Crédits photo -- SIPA
Bien que le condamné ait été déclaré mort par les médecins après sa pendaison, quelque chose d’inhabituel a attiré l’attention de la personne de la morgue chargée de préparer le corps pour la famille : de la vapeur émanait du corps du pendu. Alireza était vivant ! Ce dernier a été immédiatement transporté à l’hôpital Imam Ali de Bojnourd. C’est le journal géré par l’État iranien, Jam-e-Jam, qui a été le premier à diffuser l’information.
Ravie d’apprendre la bonne nouvelle, la famille du condamné a rapidement déchanté après que les juristes aient insisté pour qu’Alireza soit pendu une seconde fois. Selon eux, « le verdict était la peine capitale et celle-ci sera réitérée une fois que l’homme se portera bien ». La législation iranienne prévoit qu’une personne doit être consciente et relativement en bonne santé pour pouvoir être pendue.
La loi rend toutefois leur liberté aux condamnés qui parviennent à s’extraire du sol après avoir été enterrés jusqu’au cou ou à survivre au supplice d’une manière ou d’une autre. Ce type de châtiment est généralement réservé aux cas d’adultère.
Ravie d’apprendre la bonne nouvelle, la famille du condamné a rapidement déchanté après que les juristes aient insisté pour qu’Alireza soit pendu une seconde fois. Selon eux, « le verdict était la peine capitale et celle-ci sera réitérée une fois que l’homme se portera bien ». La législation iranienne prévoit qu’une personne doit être consciente et relativement en bonne santé pour pouvoir être pendue.
La loi rend toutefois leur liberté aux condamnés qui parviennent à s’extraire du sol après avoir été enterrés jusqu’au cou ou à survivre au supplice d’une manière ou d’une autre. Ce type de châtiment est généralement réservé aux cas d’adultère.
Les exécutions en Iran
L’Iran fait partie des cinq premiers pays au monde à appliquer la peine de mort. La Chine arrive en haut du classement. Selon les chiffres d’Amnesty International, l’Iran a exécuté près de 314 personnes au cours de l’année 2012. Beaucoup avancent que ce chiffre est largement sous-estimé. En Iran, la plupart des exécutions sont ordonnées suite à des infractions liées aux stupéfiants. Ce pays enregistre un taux élevé de consommation de drogues, en particulier chez les jeunes. Rien de très surprenant quant on sait que son voisin, l’Afghanistan, est le plus gros producteur de produits stupéfiants à l’échelle mondiale.
Depuis l’arrivée du nouveau président Hassan Rouhani à la tête du pays, on recense près de 125 exécutions. Un communiqué commun publié par la Campagne Internationale pour les droits humains et le Centre de documentation iranien pour les Droits de l’Homme accuse le Président de ne pas tenir ses promesses de réforme des droits de l’Homme, le pouvoir judiciaire restant indépendant de l’État.
Le chef du pouvoir judiciaire est nommé par le chef suprême du pays, Ayatollah Ali Khamenei. L’Iran a fait exécuter 508 personnes par pendaison, dont 221 de manière non officielle.
Depuis l’arrivée du nouveau président Hassan Rouhani à la tête du pays, on recense près de 125 exécutions. Un communiqué commun publié par la Campagne Internationale pour les droits humains et le Centre de documentation iranien pour les Droits de l’Homme accuse le Président de ne pas tenir ses promesses de réforme des droits de l’Homme, le pouvoir judiciaire restant indépendant de l’État.
Le chef du pouvoir judiciaire est nommé par le chef suprême du pays, Ayatollah Ali Khamenei. L’Iran a fait exécuter 508 personnes par pendaison, dont 221 de manière non officielle.
Un second départ
Après des jours de délibérations, le pouvoir judiciaire a décidé d’épargner la vie d’Alireza. Bon nombre d’organisations dont Amnesty International ont appelé à l’annulation de la deuxième exécution du condamné. Le ministre de la Justice iranien, Mostafa Pour-Mohammadi, s’est également exprimé sur la question, déclarant qu’il n’était « pas nécessaire » de pendre Alireza une seconde fois, celui-ci ayant survécu à son exécution. Il a ajouté qu’une autre pendaison serait mal avisée et dégraderait l’image de l’Iran sur la scène internationale.
Dans son communiqué à l’agence de presse IRNA, Mostafa Pour-Mohammadi a déclaré : « L’individu condamné qui a survécu à son exécution est actuellement sous assistance respiratoire. S’il reste en vie, il n’y aura plus lieu de donner suite à un second ordre d’exécution ».
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Dans son communiqué à l’agence de presse IRNA, Mostafa Pour-Mohammadi a déclaré : « L’individu condamné qui a survécu à son exécution est actuellement sous assistance respiratoire. S’il reste en vie, il n’y aura plus lieu de donner suite à un second ordre d’exécution ».
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