose Luis Fernandez Antonio
WWOOF est né dans les années 1970. Quand une secrétaire londonienne a passé trois de ses week-ends dans une ferme pour oublier ses journées de travail. Pour fuir la ville et profiter de l’air pur et de la culture des champs, elle a entraîné avec elle ses collègues de bureau. En 1971, l’organisme était connu en Angleterre sous le nom de « Working Weekends on Organic Farms ». Durant les quatre décennies qui ont suivi, l’organisme s’est forgé une solide réputation et un large réseau, donnant naissance à une organisation WWOOF dans chaque pays. Aujourd’hui, le sigle WWOOF signifie « World-Wide Opportunities on Organic Farms ».
Le WWOOFing, c'est quoi ?
Le but ultime de ce système est de montrer l’intérêt vital qu’il y a à vivre en harmonie avec l’environnement sans le détériorer. Gustavo Recio Iturralde, WWOOFer, nous explique que « cette institution rend accessible n’importe quelle activité dont le principe est écologique : l’agriculture écologique inévitablement, mais aussi la bioconstruction –construction saine et respectueuse de l’environnement-, la formation, la communication, les ateliers (...) la plateforme met en relation plusieurs institutions avec des volontaires qui sont intéressés par les activités qu’elles réalisent et qui veulent y participer ». Le but est « d’apprendre la dynamique et le sens de ces activités en relation avec les cultures écologiques et la bioconstruction ».
José Luís Fernández Antonio a travaillé pour la « Fundación Patagonia Sur » (Fondation de la Patagonie du Sud) au Chili. Il nous raconte qu’il était vraiment important d’avoir conscience de ce que représentent le recyclage et la consommation de produits biologiques et locaux qui sont cultivés au sein de l’organisme. Chaque samedi, ils organisaient une feria sur la place du village, « Consume Eco-Consume Local ». José Luís reconnaît « avoir appris à quel point il est important de consommer des produits issus de l’agriculture biologique, sans aucun pesticide ou produit chimique, qui, si l’on ne fait pas attention se retrouvent dans nos assiettes de tous les jours ». Il ajoute même que « dans certains potagers, [il a] découvert et réalisés de très bons travaux sur différents fruits et légumes ».
José Luís Fernández Antonio a travaillé pour la « Fundación Patagonia Sur » (Fondation de la Patagonie du Sud) au Chili. Il nous raconte qu’il était vraiment important d’avoir conscience de ce que représentent le recyclage et la consommation de produits biologiques et locaux qui sont cultivés au sein de l’organisme. Chaque samedi, ils organisaient une feria sur la place du village, « Consume Eco-Consume Local ». José Luís reconnaît « avoir appris à quel point il est important de consommer des produits issus de l’agriculture biologique, sans aucun pesticide ou produit chimique, qui, si l’on ne fait pas attention se retrouvent dans nos assiettes de tous les jours ». Il ajoute même que « dans certains potagers, [il a] découvert et réalisés de très bons travaux sur différents fruits et légumes ».
COMMENT ?
Pour faire partie de WWOOF, il faut tout d’abord savoir de quelle manière on veux participer. Il est possible, pour les propriétaires de fermes, d'inscrire leur structure en tant qu’organisme de WWOOFing si elle remplit tous les critères requis, et commencer à accueillir des travailleurs. L'autre solution est de devenir travailleur bénévole dans l’une de ces fermes. Pour cela, une simple carte de membre est nécessaire.
Ces taches administratives se font via le site WWOOF.org. Les conditions d’emploi varient d’un pays à l’autre. En échange des activités réalisées, l’hôte offre le gîte et le couvert au WWOOFer. Gustavo nous raconte que « normalement, les activités qui sont réalisées dans le cadre du bénévolat sont souvent liées à la gestion de potagers : l’arrosage, la taille, la semence, la récolte... entre autres projets complémentaires d’une ferme, comme construire de nouvelles parties à la ferme, faire des réparations, organiser les ateliers et activités de loisir... il y a large choix de possibilités ». Plus concrètement, José Luís affirme avoir réalisé des taches qui l’ont bien occupé « de la construction de « mimi-serres », à la préparation des terrasses pour les semences, en passant par l’arrachage de mauvaises herbes, qu’il lui fallait ensuite jeter. Je n’avais jamais planté de laitues de ma vie ! », nous avoue-t-il avec enthousiasme.
Ces taches administratives se font via le site WWOOF.org. Les conditions d’emploi varient d’un pays à l’autre. En échange des activités réalisées, l’hôte offre le gîte et le couvert au WWOOFer. Gustavo nous raconte que « normalement, les activités qui sont réalisées dans le cadre du bénévolat sont souvent liées à la gestion de potagers : l’arrosage, la taille, la semence, la récolte... entre autres projets complémentaires d’une ferme, comme construire de nouvelles parties à la ferme, faire des réparations, organiser les ateliers et activités de loisir... il y a large choix de possibilités ». Plus concrètement, José Luís affirme avoir réalisé des taches qui l’ont bien occupé « de la construction de « mimi-serres », à la préparation des terrasses pour les semences, en passant par l’arrachage de mauvaises herbes, qu’il lui fallait ensuite jeter. Je n’avais jamais planté de laitues de ma vie ! », nous avoue-t-il avec enthousiasme.
un engagement AU QUOTIDIEN
Nombreux sont ceux qui chaque jour sautent le pas vers ce mode de voyage. Gustavo explique que ce système « est un moyen très spécial de connaître de l’intérieur l’agriculture biologique, le commerce local, la bioconstruction et la permaculture », il a ajouté que « l’expérience de la vie rurale est très positive pour la société qui est enfermée dans le mode de vie urbain. C’est toujours enrichissant de découvrir quelque chose de différent. De plus, cela peut être un moyen spécial de voyager et d’accroître ses connaissances. Chaque ferme est différente de celle d’avant et les activités proposées changent également en fonction du lieu et de la période de l’année.
Lorsque l’on interroge José Luís sur son expérience, la première chose qu’il nous raconte c’est que chaque matin, il « traversait un bois, une rivière, se trouvait face aux vaches ruminant allègrement et saluait les chevaux sauvages ». Il était en totale immersion dans la nature, si bien que lorsqu’il terminait ses taches quotidiennes et rentrait au village où l logeait, il retournait à la civilisation. José Luís a ainsi passé neuf jours à travailler pour la Fondation. « Tout cela était très nouveau pour « un rat des villes » comme moi », nous affirme-t-il avec véhémence. Depuis son expérience dans la ferme, il nous recommande le système de WWOOFing pour « l’opportunité qu’il donne de rencontrer des belles personnes et de visiter des lieux incroyables, de découvrir que l’avenir sera fait d’écologie et de nature. » Il met fin à notre interview en s’exclamant : « Chérissons notre Mère Nature et prenons en soin ! Voyagez et apprenez avec le WWOOFing. » José Luís vit aujourd’hui en Argentine, dans un petit village et a commencé à cultiver un petit potager dans son jardin.
C’est assez drôle quand on se rend compte à quel point internet rend possible les échanges. De nos jours, on peut acheter des objets d’occasion sur internet, on peut y chercher des séjours pour voyager gratuitement, et des voitures à partager ; et on peut aussi allier vie rurale et urbaine. Laisser derrière soi la ville, la pollution et l’alimentation dont on ne connait pas l’origine est une tendance de plus en plus rependue dans la société. Ils sont nombreux ceux qui sont allés s’immerger dans la nature, via le réseau WWOOF.
Les organismes de ce genre promeuvent le respect de l’environnement dans le but de générer une réelle prise de conscience chez chacun, jusque dans les mots de Gustavo, « aujourd’hui, les mouvements écologistes stagnent et il existe de grands préjugés à leur sujet. L’image de l’écologiste est assimilée à celle du hippie de base et cela les affecte de manière négative dans de nombreux domaines ».
Lorsque l’on interroge José Luís sur son expérience, la première chose qu’il nous raconte c’est que chaque matin, il « traversait un bois, une rivière, se trouvait face aux vaches ruminant allègrement et saluait les chevaux sauvages ». Il était en totale immersion dans la nature, si bien que lorsqu’il terminait ses taches quotidiennes et rentrait au village où l logeait, il retournait à la civilisation. José Luís a ainsi passé neuf jours à travailler pour la Fondation. « Tout cela était très nouveau pour « un rat des villes » comme moi », nous affirme-t-il avec véhémence. Depuis son expérience dans la ferme, il nous recommande le système de WWOOFing pour « l’opportunité qu’il donne de rencontrer des belles personnes et de visiter des lieux incroyables, de découvrir que l’avenir sera fait d’écologie et de nature. » Il met fin à notre interview en s’exclamant : « Chérissons notre Mère Nature et prenons en soin ! Voyagez et apprenez avec le WWOOFing. » José Luís vit aujourd’hui en Argentine, dans un petit village et a commencé à cultiver un petit potager dans son jardin.
C’est assez drôle quand on se rend compte à quel point internet rend possible les échanges. De nos jours, on peut acheter des objets d’occasion sur internet, on peut y chercher des séjours pour voyager gratuitement, et des voitures à partager ; et on peut aussi allier vie rurale et urbaine. Laisser derrière soi la ville, la pollution et l’alimentation dont on ne connait pas l’origine est une tendance de plus en plus rependue dans la société. Ils sont nombreux ceux qui sont allés s’immerger dans la nature, via le réseau WWOOF.
Les organismes de ce genre promeuvent le respect de l’environnement dans le but de générer une réelle prise de conscience chez chacun, jusque dans les mots de Gustavo, « aujourd’hui, les mouvements écologistes stagnent et il existe de grands préjugés à leur sujet. L’image de l’écologiste est assimilée à celle du hippie de base et cela les affecte de manière négative dans de nombreux domaines ».